SOLUTION: AUTOUR DE L’AVORTEMENT L‘avortement est un sujet bralant d’actualité et chacun de donner son opinion. Donner une opinion c’est bien, cst suggérer. Mais I’imposer, faire la loi, décider pour les intéressées, c’est une autre affaire! ._ I nous semble toutefois qu’aucun de ces messieursque ce soit des dirigeants politiques ou religieux, que ce soit des maris, des amants, des péres, n‘a le droit de décider ce que la femme enceinte doit faire de ce qui sera ou ne sera pas, un enfant. Aucune femme non plus, d’ailleurs, n’a le droit de décider pour une autre. Seule, la personne concernée de- vrait avoir le privilége de suivre ce que lui dicteront non seulement sa conscience et ses idées, mais aussi sa situa- tion, sa santé, ete... Et quand nous parlons de santé, il ne s‘agit pas la seule- ment de la santé physique. L’état mental est également trés important et si une grossesse est imposée 4 une femme, sa santé mentale peut en étre tellement affectée qu’elle peut envisager de donner fin a ses jours. Mais sans vouloir aller aussi loin, nous sommes rendus 4 une époque ou la femme nest plus un objet dont on dispose, mais bien un étre hu- main capable de décider seul de la décision 4 prendre dans un tel cas de force majeure. Il y a bien sar les contraceptifs qui, s‘il sont bien em- ployés, peuvent venir au secours de milliers de femmes, et leur éviter ainsi le probleme de l’avortement. Malheureuse- ment pour quantité de femmes, ces contraceptifs sont cau-. ses de troubles et ne peuvent convenir. |! est donc fort pro- bable qu’un jour ou lautre, un acte tout 4 fait normal, ris- quera de provoquer une grossesse non désirée. Dans ce cas la c’est a la femme seule de prendre sa décision, si oul ou non, elle doit avoir recours a l’avortement. M. Samson dé wl mM Yank fous ne plomesse quis a fate e te Ly Comircn an Leadershen & Esperons que le prochain sera dans le méme style. IV, LE SOLEIL, 3 MARS 1972 issionne Comme dans tous les domaines, i! y aura des abus. Mais Jusqu‘ou iront ces abus? Car, enfin, une femme normak- ment constituée ne peut tout de méme pas envisager des avartements successifs sans risquer sa propre santé! Ce qui revient 2 dire que méme si l‘avortement est légalisé, aucune femme ne pourra trop en abuser et devra malgré tout pren- dre ses precautions, voire méme envisager de garder un en- eee si elle a déja subi cette “opération” a plusieurs repri- S. Par contre, il est un avantage trés important a souligner dans fa légalisation de lavortement, c’est que toutes les femmes pourront en profiter, quelques soient leurs revenus, alors qu’é présent, devant avoir recours 4 des cliniques pri- -vées, seules les femmes en ayant les mo yens, peuvent en pro- fiter. Et jusqu’ou une femme vraiment “mal prise” pour- rait-elle aller afin de pouvoir se faire avorter? LES GREVES Dés qu’un groupe de grévistes se remet au travail, un grou- pe de travailleurs se met en gréve. I/ n’est désormais plus une semaine, voire un jour, sans qu’on nous annonce une nouvelle gréve. Ou est le bobo? // est difficilement admissible, dans une société comme la nétre, que notre systéme économique ne fonctionne pas de facon un peu plus réguliére. Nos lois ouvriéres sont défini- vement défectueuses, puisque dans 4 peu prés tous les cas if n'y a pas moyen de trouver une solution rapide. Et dans quelque domaine que ce soit, le ralentissement du travail produit rapidement des effets déplorables dans toutes les couches de la société. Qu’attendent nos économistes pour trouver la solution a ce dilemme? Au départ il serait certainement bon délimi- ner un certain nombre d’intermédiaires entre patron et ou- vriers, de méme que tous les problémes et discussions qui ne sont pas directement liés au sujet de la gréve. Des quantités de représentants aussi bien du cété syndical que du cété patronal font perdre du temps et surtout de I’argent aux fervents de gréve, consacrant le plus clair de leur temps a tenter de déceler les pensées de ceux qui leur font face. De toute maniére, ces gréves ne sont que le reflet d’une course au trésor qui ne peut jamais se gagner. C’est un véri- table cercle vicieux qui se produit, alors que pour répondre a la demande d’augmentation de leur personnel, les employ- eurs augmentent les prix de leurs marchandises, ce qui aug- mente le coat de /a vie, ce qui fait que méme avec /es aug- mentations de salaire, le personnel ne suit plus. Notre socié- té doit absolument mettre sur pied un systéme qui mette fin 4 cette course inutile et onéreuse pour le pays. Dans chaque contrat de travail, entrent bien souvent des clauses qui n‘ont aucune relation avec I’exercice de /a pro- fession. A notre époque ou il faut agir vite, il serait bon d‘éliminer toutes ces clauses inutiles. On va jusqu’é se de- mander si les débats ne se prolongent pas délibérément, pour procurer de I’emploi a des professionnels de fa dis- cussion. ESS me eed —————— g=) BUTE COO) par Michel Bernard : — Salut Albert, comment va la famille? Dis-moi, as-tu lu la derniére nouvelle d’Ottawa? — Non, je ne lis que (Le nom de votre journal). De quo/ veux-tu parler? — Du mariage de Judy Lamarsh. — Pas possible, tu veux dire qu’elle a finalement trouvé un homme pour I’endurer le reste de ses jours? — Oui et de plus, je dois ajouter que je suis invité au Mariage. — Voyons Michel, tu veux rire. Ce n’est pas possible. — Je te jure Albert que je suis parmi la centaine d‘invités. — Je ne croyais pas qu ‘elle pouvait avoir tant d‘amis, c’est an’y rien comprendre. — Mais pourquoi? — Ecoute Michel, tout le monde sait que Judy Lamarsh ne se fait que des ennemis depuis qu’elle est connue. — Peut 6tre, mais c’est comme ¢a quand on a des relations. — Tu veux dire que tu as recu une invitation car elle te connait? — Oui mon vieux. — Pour l'amour du ciel, j’aimerais bien savoir si l'homme qu ‘elle épouse est un aveugle ou un fou. — Mais pas du tout, elle épousera Liberace. — Le pianiste? Quoi, tu connais quelques empéchements. au mariage? — Ce nest pas ce que je veux dire Michel, mais tu sais bien que Liberace n‘a jamais été réellement fort pour le sexe faible. — Peut-étre, mais leur binette se valent et tu sais bien que Liberace connait la musique. — Tu es méchant Michel. — Mais pas du tout. Elle ira bien avec ses chandelles. — Tu compares Mademoiselle Lamarsh a une chan- delle? — Disons que comme les chandelles de Liberace, elle brille et ne jette pas tellement de chaleur. — Mais Michel, une chose me tracasse. — Quoi encore? — Judy Lamarsh ne vivra certainement pas aux U.S. Elel désirera demeurer au Canada avec son mari. — Tu as raison Albert, il transportera ses pianos @ queue ici au Canada. — Bah! Une de plus ou une de moins. Les jésuites de respect OBeISSANCE ELOCTa A “AL invités a plus pour le pape Inquiet des critiques qui se multiplient contre le pape Paul VI. le général de la Compagnie de Jésus. Pierre Arrupe, leg 31.700 jésuites du sees freee