-raisonnement, 6 Le Sele de Colembie, vendredi 14 mai 1982 Frangais ~ .@ l'Université La S.E.F.H.Q. réclame I'in- tervention de M. Trudeau . Plus de trois mois se sont écoulés depuis que la Société de l’Education francaise hors du Québec adressait au mi- nistre des finances MacKa- chen sarequéte du 21 décem- bre 1981 pour subordonner les subventions fédérales au rétablissement du frangais dans l'enseignement supé- rieur. De la démarche entreprise, une chose reste certaine: c'est l'intérét suscité parmi les députés et ministres de la Chambre des Communes, comme I'attestent le volumi- neux courrier que nous avons regu et le nombre d’adhé- sions a notre société. On aurait aimé voir ce bel enthousiasme se communi- quer aux principaux intéres- sés, 4 savoir: M. MacEachen, ministre des finances, et Gerald Regan, secrétaire d’é- tat dont nous avions sollicité Yappui. n ne saurait sous-estimer Yimportance de l’enjeu, si l'on songe que le rétablisse- ment du frangais 4 l'Universi- té permettrait de produire dans quelques années la ‘premiére promotion de diplé- més bilingues dont le gouver- nement fédéral et la nation ont tant besoins. On s’expli- que donc mal qu’au début du mois de mars 1982, M. Regan soit sorti de son long silence pour nous refuser son aide sous prétexte que “le gouver- nement fédéral n’est pas en ‘mesure de dicter aux établis- d’enseignement ndaire les matiéres qui doivent y étre ensei- gnées”. Ce qui revient a sements -accepter intégralement la réciproque de ce curieux c’est-a-dire ue “le gouvernement de chaque rovince est en mesu- re de dicter aux établisse- ments d’enseignement post- ’ ‘gecondaire les matiéres: qui ime doivent pas étre ensei- gnées”, causant ainsi d’é- normes préjudices au gou- vernement pour ne ~ pas dire & la nation tout entiére. dans les universités ect oem a gemen iates de la part du excellent mathématicien, ce dernier pourrait calculer en un temps record le nombre de millards de dollars qui ont été perdus sans retour a -taison de 250 millions de du Pro Programme Fédéral de Développement du Bilinguis- me it pu étre épargnée chaque anné si les universi- tés s'étaient mises a coopérer au MacEachen eut été abe lument justifié de pren des mesures comme celle que nous suggérions, s'il ne s’é- Réunion de La Société de I'Education francaise hors du Québec tiendra sa premiére réunion érale, samedi 15 mai 1982 Saint-Boniface. Cette séance marquera une étape dans la formation de la S.E.F.H.Q. qui a main- tenant trois filiales au Canada et qui compte des adhérents a travers tout le pays. Ce sera aussi le mo- tait décidé quinze jours aprés M. Regan et sur les conseils de ce dernier, de rejeter notre requéte. En fin de compte, le ministre des finan- ces nous donnait ce conseil: “Tl vous apparient d’effec- tuer les démarches nécessai- res a ce titre auprés des gouvernements provinciaux et des universités”. Il va de soi que la Société de l’Educa- tion frangaise hors du Qué- ibec n’a nullement ltintention d'interrompre la lutte qu'elle ‘a engagée il y a déja un certain temps pour fai rétablir le francais a 1’Uni- versité. Mais on s’étonne un peu que M. MacKachen ne soit pas mieux informé. En réalité, la demande que nous avons adressée au vice- premier ministre et ministre des finances ne représente ique l'un des épisodes d'une longue série de démarches, entrevues, articles, confé- rences, etc. destinée a faire triompher la vérité. Nous estimons que le sabotage méthodique du francais par les universités a provoqué une situation d’urgence qui n'est pas sans rappeler la crise de 1970, méme si le désastre financier et culturel d’aujourd’hui n’a pas |’inten- sité dramatiques des anciens jours. Dans notre dernier article, nous avons déja noté que le premier ministre admettait Je principe d'une “reconnais- sance des deux langues offi- cielles au postsecondaire”. On remarquera que M. Tru- deau appuyait sa déclaration au moyen de “nous voulons que”. Cette force d’expres- sion inusitée laisserait-elle présager des mesures excep- tionnelles? Dans les circons- tances actuelles, le premier ministre serait certainement trés avisé de recommander