~ “LE QUEBEC. DOIT VIVRE. SELON SES MOYENS’’. - Robert Bourassa. Québec - ‘‘Le Québec doit vivre selon ses mayens et le temps est ee tous de s’en rendre compte.’’ C’est ce qu’a/‘déclaré le premier ministre du Québec, M. Robert Bourassa, dans le discours inaugural qu’il a prononcé lors de 1’ouverture de la troisiéme session de la vingt-neuviéme * ‘législature du Québec. Une bonne partie du dis- cours de M. Bourassa a été en effet consacrée aux négo-. ciations qui vont décider de la remuneration des 280 000 employés des secteurs pu- blic et parapublic, soit 12 % de la main-d’oeuvre totale du Québec. ‘*L’Etat doit s’im- poser des limites, a déclaré le premier ministre, qu’il ne saurait franchir si ce n’est aux dépens de 1’ensem- ble de la collectivité québé- coise’’. D’autre part, le premier ministre a proposé aux cen- trales syndicales une orien- tation nouvelle afin ‘‘de réé- valuer en méme temps que nous l’efficacité des méca- nismes actuels en matiére de Tapports collectifs.’’ I a précisé sa pensée de la fagon suivante ; ‘‘Il me pa- raft qu *actuellement les do- maines les plus vitaux sur lesquels tes centrales syn- dicales devraient faire por- ter leur action ne sont plus de l’ordre des salaires des employés publics, mais bien plutdt de celui de la produc- tivite et de l’efficacité des services publics’’. Le premier ministre a ccommenté égalementsa con- ception du fedéralisme :‘*Le fédéralisme n’est pas et ne doit pas étre un dogme. Il constitue simplement une réponse aux besoins d’orga- nisation politique d’une so- ciété.’? Faisant état du bilan des relations fédérales-pro- vinciales, bilan qui comporte deux phases, M. Bourassa a déclaré : ‘Cette phase initiale qui s’achévera sous peu, nous fournira les é]é- ments nécessaires A la se- conde phase du bilan, laplus décisive et la plus détermi- nante pour l’avenir du Qué- DEC. Le premier ministre a fait appel, en ce qui concerne la question linguistique, A la lucidité, au réalisme et 4 V’esprit de justice et d’équi- té. Il a souligné que, mis A part certains incidents, le débat linguistique des der- niéres années a été dans son ensemble fécond et positif. Aprés avoir commenté d’une fagon détaillée la poli- tique salariale et toute la question des négociations dans le secteur public, le premier ministre a fait état de la politique €conomique du gouvernement. Il_a sou- ligné qu’elle doit s’articuler autour des ressources phy- siques et humaines du milieu afin d’améliorer la position concurrentielie de nos en- treprises et de réaliser un équilibre dans le développe- ment de toutes les régions du Québec. Abordant le domaine des ressources hydrauliques, le premier ministre a noté ‘‘l’agitation verbale et les demi-vérités auxquelles certains se livrent 4 partir d’informations . partielles. Le projet de la Baie James est trop sérieux pour que nous nous laissions émou- voir par des arguments su- perficiels et intéressés. Nous convoquerons la com- mission parlementaire des — Richesses naturelles, a-t-il annoncé, lorsque nous le ju- gerons utile.’’ En ce qui concerne l’amé- lioration de 1’infrastructure économique ~ du: ‘Québec, le. premier ministre a indiqué que le gouvernement avait introduit l’idée de sélecti- vité, notamment par la créa- tion de la Société de dévelop- pement industriel. Il a rap- pelé les mesures prises par le gouvernement afin de fa- voriger' le développement écono ique, **qui demeure pour’ le ‘gouvernement du Québec. la question priori- taire’? et il a évoqué un certain nombre de moyens pour promouvoir davantage l’expansion économique qué- bécoise. Enfin, le premier ministre a donné les grandes lignes de la légigplatidn qui sera présentée aw cours de cette troisiéme session : réforme électorale, éducation, sport et loisirs, allocations fami- liales,' communications, professions, regroupement administratif, environne- ment, santé publique, habita- tion, urbanisme, transport, justice, développement in- dustriel, activité immobi- liére, institutions financié- res, compagnies d’assuran- ce, crédit agricolé, entre- prises publiques, protection et mise en valeur des biens culturels, lois du travail, Ct Coee \ -. ae disques, \ -. eee du mardi ‘au samedi, de mi- i di a7: Des SS ee Oe eR ee PREVENTION: DES INCENDIES SERVICES OFFERTS AUX MUNICIPALITES Volontaires par excellence Ces personnes de différents agesetde _ différents milieux accomplissent des - taches importantes et essentielles pour la Croix-Rouge. + VOUS AUSSI POUVEZ AIDER. TELE - COULEURS Les numéros de janvier et de février du CONSOMMA- TEUR CANADIEN, publié par 1’Association des consommateurs du Canada, contiennent un article sur l’évaluation des divers télé- couleurs. C’est un laboratoire indé- pendant qui a effectué les essais; ils ont porté sur douze appareils des marques les plus connues; les écrans avaient 19 pouces de largeur, et les @bénisteries étaient du type transportable, quiest le plus demandé actuellement. L’évaluation est basée sur plusieurs critéres, dont le plus important était la qua- lité de l’image. Voici les autres critéres pris en considération: l. Sélectivité, c’est-a-dire la capacité du télécouleur 4 rejeter les signaux puissants dont la fréquence fondamen- tale est voisine de celle de 1’@metteur capté. 2. Sensibilité, c’est-A-dire la possibilité de fonctionner & la limite géographique réception des signaux. 3. Commande automatique d’amplification, c’est-a- dire le maintien d’un contraste d’image suffisant, quelle que soit la puissance des signaux captés. On a tenu compte de plusieurs facteurs pour éva- luer la qualité des télécou- leurs, tels que la fidélité de reproduction des teintes, qui est primordiale, la brillan- ce, la netteté de l’image, le pouvoir séparateur, lafo- _ calisation, le réglage d’en- trelacement des lignes et la reproduction correcte des formes. L’acheteur qui examine un télécouleur dépend beaucoup de ce que le commis-vendeur veut bien lui dire. L’article mentionné ci-dessus fournit quelques tuyaux au futur a- cheteur d’un télécouleur: * Jl fera bien de visiter plus d’un magasin. Les prix et les services fournis va- rient beaucoup d’un endroit a l’autre. = Il devra examiner plusieurs appareils de la méme série et les comparer en fonctionnement. * Tl devra juger de la qua- lité des couleurs en se refé- rant 4 ses souvenirs visuels les plus directs. Les paysa- ges lui seront des plus uti- les A ce point de vue, car il pourra comparer le bleu du ciel, le vert des prés aux couleurs apparaissant 4 1’é- _ cran et de juger si le teint d’un personnage est proche du naturel. Les dessins ani- més et les gros plans ne constituent pas une bonne base de comparaison, car ils sont généralement repro- duits avec fidélité. * Tl devra également ap- précier la netteté et la fi- nesse de détail des images. Une vue de rue et des pan- neaux indicateurs fournit une bonne base de comparaison. * Tl ne doit pas croire qu’au magasin 1 mauvaise equate d’une image est due 4 un défaut d’ajustement, et que tout ira bien quand le télé- couleur sera chez lui. Quand un récepteur est en montre, il doit étre réglé. Le vendeur doit avoir une bonne antenne pour que l’appareil fonction- ne au mieux. S’il rechigne A montrer sa marchandise 4. son avantage, il lésinera sur le service aprés vente. L’acheteur doit faire régler son appareil dans sa maison. Certains vendeurs effectuent les réglages avant de livrer' le télécouleur, mais il faut savoir que le transport dé- régle parfois certains ajus- tements délicats. D’autres vendeurs envoient un technicien pour le régla- ge 4 domicile, mais ce n’est pas la régle. Le prix d’achat administratif : II, LE SOLEIL, 7 AVRIL 1972 Le Soleil, anciennement Le Soleil de Vancouver, fondé en 1968, est un journal indépendant publié chaque semaine par Le Soleil de Colombie Ltée, Case Postale 8190, Bureau L, Vancouver 14, C.-B. ur-Rédacteur en chef: HEBDOS DU CANADA [ie B ee a -inclut parfois le codt d’un tel service 4 domicile, mais} © certains vendeurs exigent un supplément pour ce travail. Les différentes piéces du télécouleur sont garanties pour une durée plus ou moins longue. Ilestnécessaire d’é- claircir ces points impor- tants. Dans certains cas, le fabricant tient compte de l’age de l’appareil et ne cré- dite qu’un certain pourcen- tage du prix de la piéce devenue defectueuse. D’au- tre part, les frais de main- d’oeuvre pour le remplace- ment de la piéce sont géné- ralement 4 la charge de l’a- cheteur. En conclusion, 1’au- teur de l’article déclare;‘L’ acheteur ne doit pas se contenter de garanties ver- bales et doit insister pour les obtenir par écrit.’ Téle: 266-9422 Robert Bennett Roger: ‘Dufrane A.A. Hards Ladislas Kardos Jennifer Lulham Carmen Primeau Jean Riou Emma Thibodeau