eo de thane oes : la bande sur x mI di 1 Kamloops: 50 3 Victoria: 3et 8 Chilliwack: 14 Kelowna: 2 - Programme de la télévision francaise de ; aS x Prince George: 4 Terrace: 11 ; a e VOL.4 Ne 31 VENDREDI 28 NOVEMBRE 1980 Rad io-Ca nada Le jeudi 4 décembre “Tl est vivant... et il est bien Originaire du Manitoba, le chanteur Georges Lafléche est resté trois ans immobilisé a la suite d’un accident. A présent rétabli, il habite a4 Vancouver ou il co-anime une émission de radio. Il exprime sa joie de vivre, ses peines et ses espoirs. Les Beaux Dimanches Superstar le 30, 19h30 prouver. Variétés Es. Un entretien avec Donald Lautrec Donald Lautrec reste jeune parce qu'il vit le moment présent, oublie le passé et s‘inquiete raisonnablement de I‘avenir. Apres l’incroyable suc- ces de la série Donald Lautrec chaud qui avait fait de lui une idole des jeu- nes téléspectateurs, il affirmait a un journaliste: «Je garde un excellent souvenir de cette émission. C’était vraiment une innovation de l'image, du concept visuel. Mais le passé, c’est le passé. Il ne faut pas régres- ser.» ll y a sept ou huit ans de cela et Donald Lautrec n‘a pas changé. Au contraire. Lautrec 81 est la pour le Depuis tout ce temps Donald pensait a cette série que les téléspectateurs de Radio-Canada peuvent voir maintenant tous les lun- dis a 19h30: «ll y a bien longtemps que j’y pensais, que j’en parlais, mais ca ne débloquait jamais. Enfin cette année le projet se réalise et|’en suis tres fier.» A ceux qui demandent a Donald Lautrec le pourquoi et le comment de cette émission, il répond: «L’in- dustrie du disque est malade. Et je ne parle pas seulement de la notre, celle du Québec et du Canada; j’englobe dans le concept l’industrie du disque européenne et méme celle des Etats- Unis; on est porté a croire que ¢a Lautrec 81 le lundi, 19h30 marche sur des roulettes chez les Américains. Pas du tout; ils ressen- ‘tent le malaise eux aussi comme tous les autres. Parce qu’ils ont du mal a se,renouveler autant que nous. Et c’est ce que j’ai voulu faire avec Lautrec 81. Avec tous les moyens qu’on met a ma disposition, avec la collaboration des recherchistes et des réalisateurs duservice des Varié- tés de Radio-Canada, avec des équi- pes de techniciens expérimentés qui aiment la musique populaire, nous voulons «reniper, revamper, revalori- ser» l'industrie du disque chez nous. «Grace a cette série nous voulons redonner espoir et encouragement a nos compositeurs, nos auteurs, NOs interpretes, nos musiciens, nos créa- teurs, enfin, trop longtemps négli- gés. Nous voulons leur redonner le gout de la création, de l‘originalité, des chansons faites avec amour et humour, des trucs amusants, agréa- bles a entendre et pas forcement copiés sur ceux du voisin d’a cote ou de l'autre bord de |’Atlantique. «Pour réussir un spectacle pareil, | faut évidemment beaucoup d’ef- forts, un travail d’équipe incessant. Les recherchistes écoutent des cen- taines de chansons nouvelles avant d’en retenir une. Ensuite le réalisa- teur convoque I’interpréte qui refait la chanson avec nous jusqu’a ce que ce numéro s‘insére parfaitement dans |'émission... Vous me deman- dez ot je prends mes interpreétes: partout et pas forcément dans le cer- cle fermé des vedettes nationales ou internationales pas plus que dans la masse des débutants qui se cher- chent une carriére. Non, ce qui attire notre attention, qui nous met en éveil, c’est aussi bien une chanson de Diane Dufresne qu'une mélodie d'un tout jeune homme qui n'a jamais enregistré de sa vie. Et tout ca, indépendamment du palmares actuel. «Un autre but de la série, c'est de structurer des archives de la chan- son populaire au Québec. De telle sorte qu’en 1990, par exemple, si un réalisateur veut Savoir ce qui se faisait a la télévision cdté variétés en * 1981 iln‘aura qu’a visionner la cas- sette de son choix et il sera immédia- tement renseigné. «La réaction des téléspectateurs? En gros excellente. En tout premier lieu, les artistes, les musiciens et interprétes, car ce sont eux qui sont visés, ils sont tous ravis et ils nous \'ont dit ou écrit. Quant