Décembre 1967 \ colons venant du Bas-Canada que pour les indigénes de ces vallées. Rares sont les fem- mes qui ont accepté de braver ces distances inexplorées pour y rejoindre un fiancé, un époux. Les alliances avee les Indiennes sont done courantes. Nous n’avons done pas 4 nous arréter aux détails si ce n’est celui de contrd- ler 1’état social laissé par derriére. “C’est une toute différente échelle de va- leurs que nous aurons done a adopter! “Les échelles de valeurs que nous acceptons ne sont toujours que relatives. L’adaptation 4’ de nouvelles conditions de vie, vous saurez me le dire, est infiniment plus riche en décou- vertes des lois universelles que 1’orthodoxie des milieux ordonnés par la société. C’est pour cette raison qu’une fois missionnaire on reste missionnaire. Ce ne sont pas les épreuves phy- siques qui conditionnent cet attachement mais le bien & accomplir. Et cette conversation diit cesser car, de plus en plus, la mer était agitée. Chacun dit re- tourner & ses quartiers mais, de coeur, ils é- taient tous appuyés au bastingage, devinant ce que leur réservait le destin. Une journée ou deux plus tard ce fut l’en- trée triomphale au port du fort Victoria. Le gouverneur Douglas les attendait sur le quai, leur souhaita la bienvenue. Mais, ¢’était un gouverneur au front ridé. Un grand change- ment s’était opéré depuis quelques mois. La nouvelle de gisements abondants d’or sur J’ile et sur le Fraser avait attiré linvasion de tous les aventuriers de la céte jusqu’d la Basse- Californie. Des milliers d’itinérants qui n’at- tendaient que la prochaine occasion de traver- ser le détroit, bouleversaient le précaire équi- libre qui s’était instauré entre la population blanche et les autochtones. — a suivre — Pasnew LE PERE NOEL Dans la rue En bas Il y a un homme Il titube, a peine & trouver son équilibre A-t-il bu ou est-il malade? Il a un visage rouge Une longue barbe blanche Des cheveux fous abondants et blancs Il a pourtant Vair d’un bon vieux Un vieux du temps passé Tl ressemble & un Pére Noél Comme sur des albums C’est peut-étre lui Titubant de fatigue Aujourd’huj lendemain de Noél. Jean Van-Houtte L’APPEL page 7 Les chefs patissiers sérieux utilisent le RON_ CABANA pour arroser leurs \BANA i " SUPERIOR babas au rhum”! Cords Bibs Se . Phun Blane Les gens sérieux, eux aussi, Potent boivent l'exotique paren RON. CABANA LES DISTILLERIES MELCHERS LIMITEE Berthierville, Qué. Cette annonce n’est ni publiée ni exposée par la régie de contréle des alcools ou par le gouvernement de la Colombie-Britannique. PPRPPP PPA PAA AAA APAARARRRMNMM—IMM—EMrmrnrmnennwr”'’”®?