ye -aty alton Sari Re EN . 8 ee Ris 2 Be ce Waa, peng ote, J ie a adlig, Une premiére - La premiére femme a étre nommée surintendante d’un parc historique national dans les deux provinces les plus a l’ouest du pays, entre- ra en fonction le 13 novem- bre a Fort Langley. : Dawn Morrow, 80 ans, originaire de Simcoe, Onta- rio, succéde au surintendant Gordon Gilroy qui se retire de Parcs Canada. Comme on le sait, Parcs Canada est Yagence du gouvernement fédéral en charge des pares nationaux et des parcs et monuments historiques du Canada. Dawn a fait ses études primaires et secondaires a Simcoe et a recu un B.A. de l'université McMaster, 4 Ha- milton, Ontario, en 1969. Avant d’entrer dans la fonc- tion publique en 1974, elle a travaillé auprés de l’enfance inadaptée, puis en tant que commis dans une banque. Elle a été superviseur de production de microfilms pour un éditeur de Toronto. ~ Plus récemment, elle était assistante éxécutive au dé- partement des Affaires in- diennes et du Nord a Ottawa. C’est son premier voyage dans l’ouest. Le parc historique natio- nal du Fort Langley est situé a Fort Langley, petit villa- ge sur la rive sud du Fra- ser, 4 25 milles, a l’est de Vancouver, C'est dans la “Grosse Mai- son” du pare que James Douglas, en 1858, a déclaré la Colombie-Britannique co- lonie de la Couronne. Participation? par Francois KUERBIS “Le parasite” était la piéce présentée par la troupe du théatre allemand. Il semble que la biére de l’Oktoberfest intéresse les quarante-mille canadiens-allemands de Van- couver plus que leur propre culture représentée par le théatre allemand. Trente personnes, dont la moitié anglophones ont as- sisté 4 la deuxiéme de trois présentations de la piéce “Le parasite” de Fredrich Schil- ler (1759-1805) au théAatre Métro. Si on se plaint que les franco-colombiens n’ont pas WCE AAT ES: TIO — Cae L Sl sscrssir. Invisible par Nicky BARBOUR [Suite] Wong le fixa, abasourdi. “Pour un mobile, voila un mobile! Avez-vous une idée de‘combien il laisse, Ties- sel?” —‘‘Non, mais il y avait cinquante mille dollars en ‘Bons d’Epargne du Canada dans le coffre. Le cinquiéme. de $50,000, ca fait un mini- mum de dix mille piastres chacun, on a assassiné pour moins... La banque ne m’ap- préciait pas du tout, tu sais; il y avait un officier a c6té de moi qui me surveillait tout le temps. En tout cas j’ai noté le nom et l’adresse de ses avoués, et je crois qu’on finira par nous laisser voir son compte en banque.” | —"De toute facon, le meur- trier n’est pas cette Marie. Dont il se méfiait? Plus j’y pense, plus c’est drdle, ce testament, Bernie.” —“On peut toujours y réflé- chir plus tard. Je présume que c’est cette femme-ci regarde, il y a trois photos d’elle dont une me choque, méme moi.” Le caporal les prit. “Dans un restaurant, je crois que jy suis allé. Sur la plage, et puis sur un lit, toute nue, et comme ¢a...! Il était beau?” —‘Non, mais son banquier était riche.” Ils rirent. “D’a- bord, il faudrait découvrir si les petits amis du bureau étaient au courant de ce _ testament. Veux-tu essay- . dépositions... le sens de la communauté, c’est pire avec les allemands- colombiens. Mais les gens absents ont manqué quelque chose de bien. C’était une piéce intelligente et bien présentée, sous la direction de Mme Wera-Wella Grotz, la femme du Vice-consul- d’Allemagne a Vancouver. Elle a traduit la piéce en anglais. Mme Grotz est pré- sidente de |l’Association du théatre multiculturel en Co- lombie-Britannique. I] faut reconnaitre le travail dur et diligent de Mme Grotz, sans laquelle’ il n'y antalt FP de Vind req Serniensie er?” —"Dans cette affaire; nous accumulons des négatives. Ils disent ‘non’, et aprés...?” —‘Ne sois pas pessimiste, Sunny. Ils ont bien dit ‘non” pour cette histoire de la pause-café, nous savions qu’ils mentaient, et pourtant nous les avons attrapés. Pas que ce soient des preuves d’innocence, mais je les crois a présent. Je t'assure, j’étais en colére! Mais on perd toujours du temps, |’assas- sinat semble, comment dire, eréer un climat qui fait mentir les gens. Ils sont 4 la salle d’attente?” —‘Oui, ils ont signé leurs Bernie?” —“Oui?” —‘Supposons que !’un d’eux, connaissant le testament, Vait tué pour sa part du gateau. C’est une somme, tu las dit. Et tout d’un coup on lui dit que les cinquante mille vont 4 quelqu’un d’au- tre et que lui il a gagné, je ne sais