aux téléspec- tateurs mélomanes, ils ont été égale- ment tres nombreux a nous télépho- ner, nous écrire et nous dire de vive voix a quel point ils aiment l’émis- sion.» Ce qui n‘est pas étonnant quand on sait que Donald Lautrec a réussi avec ses réalisateurs, Ses Musiciens et ses techniciens a relever une sorte de défi qu'il s’était fixé lui-méme: «Sortir du moule de la télévision; faire de chaque émission un sac a surprises d‘oU sortent constamment du nouveau, de l’original, de l’inédit dans la présentation et le visuel.» Encore une fois, ce ne sera pas la premiére, ni la derniére. Donald Lau- trec démontre a tout le monde qu’il est un homme d’action méme s'il est aussi un artiste et supposement un réveur: ses réves, lui, il les matéria- lise. Aujourd’hui, comme en I2,41 pourrait répéter: «Quand les gens auront compris que nous vivons dans un monde éphémére ou tout ce qu'on utilise peut 6tre jeté ensuite par la fenétre, ils comprendront aussi que je ne veux pas étre un chanteur qu’on pourra jeter. Je suis ouvert a tout, je touche a tout, et quand je ne serai plus heureux dans quelque chose ou que ce ne sera plus appre- cié, je ferai autre chose. Je suis en médecine générale, polyvalent jus- qu’a la fin.» On sait maintenant qu’il l’a tou- jours été. Sa carriére est jalonnée de succes dans tous les domaines de l'art populaire, du cabaret a la télévi- sion en passant par la radio, le cinéma et méme le sport de specta- cle ou il a fait ses débuts quand il avait vingt ans. Propos recueillis par Fernand Coté Jean Lapointe Jacques Boulanger accueillera a Superstar, le dimanche 30 novem- bre a 19h30, un des artistes les plus talentueux, et pourtant le plus mo- deste, du Québec: le sympathique Jean Lapointe. Tout le monde aime Jean Lapoin- te: on |’aime comme artiste; on ‘aime aussi comme homme. Parce qu’il est bourré de talent; parce qu’il travaille d’arrache-pied; parce qu'il fait son métier a Ja perfection et aussi parce qu’il est d’une sensibilité extreme, d’‘une simplicité désar- mante et d’une modestie extréme- ment rare dans le milieu ou i! évolue. Aujourd’hui au pinacle de sa car- riere, reconnu non seulement chez nous mais aux USA, en France et ail- leurs en Europe, Jean Lapointe ne se considére pas pour autant comme un homme «arrivé». D’ailleurs, pour lui, un artiste n’est jamais arrive; il doit travailler sans cesse et toujours; on pourrait lui appliquer la célebre phrase: «le génie, c'est 1% d’inspi- ration et 99% de transpiration». Comme Piaf; comme Aznavour, comme tous les grands du specta- cle, Jean Lapointe se fie a son inspi- ration... un peu et puis il travaille énormément pour que la petite étin- celle devienne le feu sacré qui |’em- brasera et galvanisera les foules venues l’applaudir a la Place des Arts & Montréal, au Grand Théatre a Qué- bec, a |’Olympia.a Paris et, quand il voudra, sur une scéne de Broadway a New York ou sur le plateau d’une grande chaine de télévision améri- caine. Pour en arriver la il lui a fallu gravir les échelons un a un, essuyer bien des échecs et des contretemps, - subir les foudres de la critique sou- vent, le jugement hostile de la foule parfois et, a l'occasion, sa propre condamnation. On sait en effet que le plus impitoyable juge de Jean Lapointe, c'est encore Jean Lapointe. L’Heure de la revanche sonnera-t-elle? Le samedi 29 novembre & 20 heu- res, la Soirée du hockey présente, 4 la télévision de Radio-Canada, le match qui opposeta les North Stars du Minnesota aux Canadiens de Montréal en direct du Forum. Il faut prévoir que les hommes de Claude Ruel mettront une ardeur particuliére au jeu contre les North Stars qui les ont éliminés en quart de finale l'an dernier. L’équipe du Minnesota est jeune et équilibrée, alliant vitesse et robus- tesse, certes I’une des formations a surveiller au cours des prochaines années. Voila donc une partie qui devrait 6tre fort intéressante. La description en sera assurée par René Lecavalier en compagnie de |’analyste Gilles Tremblay; reporters: Richard Gar- neau et Lionel Duval; réalisateurs: Michel Quidoz et Jacques Primeau. —, | | | | | | |