La Fédération des Franco-Colombiens Vancouver, le 15 mars 1990 MOT DE LA PRESIDENTE Pendant le mois qui s’est si rapidement écoulé depuis le dernier numéro du Trait d’union, l’Accord du Lac Meech et la crise linguistique ont dominé l’échiquier politique en Colombie-Britannique, tout comme celui de la scéne nationale. La Fédération a pris position de facon claire et précise, et lors du Conseil National des Présidentes et Présidents de la Fédération des Francophones Hors Québec 4 Winnipeg, et lors de notre Conseil provincial a Vancouver. Nous avons demandé la mise sur pied d’un processus permettant de traiter des questions d’importance nationale soulevées depuis la signature de l’entente par les onze premiers ministres en juin 1987 et avons accordé notre appui a l’Accord. En ce qui a trait a la crise linguistique, nous avons reconnu le danger que posaient des groupes tel I’A.P.E.C. (Alliance for the Preservation of English in Canada) pour Il’unité cana- dienne et la nature méme du pays. Il est clair que nous devons contrer la campagne de désinformation menée par 1’A.P.E.C. au sujet du bilin- guisme, des programmes d’immersion et de la fran- cophonie en général. Quand 1’A.P.E.C. qualifie la langue et la culture francaise de langue et culture étrangéres en Colombie-Britannique, quand I’A.P.E.C. compare la francophonie canadienne au virus du sida, quand VYA.P.E.C. nous dit qu’ils n’ont aucune objection a l'utilisation du frangais a la maison et au Québec, il n’est plus temps de réagir, il faut aller plus loin. I] nous faut saisir toute occasion pour dénoncer ce message odieux et susciter chez nos leaders politiques et le public en général la manifestation publique et immédiate de V'inacceptabilité de ce genre de propos haineux. Nous avons relevé le défi. Les rencontres avec des groupes alliés se multiplient, nous sommes présents dans la presse écrite et électronique. Jamais plus on ne pourra dire «Il n’y a pas de place en Colombie- Britannique pour le francais» - on dira plutdt «II n’y pas de place en Colombie-Britannique pour I’intolérance!» Marie Bourgeois SECTEUR DES COMMUNICATIONS Nouvel agent de communication La Fédération des Franco-Colombiens est heureuse d’accueillir le nouvel agent de communication qui est entré en fonction le 12 mars 1990. Monsieur Eric Gagnon a étudié a l’Université Laval en Relations Industrielles et en Administration des Affaires. Par la suite, il a ceuvré 4 Québec dans le domaine de l'imprimerie et des communications dans le secteur privé. C’est donc avec le plus grand plaisir que nous lui souhaitons la bienvenue dans l’équipe de la F.F.C. Eric est chargé d’organiser, de planifier et d’assumer l'ensemble des activités reliées aux communications de la Fédération. La fonction de communication vise aussi l‘établissement et le maintien des liens entre la F.F.C, ses clientéles et les media. Rogers Cable et TV5 j Suite 4 notre intervention auprés de monsieur Keith Spicer, président du C.R.T.C., nous avons appris que le Conseil encourage les cablodistributeurs hors Québec a distribuer des services tel que TV5 au service de base. Contrairement 4 ce qui nous avait été-indiqué lors de notre rencontre avec le service de la commercialisation de la région de l'Ouest de Rogers Cable, il n’y aurait pas de «problémes techniques» mais Rogers ne pourrait distribuer le service de TVS sans annuler la distribution d’un autre service présentement diffusé. Par contre, certains travaux visant 4 améliorer la qualité de service seraient entrepris et Rogers devrait nous indiquer quand ces travaux de réfection seraient terminés. Il faut noter que le C.R.T.C. ne s’ingére pas au chapitre de la gestion _ interne de ses titulaires et qu’il ne peut qu’user de son influence pour améliorer les services des cablodistribu- teurs. Il nous faut donc patienter et continuer notre campagne de sensibilisation auprés de Rogers Cable. SECTEUR POLITIQUE Le programme de contestation judiciaire La directrice générale, Yseult Friolet et I’analyste politi- que, Jacqueline Mallet, ont assisté a la conférence nationale sur les droits linguistiques organisée par le Programme de Contestation Judiciaire 4 Winnipeg, les 2, 3 et 4 mars 1990. La présidente de I’Association des Parents du Programme Cadre, Martine Galibois-Barss, participait également a cet événement. L’objectif priori- taire a l’ordre du jour était de discuter des tendances et des nouveaux critéres du programme ainsi que du réle des groupes intéressés. Des discussions ont donc été 853, rue Richards, bureau 104, Vancouver (C.-B.) V6B 3B4 (604) 669-5264