pas, cent dollars?” Bouchard y réfléchit, sou- riant au jeune caporal. “Il serait en colére.” —‘‘Au moins il réagirait. Avec un peu de chance il dirait ‘Non, parce que Ties- sel m’a laissé le cinquiéme’, —“Et le ministére de la Justice te donnerait une médaille, pour un procés facile 4 plaider. Essayons ton idée. Voyons. Tu le leur diras et moi je serai la a trier des papiers, je verrai leurs mains.” Ainsi, Wong mit les dépo- Les régimes fédéraux de sécurité de revenus pour les femmes Agées, les congés parentaux, la femme délin- quante, les stéréotypes fon- dés sur le sexe dans la publicité, le Bill C-51 (Code criminel), tels sont les sujets principaux qui seront traités a Saskatoon, du 28 au 25 octobre par les membres du Conseil consultatif canadien de la situation de la femme. Le Conseil, présidé par Mme Yvette Rousseau, vient d’accepter six nou- . veaux membres qui entrent en fonction immédiatement pour une période de trois ans: -Doris Anderson de To- ronto; auteur de livres 4 succés, ex-rédactrice en chef de “Chatelaine” et militante reconnue en faveur des droits de la femme. -Gaby Lasry de Montréal; vice-présidente de la Fédé- ration des Femmes du Qué- bec pour la région de Mont- réal et membre de la Wo- men’s Federation of Allied Jewish Services de Mont- réal. Elle prépare une mai- trise en linguistique a ]’Uni- versité de Montréal. -Iréne Fournier-Chabot, Ferland (Sask.); vice-prési- dente nationale de la Fédé- ration des femmes canadien- nes-francaises depuis 1973, ex-commissaire des Guides du Canada (région de l'Ouest canadien), -Dorothy Groves de Calga- ry; ex-présidente de la sec- tion locale de la Fédération canadienne des Femmes uni- versitaires ainsi que de la Calgary Birth Control Asso- ciation, infirmiére de profes- sion, membre actif du comité de la situation de la femme a Calgary. -Rhoda Witherly de Prin- ce Rupert (C.-B.); membre actif d’un groupe local appe- lé “Options for Women”, théatre allemand sur la céte ouest. Il y aura une phrase alle- mande qui exprime trés bien l'apathie des Canadiens-Alle- mands envers leur propre ‘ e Avis L’émission La Francophonie and You sera désormais diffusée, au canal 10 a Van- couver, le mercredi 4 19h30 [au lieu de 22h00]. L’émis- sion est réalisée par eseeet Demers. PRET T S sitions sur son bureau, et Bouchard se mit a des pape- rasseries quelconques. Le premier a étre introduit, c’était Lamy. Wong demanda en anglais, —“Vous étes monsieur La- my?” —‘“C’est moi.” —“Et vous savez que votre déposition sera éventuelle- ment utilisée devant un tri- bunal? Etes-vous tout-a-fait sir de tout ce que vous avez dit?” —“Ma foi - oui.” —‘Bon. Veuillez ne pas quit- ter la ville sans nous en informer. Vous pouvez par- tir.” Lamy, se détendant, se leva pour partir; Wong dit comme en arriére-pensée, “A propos, monsieur Lamy, on a découvert le testament de feu votre patron.” —“Ah, bon?” Il n’avait pas lair trés intéressé. —“Vous y étes mentionné. Vous recevrez cinquante dol- lars.” —‘Quel hypocrite! Je les mettrai dans le trone des pauvres, de la premiére église venue.” —“Ah? A votre guise. Par ici, s'il vous plait, ce couloir méne a la sortie - c’est plus direct que par la salle d’at- tente. Bonjour.” Lorsqu’il fut sorti, le capo- ral Wong leva les sourcils. Bouchard dit, ‘Non. Il est sympathique, hein? Ensui- te?” La personne — suivante était Marie Mancini. Aprés les formalités,. Wong: lui culture “Perlen vor die Saeue geworfen’. Ca veut dire littéralement, “Les per- les jetées parmi les co- chons”. _ Erratum Une erreur s'est glissée dans l'article intitulé “OUI” 4 un comité central (numéro du vendredi 6 octobre, en premiére page): c’est M. Hector Viens qui a été nommé trésorier, et non Mme Henriette Sévigny. apprenait que Je testament laissait $50,000 a Lamy et $500 a elle-méme. —‘Mais c’est merveilleux, ce brave monsieur Lamy! Il n’était done pas si mauvais, monsieur Tiessel. —“Non” trancha Bouchard, aprés son départ. ~ Cent dollars laissés 4 Julie Lebrun la firent rougir de plaisir. “Non”, décida 1|’Ins- pecteur. Rien pour elle, et trente mille 4 Pierre, ne surprit pas Réjeanne. —“Vieux maudit. Ca, c’est parce que je ne voulais pas passer une fin de semaine avec lui au Mexique, Noél passé.” Toujours “non” dit Bou- chard. Pierre Talbot n’en croyait pas ses oreilles, 4 entendre que Tiessel luj avait laissé cing cent dollars et une fortune 4 Mme Mancini. —Vrai? Et