A) EBA) RD) EY) OB REL) GEO) EEE << L’ALOUEST Journal numéro 2 publié par Vendredi 13 Janvier 1978 LA TROUPE DE LA SEIZIEME 112, Hastings Ouest,, Vancouver pour les piéces: “IL Y AURA UN JOUR L’ETOILE DU RIRE” et “DU CHAMPAGNE POUR THERESE” Nous tenons a remercier chaleureusement pour leur soutien et leur collaboration avec la troupe: Le Centre Culturel Colombien Le Comité Culturel des F.H.Q. La Fédération des Franco-Colombiens La Francophonie and You Le Secrétariat d’Etat Le Soleil de Colombie Et tout particuliérement ceux de lextérieur de Vancouver qui nous ont organisé la tournée dans les provinces. EDITORIAL Il y aura un jour |’étoile du rire Suspendue quelque part entre la lune et la nuit Pour la visiter, les voyageurs viendront de toutes les galaxies. Ils viendront écouter les rires Qui pour eux, Ne sont que des souvenirs “Tl y aura un Jour 1|’Etoile du Rire” ou “Du Champagne pour Thérése”? Le choix n’est plus a faire. En effet, la Troupe de la Seiziéme part en tournée . nationale le 21 Janvier pour présenter cette piéce pour enfants (L’Etoile du Rire)-a nos petits amis des autres provinces. De la Colombie-Britannique aux cétes de l’Atlantique, nous avons hate de vous rencontrer. Venez nombreux! Sonoman et les Moches ont besoin de vous. Le champagne étant réservé aux occasions de fétes, nous avons décidé de faire un entracte pétillant les 18, 14 et 15 Janvier, 4 Vancouver, avant de partir’ en tournée. Une piéce de théatre a vous faire penser, des chansons, des danses, une mise-en-scéne originale, des acteurs enthousiastes, tous les ingrédients d’une piéce réussie. Nous sommes fiers de la partager avec vous. Aprés tout, si nous sommes 14a, c’est grace a vous! “Du Champagne pour Thérése”, c’est notre facon de vous remercier. LA TROUPE DE LA SEIZIEME De la neige, de la pluie, ou du champagne pour Sylvie? % x Moi, je ne comprends tou- BOSE 0-0 SRRR- (0 CFD) TP () 0) encore moins, ou pas du ¥ jours pas pourquoi, quand il neige 4 Vancouver, les gens se cachent sous un parapluie en priant pour la pluie!? Mais, ce que je comprends tout, c'est pourquoi ~moi je n’ai pas eu de champagne, pis Thérése, elle, elle ena eu... c'est pas juste... Sylvie EN VEDETTE VANCOUVER Aux derniéres nouvel- les, Huguette Lacourse (a gauche) a passé de la tragé- die au tragi-comique. Tran- sition sans histoire qu'elle a _célébrée a grande coupe de champagne. Espérons qu’il ne lui montera pas 4 la téte. André L’Ecuyer n’aime pas le champagne. Les pionniers On ne peut parler de théatre francophone en C.B. sans parler de la Troupe Moliére “Je souhaite bonne chance ala Troupe de la 16iéme car je sais combien il est difficile pour une troupe théatrale de conserver son indépendance Du Champagne pour Thérése D Auteur: FRANK DUVAL Mise-en-scéne: MAURICE MELOCHE S Décors: MARIO BELISLE T et ANDRE LECUYER R Costumes: JOHANNE PAQUIN et CHRISTIANE MARTEL “Comédiens: Adam: PIERRE DESJARDINS Mile Durand: SYLVIE FORTIER Eve: HUGUETTE LACOURSE Cain: ROBERT POIRIER Le core avec aisance tous ses compétiteurs lors de la der- niére course de bolides a -injection qui s’est tenue rue Davie 4 Vancouver. Robert Poirier distance en-_ Diable: ANDRE UMBRIACO tout en tachant de plaire a son public.” Celle qui parle le fait par expérience. Mme Blanche Lambert fut directrice artis- tique pendant dix-huit ans. de la premiére et longtemps seule troupe théatrale fran- caise 4 Vancouver. Pour ceux de ma génération, et méme celle d’avant, qui ne connaissent