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Louis XVI (1754-1793).

La Révolution
Francaise

ll ft roi a vingt ans, régna
dix-sept ans et mourit
& trente-neuf ans.

Dans la vie, Louis XVI était
un costaud. II soulevait son
frére a bout de bras.

ll fat un mari indulgent
et le pére de quatre
enfants...

Liberté, égalité, fraternité

La Révolution Frangaisese
prolonge dix années durant, de
178941799. Ellelaisseune
trace profonde dans |histoirede
France, remplagant pourla
premiére fois le gouvernement
du roi par un gouvernement des
représentants du peuple,
proclamant l’égalité et laliberté
de tous les hommes, abolissant
l’esclavage aux Antilles,
proclamant l|’avenement d’une
nouvelle 6poque. Jusqu’a

donner un nouveau calendrier
aux Francais...

LaFranceest, alafin du XVIlle
siécle, lepays leplus peuplé
d'Europe. Elle compte 26
millions d’habitants, surtout
des paysans qui versent ladime
et les droits féodaux au clergé et
alanoblesse. Avec les
bourgeois, les marchands, les
artisans et les ouvriers, ils
forment le Tiers-Etat. Le
Tiers-Etat paie de lourds impéts

qui enrichissent les nobles et le
clergé (les reorésentants de
l’Eglise). Ces deux catégories
sociales disposent de
priviléges : elles ne doivent pas
payer d’impéts, par exemple. La
Révolution seral’effort du
Tiers-Etat, et surtout dela
bourgeoisie, pour affirmerla
liberté et |’Egalitédetous les
Francais.

Yee

Un évéque, dans son costume
de cérémonie pour les états
généraux. Son vétement d’appa-
rat est composé d’une aube de
dentelle blanche, d’une souta-
ne, d’un peo et d’un
chapeau, tous trois rouges.
Lors de la convocation de 1789,,
sur 291 députés du clergé, il y a

pss

yA cette époque, le roi de

ans
pas beaucoup d'argent et le roi
ne peut augmenter les impédts,
déjatrop lourds, quepaient les

paysans. Ses ministres veulent
faire payer des imp6ts aussi par

les privilégiés. Dés lors, les

juges du parlement de Paris, qui

sonteux-mémes des
privilegies, refusent cette

réforme financiére. Poursortir

de cette situation et trouver de
l’argent pour gouverner, le roi,
suivant les conseils de’son
ministre Necker, décide de
réunirles Etats Généraux. Au

début de 1789, des élections ont

lieu dans toutes les villes et les
villages de France pour

désignerles représentants aces

Etats Généraux.

208 curés, 47 évéques et 36)-

abbés.

A.

France est Louis XVI. L’Etat n’a

lO a :

L’ouverture des Etats Généraux, convoqués par Louis XVI
le 5 mai 1789. Les représentants des trois ordres, en tout
1200 personnes, se réunissent a l’Hétel des Menus-Plaisirs.

Le député de la noblesse, (ilsp

a

suite >

EES

sont 270), doit porter soit un
costume noir a parements d’or,
soit, comme ici, un costume de
couleurs. Le chapeau a plumes
et l’6pée font également partie
des signes de la noblesse. Les
trois ordres doivent respecter

(Marie-Antoinette (1755-1793). distractions, comme le prou-
Elle est autrichienne, née a vent ses toilettes recherchées.
Vienne et fille d’Empereur. Elle Mais ses excés de coquetterie
est jeune, insouciante, jolie et lui attireront progressivement
trés coquette. En France, ot une facheuse
elle est venue se marier, elle «dépensiére». Marie-Antoinette
souffre de l’«étiquette» trés montera sur l’6échafaud tout
stricte de la Cour. Elle se met comme son mari, en 1793.

réputation de

alors en quéte de toutes les

*~

Le peuple de Paris salt que |’Hdtel

ces coutumes vestimentaires, =
afin de bien marquer lak

différence entre eux.

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des Invalides est plein de fusils. Trente mille hommes s’y rendent dés l’aube. Le
régiment qui garde le dépdét a été mis en congé la nult méme. Le gouvereur voit sortir d'un soutervain autant d’armes que

' Vancouver et de !/’Alliance |

[RAYON OCIEUNESSE

l UE JOURNAL O85 MONE OL V2KG! Ane

Editeur: Jacques Baillaut
Rédacteur en chef: Patrice
Audifax
Journaliste-coopérant :
Pierre Sejournet
Recherche-rédaction :
Francine Brochu
Documentation: Jeanne
Baillaut

Composition: Suzanne
Bélanger

Administration: Nelly
Altherr

Avec la collaboration du |
Service Culturel du Consulat.
Général de France de.

Francaise de Vancouver. 1

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denvahisseurs qui sont tout heureux d’emporter cing canons. On crie déja: «A /a Bastille! A la Bastille! A la Bastille!»