ben, Sacrement! Remarquez, il la respectait, dans la mesure ov il était capable de respecter quel- qu'un. Je suis bien heureux pour elle.” —‘Et vous? Qu’est-ce que vous ferez de votre argent?” —‘C’est-a-dire que, ah, “‘il rougit, “Je crois savoir que Mlle Lebrun aimerait bien revoir ses parents, et il y a des vols charter pas beau- coup plus dispendieux que ¢a, alors... Les témoins partis, le caporal dit “Ils ne savaient pas.” Ce n’était pas une question. | Le Soleil de Colombie, Vendredi 20 octobre 1978 _ 11. La situation de la femme chroniqueur indépendant a Radio-Canada dans le nord de la Colombie-Britannique. -Meeka Kilabuk Wilson de Pangnirtung (T.N.O.); ad- jointe exécutive du prési- dent de Inuit Tapirisat Cana- da,. ex-secrétaire-trésoriére de cet organisme, fondatrice d'une garderie a Frobisher Bay. Un second mandat a été confié aux membres’ sui- vants: Henry Karpus, To- ronto; Norrie Preston, Vic- toria (C.-B.); Ann Dea, Ed- monton et Doris Serne, Sas- katoon. COMMISSION CANADIENNE DES TRANSPORTS Avis d’audience publique Le Comité des transports par chemin de fer de la Commission canadienne des transports tiendra une audience publique le 20 novembre 1978, 4 Vancouver (C.-B.) aux fins d’entendre tous les témoignages suite a: - la requéte présentée par British Columbia Forest Products Limited, et autres, le 23 aofit 1977, en vertu de l'article 23 de la Loi nationale sur les transports, relativement aux taux de marchandises s’appliquant aux wagons complets ferroviaires de pate de bois acheminés de l'Ouest canadien vers des points situés aux Etats-Unis. Le Comité des transports par chemin de fer a déterminé que les appelantes avaient déposé une demande de prime abord bien fondée, et les appelantes, aussi bien que les intimés (la Compagnie des Chemins de fer Nationaux du Canada et Canadien Pacifique Limitée) ont accepté que les preuves littérales soient rédigées et distribuées a l’avance aux parties concernées de maniére 4a accélérer |'audience publique. L’audience s’ouvrira 4 10h, le lundi 20: novembre 1978 dans la salle Bayside de Bayshore Inn, 1601, West Georgia Street, Vancouver (C.-B.) J. d’ Avignon _ Comité des transports par chemin de fer roman policier —“Non; ou alors, ils sont des comédiens splendides. Bon. Alors il reste toujours le mobile du fiancé jaloux, a défaut du mari jaloux. Je pense 4 Lamy ou Talbot, pour leurs fiancées. Faites voir les dépositions... voila Lamy, c’est lui le plus ba- vard, il - oh, non! Non! Il me l’a dit ce matin, je n’ai pas fait attention - ca change tout; leur alibi tient.” —“Quoi?” —“Ecoute: ‘Monsieur Ties- sel n’est pas venu. II ne venait jamais, car il prenait toujours un petit déjefiner continental, café et crois- sant, en arrivant.’ Tu ne vois pas? Nous avons deviné mal, a cause de la température de son bureau. Les saucisses c’est a midi qu'il les a mangées. Done, il n’a pas été tué a dix heures et demie, mais a trois heures lors- quiils étaient tous au café. A moins qu’ils ne soient tous complices, ce que je ne crois pas un instant.” Ils étaient décontenancés. Aprés un long moment - “Pourtant - l’'autopsie?” —“Ce n’est pas une science exacte; la chaleur accélére la décomposition. I] faut re- commencer tout, chercher ailleurs.” —‘“Marie McDonald - ou les autres photos, ou une histoi- re en Suisse, ou -” —“Rien qu’ici, tu. sais com- bien de McDonalds ily aa Victoria?” —‘‘On ne sait méme.pas si elle est Miss ou Mrs, mariée ou non.” —‘Bien sir. C’est bien, bien décourageant.” Et, tout d’un coup, Bouchard se redressa: “Répéte ca!” —‘“On ne sait méme pas si elle est mariée ou non, Marie McDonald,” répéta, ahuri, le caporal. Et Bouchard ferma a demi les yeux et sortit comme inconsciemment un mince cigare d’une boite sur le bureau. Il se mit a le fumer, ses yeux gris au lointain. [A SUIVRE] Chers amis, aimables lec- ~ teurs et jolies lectrices du Soleil, vous savez a pré: E tout ce qu’a su a ce 1a le Sous-Inspecteur Bou- * chard, sur lidentité de las- sassin. A lui, il a fallu une demi-heure et deux cigares pour résoudre |’énigme; vous, vous avez une semaine devant vous. Aurez-vous de- viné le mystére, d’ici vendre- di prochain? Bonne chance! Nicky BARBOUR —L’homme se _ découvre quand il se mesure avec l’obstacle. [ Antoine de Saint- Exupéry] —Tout le monde se plaint de sa mémoire, et personne ne se plaint de son jugement. [La Rochefoucauld]