la troupe que de nom, il est bon de mention- ner que la Troupe Moliére de Vancouver, au cours de ses -vingt années d’existence, a mis en scéne une quinzaine- de piéces majeures, classi- ques et populaires, ainsi qu'une trentaine de piéces a un acte. Parmi les deux cents (200) comédiens qui sont montés sur les planches durant ces années, au moins un, Elie Savoie, a fait carrié- re dans le domaine artisti- que, alors que plusieurs autres, dont Jacques Baillaut, Suzanne Boisvert et Gaston Robinson, se sont attirés les éloges de la presse aussi bien anglopho- ne que francophone. Il faut dire que la troupe, d’abord un simple club dra- matique du Cercle Cana- dien Francais de Vancouver, qui fut mis sur pied en 1946, a vite atteint un niveau d’excellence qui lui mérita des mentions dans les cinq. festivals régionaux de piéces aun acte auxquels elle parti- cipa et lui valut de présenter la piéce ‘‘Zone” de Marcel Dubé au festival national d’Art Dramatique de 1960. L’expérience professionnelle acquise antérieurement 4 la création de la troupe par la directrice artistique et par undes comédiens - fonda- teurs, Dr G. Robinson, a sans aucun doute contribué au succés de celle-ci. Mais il y aurait beaucoup plus que cela a dire sur les raisons qui firent exister cette troupe d’amateurs pen- dant prés de deux décennies. Entre autres, la constatation que le dynamisme qui |’a animée fut lié de trés prés 4 celui qui soufflait dans toute la communauté. Ce fut I’épo- que ou les paroisses cana- diennes-francaises se fondé- rent, ou les églises et écoles se construisirent et ot les francophones se munirent de structures. Dés lors, il n’est pas étonnant que la dispa- rition de la troupe ait coinci- dé avec un ralentissement général de |’énergie-dans la communauté. Epuisement qui s’étira puisque ce ne fut que dix ans plus tard, en 1973/done, qu’un nouvel élan théatral émergea. Cette fois encore, c’est sous les auspices de la Fédé- . ration canadienne-francaise de la C.-B., dans le cadre d'un atelier théatral organi- } sé par le comité culturel que “le feu qui couvait sous les cendres” s’alluma. En effet, le succés de la piéce “Les Belles Soeurs” montée par les participants(tes) 4 cet atelier fut si vif qu'il les incita 4 former une troupe qui prit le nom de “Troupe de la 16iéme”. La suite est encore fraiche dans nos mémoires: les hauts et les bas de la troupe aux prises avec un manque d’argent et de ressources hu- _ maines. Tout comme la Troupe Moliére jadis, le roulement des comédiens fut longtemps trés rapide et ceci jusqu’a récemment, alors qu'une certaine stabilité et une nouvelle maturité sem- blent désormais marquer la troupe. De l’avis de Mme Lambert, la décision de la troupe de présenter des piéces pour enfants est une excellente idée. Si l’ancienne directrice artistique a un message a lancer aux mem- bres de la jeune troupe c’est celui de travailler a élargir ses cadres en tachant de rejoindre le plus de groupes possible, anglophones, fran- cophones, jeunes et vieux. Cela, bien str, en proté- _ geant son autonomie tout en prenant en considération les goits du public “car il ne faut jamais insulter son au- dience”. Est-ce qu’il n’y a pas contradiction? “Peut - étre” répond-elle. “Mais c’est cela le théatre. C’est pour cela qu'il faut étre mordu pour en faire. C’est pour cela que je leur dis BONNE CHAN- CE!!!” \ La Troupe dela X “Du Champa; Thérés 13, 14 et 15 Janvi au théatre “Actors 280, Cordova Est Prix d’entrée