la création d'un réseau national d’universités bilingues a tra- vers le Canada. Certains parlementaires ayant suivi le scandale du frangais univer- sitaire depuis ses débuts lont déja proposé ainsi d’ail- leurs que la Société de l’Education francaise hors du Québec! A défaut de ces mesures énergiques, M. Trudeau pourra se rabattre sur les solutions proposées par MM. ‘MacEachen - Regan, c’est-a- dire les négociations avec les provinces, négociations qui s’annoncent d’autant plus problématiques que les uni- versités ont toujours reven- diqué a elles seules le fait d’avoir supprimé le frangais dans leurs établissements et qu’elles n’ont nullement 1'in- tention d'abandonner ce ‘privilége”. En tout état de cause, la parole revient au trés hono- rable Pierre Elliot Trudeau, premier ministre du Canada. André de Leyssac Président — de la .E).F.H.Q. Winnipeg, Manitoba la S.E.F.H.Q. ment de faire le point sur les activités passées — reporta- ges, démarches, enquétes, entrevues, etc. — qui ont été entreprises pour faire reva- loriser le frangais dans |'en- seignement supérieur depuis sa suppression des program- mes académiques en 1968 (Université du Manitoba) et en 1969 (Université de Winnipeg). LA PRIORITE Un nom ou une maladie: — Je m’appelle Mani- A la maftresse d’école touagué Deux Monta- qui lui demande son gnes Sans Verdure”’... nom, un petit indien ré- — Et comment I’épel- pond:. - les-tu? ~ _— Ben, madame...ma Trouvez votre adresse’ £ L’adresse d'un de nos abonnés est cachée dans les. pages du journal. Cherchez bien et s'il s'agit de votre adresse, appelez-nous. Vous gagnerez un ! billet de loterie provinciale et ‘peut-étre serez-vous l’heureux(se] futur[e) millionnai- La Fonction publique du Canada offre The Public Service of Canada is an equal opportunity employer des chances égales d’emploi a tous Lorsque deux véhicules approchent ou péne- trent sur une intersection de routes différentes approximativement au méme moment, et qu'il n’y a pas de panneaux de priorité, le conducteur d'un véhicule doit céder la priorité au véhicule qui se trouve sur sa droite. , Ceux qui ne respectent pas la loi s’exposent a une contravention ou méme a un accident. Nous nous préoccupons de votre sécurité; sae gene votre temps et soyez préparés pour Conseiller en assurance et en gestion des risques Traitement: $34,253 - $38,242 N° de réf.: 82-NCRSO-OC-DSS-AG-5066 (1762) Approvisionnements et services Canada _Direction de la politique d’approvisionnement Hull (Quebec) Fonctions Rendant compte au directeur général, Politique d’approvisionnement, agir, pour le compte du MAS et de ses clients, en qualité de conseiller et de coordonnateur national en matiére de programmes pour ce qui est de la gestion des risques et de questions d’assurance connexes, ainsi que des exigences obligatoires et discrétionnaires, afin de protéger le MAS et ses organismes clients contre toute responsabilité, perte et(ou) litige; élaborer, pour fins de recommandation aux cadres supérieurs du MAS, de ses ministies clients et des organismes centraux, les plans et stratégies ap- propriés en matiére de gestion de risques, les ob- jectifs primaires et secondaires, les probabilités de risques, les tendances et les développements, les méthodes d’approche et les options, les avantages du point de vue rentabilité et les régimes per- tinents d’assurance touchant les grands program- mes d’approvisionnement du gouvernement fédéral et ayant une importante valeur monétaire. Conditions de candidature Dipléme universitaire ou un agencement des facteurs études et formation ainsi que plusieurs années d’expérience dans le domaine de l'assurance. Expérience dans le domaine de l'assurance et une bonne connaissance de assurance maritime (coque, cargaison et nouvelle construction). : La connaissance de l'anglais est essentielle. N° d’autorisation: 312-105-019 Comment se porter candidat Envoyez votre demande d’emploi ou votre ~ curriculum vitae a: André Guillemette a l’adresse ci-dessous, Tél.: (613) 593-5311 ext 435 Date limite: Le 21 mai 1982 Conseillers en gestion Traitement: $35 000 - $40 000 N° de réf.: 82-NCRSO-OC-DSS-AG-1628 (1762) Approvisionnements et Services Bureau des conselillers en gestion Ottawa (Ontario) Nous invitons les candidatures a plusieurs postes au sein du Bureau des conseillers en gestion, Approvisionnements et Services Canada. Le Bureau est l’organisme central du gouvernement fédéral chargé d’offrir des services professionnels de consultation en gestion, moyennant rémunéra- tion. Sa clientéle sont les ministéres, organismes, conseils, commissions et sociétés de la couronne du gouvernement fédéral. On offre aux conseillers la possibilité de travailler 4 une grande variété de projets, dont plusieurs nécessitent des disciplines multiples. A l'occasion, le Bureau consulte des gouvernements provinciaux-et étrangers, ainsi que des organismes internationaux. 1. SYSTEMES D’INFORMATION DE GESTION Les taches se situent au niveau de la conception, de la réalisation, et de I’évaluation des systemes informatiques, et comprennent notamment la défini- ~ tion et I'analyse des besoins des clients, I’étude de praticabilité, l'analyse de rentabilité, et l'informatisa- tion du bureau. Les candidats démontreront une ~ expertise en informatique et une connaissance des problémes de gestion chez les clients. 2. SCIENCES DE LA GESTION ET ECONOMIQUE Les t&ches couvrent une vaste étendue des pro- blémes gouvernementaux incluant entre autres des _domaines tels que |'énergie, la gestion des ressources, la planification des transports, l'analyse du risque et la réglementation, et ce utilisant des disciplines telles que la science économique, la statistique, la recherche opérationnelle, la psychomathématique, de méme que d’autres sciences de la gestion. 3. METHODES ET COMMUNICATIONS Les taches sont reliées aux méthodes et aux systémes pour la gestion de_'exploitation, a la ges- tion administrative, 4 organisation industrielle, et la communication intégrée. : 4. ORGANISATION ET RESSOURCES HUMAINES Les taches sont reliées.a I'analyse, a la planifica- tion, a la réalisation et a la conception de l'organisation; a l'administration du personnel, y compris la communication, I'évaluation du rende- ment,.la planification des effectifs, et la rémunéra- tion. 5. DIVISION DES PROGRAMMES La formulation d’activités, de stratégie et de politi- que; la gestion de projets; et I’évaluation du rende- ment et de l'efficacité de programmes et de projets — gouvernementaux constituent des taches typiques. Conditions de candidature Les candidats auront plusieurs années d'expérience dans leur discipline, au moins un _ dipléme universitaire, et/ou une accréditation pro- fessionnelle reconnue, et, de préférence, de l'expérience dans le secteur privé, y compris com- me conseiller en gestion. lls doivent trés bien s’ex- primer oralement et par écrit, et pourront travailler efficacement avec les hauts fonctionnaires de la fonction publique. Tous les postes sont 4 Ottawa. Exigences linguistiques Pour certains postes la connaissance de l'anglais ou du francais est essentielle, pour d'autres la con- naissance de l'anglais et du francais est essen- tielle. La personne choisie exercera ses fonctions dans une importante mesure en frangais et en anglais. Les personnes bilingues et les personnes unilingues qui consentent a entreprendre la forma- tion linguistique et qui peuvent démontrer qu’elles ‘ont les aptitudes voulues pour devenir bilingues sont invitées a poser leur candidature. - ‘Veuillez faire parvenir votre curriculum vitae en précisant le(s) poste(s) qui vous intéresse(nt). N° d’autorisation: 312-112-005 Comment se porter candidat Envoyez votre demande d'emploi ou votre cur- riculum vitae a: André Guillemette, a l’adresse ci-dessous, (613) 593-5331 poste 435 Date limite: Le 21 mai 1982 Tout renseignement relatif a ces concours est disponible en frangais et peut-étre obtenu “en écrivant a cette adresse: Additional job information is available by writing to this address: Priére de toujours rappeler le numéro de référence approprié. Bureau de dotation de la région de la capitale nationale : Commission de la Fonction publique du Canada 300, avenue Laurier ouest, 16é étage, Ottawa (Ontario) K1A OM7 Canada