aucun membre du ement provisoirene | responsable des actes sndant lapériode de és (exécution de Scott). laliberté soit assurée re d’éducation dans les t quel’existence des onfessionnelles ues et protestantes soit , enfin qu’elles soient ionnées en fonction de ance de chaque groupe Opulation. rvention sricaine 10, des hommes 3S appartenant a age du Président in Grant, viennent offrir ames d’argent a Louis 1qu’il favorise|’annexion Oire canadien aux Etats-Unis. Malgréles promesses de bons traitements envers les Métis que lui font les Américains et malgréles problémes auxquels il fait face, il refuse detrahirles siens par une annexion. C’est sans doute pour celaqu’on l’appelle aujourd’hui le «Pére du Manitoba». Le «Manitoba Act» Au mois de juin 1870, la délégation envoyée a Ottawa par !e Gouvernement provisoire revient. Le curé Richot, membre de cette délégation, annonce que le gouvernement fédéral a adopté une loi signée parle gouverneur général John Young. Letextede cette loi qu’on appellera «Manitoba Act» annonce lacréation d’une nouvelle province: le Manitoba qui en langage Criesignifie «Dieux qui parlent». Les frontiéres de cette nouvelle province sont apeu prés celles déja existantes de|’Assiniboia. Quant alaterre de Rupert, elle forme un territoire dépendant de lajuridiction fédérale. Dans «l’Acte du Manitoba» on garantit aux Métis 1,400,000 acres de terres destinées aleurs enfants. L’acte stipule aussi que dorénavant l’Anglais et le Frangais sont: langues officielles du Manitoba. Les droits linguistiques des Francophones sont donc garantis dés 1870. Deplus, les écoles confessionnelles catholiques et protestantes jouiront d’uneplus grande liberté en matiére d’éducation. Le 15juillet 1870, laloi passe en vigueur et les pouvoirs sont transmis au Gouvernement provisoire. Malgré toute cette reconnaissance acquise envers son peuple Louis Riel est inquiet. C’est que«l’Actedu Manitoba» ne contient rien au sujet delademanded’amnistie faite parle Gouvernement provisoire (Louis Riel demandait qu’aucun membre du Gouvernement provisoirene soit.tenu responsable des événements passés en particulier lors del’exécution de Thomas Scott). Louis Riel redoute uneintervention _ militairedelapart du gouvernement fédéral. Refus de l’amnistie Exil volontaire de Louis Riel Au cours del’éte 1870, les sentiments anti-Riel se développent en Ontario et particuliérement a Toronto sous les pressions du «Canada First 34 Scott. L’exécution de Thomas . Movement». Mgr Taché et Louis Riel réalisent qu’il n'y aurani pardon, ni amnistie. Les Orangistes veulent vengerla mort de Thomas Scott. En Aoat 1870, des troupes fédérales sont envoyées aCollingwood pour une mission depaix, mais au mois d’aott suivant, sous le commandement du colonel Wolseley, les troupes entrent surleterritoire Métis. Riel s’exile aux Etats-Unis, mais il revient peu apres ala Riviére Rouge. Une réunion aalors lieu aSt-Norbert chezlecuré Ritchot. Laon décidede demander au président américain d’intervenir auprés de lareined’Angleterre pour qu'elle accorde une amnistie. C’est lejeune intellectuel O'Donoghue qui est envoyé en tant qu’émissaire du peuple Métis. Aprés le soulévement de 1869-1870 qui pousse le é Manitoba a se joindre a la Confédération, Louis Riel devient un homme traqué -.| dont la téte est mise a prix. | Pardeux fois, il sera élu aux Communes a Ottawa, mais ne pourra occuper son sidge. Réfugié aux Etats- Unis, il y travaille comme instituteur 4 I’6poque ou ses amis métis font une fois de plus appel a lui. | uleydo/d SIOW 3] aJINS |