LE REVERBERE yy Mon _—aven- y ture a débuté lorsque j’é~ tais a la re~- cherche d’un emploi d’été au mois de mai. Je re- cherchais quelque chose de diffé- rent et de plaisant. J’avais besoin de changement et j’étais ouverte a toutes les opportunités. Lorsque j’ai entendu parler de Voffre d’emploi pour étudiant que La Société fran~- cophone de Victoria offrait en col- laboration avec La Société Radio Communautaire de Victoria, j’ai tout de suite sauté sur V’occasion. J'ai beaucoup d’expérience du cété administratif mais trés peu pour ne pas dire pas du tout du cété de la radio. J'ai tout de méme tenté ma chance et je suis contente de l’avoir fait. Dés le lendemain de mon en- trevue je commengais 4 travailler a temps plein pour 1I’été. Mon contrat consistait a aider avec les événe-~- ments culturels pendant le premier mois et aprés, j’allais travailler en majeure partie avec la radio com-~- munautaire francophone de Victo- ria au CILS FM 107.9. . Quelle belle expérience! J’ai eu ce que je souhaitais quelque chose de différent et de plaisant! Le premier mois consistait a communiquer avec les médias, faire la promotion des activités, m’occuper des béné- voles lors de l’événement de la St- Jean Baptiste et plus encore. C’était toutes des choses nouvelles qui étaient extrémement intéressantes a accomplir et combien différentes de ce que je suis habituée a faire! Et puis quoi de mieux que d’étre ac-~- 14 cueillie les bras ouverts par tous les employés ainsi que la direction. Aprés les activités de la Société francophone mes taches allaient changer du tout au tout. J’allais désormais travailler en majeure partie avec la radio communau-~ taire de Victoria. J’étais un peu ner- veuse car je n’avais jamais parlé a la radio mais, encore une fois, tous les gens de la radio communautaire ont été tellement gentils et patients avec moi. Ils m’ont appris tout ce que je devais savoir, ils m’ont fait confiance et ca, ca m’a donné des ailes pour faire mon émission heb- domadaire qui s’intitulait : Les peti- tes merveilles. Lors de la premiére émission j’étais stressée mais aprés quelques minu- tes, le stress était tombé un peu et la, je me suis rendue compte que j’étais vraiment chanceuse. A cha- que émission c’était un plaisir pour moi et non un travail. Je me suis beaucoup amusée et j’ai beaucoup appris. Bien stir, ce n’était pas par~ fait, j’ai fait des petites erreurs en parlant comme par exemple an- noncer du soleil mur 4 mur toute la nuit ou bien dire bonsoir au milieu de l’aprés-midi ou chercher un mot qui ne vient pas et dire en ondes : ben voyons! Il y en a beaucoup d’autres dont bafouiller sur les mots : probabilité de précipitation. Je vous lance le défi d’essayer de dire les mots probabilité de précipi- tation rapidement. Vous allez voir que ce n’est pas aussi facile que ca en a l’air! Tout compte fait, je crois que ces petites erreurs ont rendu mon émission encore plus vivante, jen suis certaine et j’espére qu’elles SEPTEMBRE 2009 Depuis 1941... ont fait sourire certains d’entre vous! Tout au long de mon contrat d’en~ viron trois mois, j’ai pu dire que j’étais contente de me lever le ma- tin pour aller travailler. A chaque jour j’avais hate de faire mon émis-~ sion en direct et j’en ai profité au maximum. J’ai vécu une expé- rience au combien enrichissante et intéressante. J’avais besoin de changement dans ma vie et j’ai été choyée avec l’emploi que j’ai eu a La Société francophone de Victoria et a la Société radio communau- taire de Victoria. Je me suis telle- ment amusée pendant tout I’été que jétais triste de terminer mon contrat a la fin du mois d’aoat. Cependant, je pars avec une ri- chesse qui ne s’achéte pas et un souvenir inoubliable autant de l’ex- périence que j’ai eu la chance de vivre, que des gens avec qui j’ai travaillé. Je souhaite a tout le monde de vivre une expérience comme celle-~ci au moins une fois dans sa vie et ce qui est bien, c’est que tout le monde en a la chance car la Société radio communautaire de Victoria et La Société franco~- phone de Victoria sont constam- ment a la recherche de bénévoles. Avant de terminer, j’aimerais re~ mercier tout spécialement Mon- sieur Philippe Mossman qui m’a enseigné tout ce que je devais sa- voir au sujet de la radio. Il est un atout trés important au sein de la Société radio communautaire de Victoria. Merci a tous pour ce bel été I! Jessie Caplette