i PRESENTATION DES FILMS DE BERGMAN A LA CINEMATHE QUE PACIFIQUE par Michel DION Par son homogénéité et ses thémes obsédants, 1’oeu- vre du cinéaste suédois INGMAR BERGMAN se taille une place de choix, aux premiers rangs de la production ciné- matographique contemporaine. Nés d’une thématique sim- ple - la symbiose Mort-Incommunicabilité -, ses films, parsemés d’archétypes, sont conduits d’un pas sQr, celui de cet équilibriste merveilleux qu’est BERGMAN. Dégagé du ‘‘suspense’”’ si cher aux cinéastes améri- cains, le scénario bergmanienne constitue qu’une longue interrogation qui restera sans réponse, et ce, en évi- tant habilement le gouffre du cinéma 4 thése. Le mysti- cisme y habite tel un feu réchauffant le coeur de l’hom- me. Cette démarche se situe bien dans la ligne de pensée moderne, résumée dans cette phrase de DOSTOIEVSKY - ‘*Si Dieu n’existe pas, tout est permis’’. Le ‘‘SEPTIEME SCEAU”’, présenté 4 la Cinémathéque PACIFIQUE, vendredi dernier, est sans contredit 1’une . des plus belles réussites du cinéaste. Le chevalier An- tonius Block cherchant 4 percer le secret de la mort ne percgoit que la souffrance d’une condamnée au bficher. Lui-méme, en sursis, jouant l’échéance sur un échi- quier face 4 la mort, il essaie désespérément d’éviter le mat inéluctable. Les archétypes sont lachés mais BERG- MAN connait la dose. Trois autres films d’INGMAR BERGMAN Seront pré- sentés 4 la CINEMATHEQUE PACIFIQUE: THE MAGI- CIAN , WINTERLIGHT et WILD STRAWBERRIES. Ce dernier est d’ailleurs A ne rater sous aucun prétexte. Le rdle principal de ce film est tenu par VICTOR SJOS- TROM, ce grand réalisateur suédois du cinéma muet. La scéne Onirique du début se veut un hommage 4 -Sjostrom, de par sa forme empruntée au cinéma muet expressionniste. Mais, plus qu’un hommage, elle demeure un grand moment du cinéma. Fait A noter: Il est A déplorer que, dans une salle se voulant de ‘‘répertoire’’, on se permet une si lamentable qualité de projection. Il est fort désagréable de voir l’ex- trémité de la trame sonore se balader impunément sur le cOté de l’image (dQ 4 un mauvais ajustement du masque de fenétre). De méme, une négligence dans l’engagement du film nous a valu, pendant quelques instants, une audi- tion de sons totalement distordus. Finalement, la luminosite des lampes de projec- teurs (16 mm.) était nettement insuffisante et ce, sur un film de dimensions 1;1.33. Qu’est-ce que ga aurait été sur un format cinémascope! ! ! Et le respect som- meillait.... ARIELE MARINIE Depuis 2 mois, les lecteurs de ‘*La.Gazettee..des Arts’’ ont sans doute remarqué et apprécié le travail d’Arié- Puisque lors de ses voyages son principal intérét est d’é- crire, elle fait un peu de tout pour vivre: écrit quelques articles pour L’équipe de graphistes de ‘¢La Maison de la Parole’’, responsables de ce cahier artistique et culturel remer- cie Mlle Marinie de sa par- Surtout elle en ticipation A la ‘‘Gazette’’ et aimerait. vous la faire connaftre d’une facon plus personnelle. Cette premiére pageestcon- Née le 27 mars 1952 a sacrée regulitrement A un Paris, elle obtint en 1970 artiste colombien, .c’est-a- son baccalauréat. Encore conduite A ‘‘La Gazette des dire par un apercgu de sa trés jeune comme vous pou- Arts’” et nous esperons tous biographie, la critique de son vez le constater, son esprit qu’Ariéle restera Byec neue oeuvre et des appréciations de recherche qui explique § au moins jusqu’a la fin’ de personnelles d’Ariéle 4 tra- en quelque sorte son talent 1’été. - vers Vartiste lui-méme, I’ journalistique 1’a amenée 4 oeuvre et la galerie od il voyager en Scandinavie et a expose. travers le Canada de 1972 4 1974. les journauxtels critiques de théatre pour le Soleil de Québec. Elle s’arréte quel- ques semaines dans un en- droit, quelques mois dans l’autre et repart. Ceci l’a le Marinie, rédactrice per- manente de la premiére pa- sede _ “La. Gazette?’. France et de l’Italy. © COMMUNIQUER , C’EST AUSS? SOLLABORER.. La semaine derniére, plu- sieurs personne se sont ré- unies 4 ‘‘La Maison de la Parole’? pour aider M. Pi- olat, directeur du Soleil de Colombie A adresser et 4 emballer les journaux. Ce-_ cis’est fait trés rapidement et dans un atmosphére trés agréable. *Le 28 et 29 juin. MAIN- THE MEASURE OF ALL THINGS. Le passé classique et l’évaluation de Urbino et Mantua, centres de la Re- naissance. MAN AND THE SEA. Du 4 juin “au 3 septembre, une trés intéressante expo- sition de peinture et de pho- tographie présentera deux artistes talentueux: Alex Lind et Lennart Nilsson. LIND, le fameux internatio- nal peintre danois sillonna les mers pendant plusieurs années et un intense lien s’établit entre lui-méme et CE AND REALITY. Buts et la mer. Son exceptionnel aspirations de la derniére talent réussit A exprimer ce période de l’Empire de la lien Centennial Museum ET LE. Planetarium — “Le 14. et. 15; juin a HE GREAT THAW. Le réveil des civilisations européen- nes au cours du 12e siécle* 4 partir de l’Abbaye de Ciu- ny A la Cathédrale de Char- tres. *Le 21 et 22 juin. ROMAN- -Faisant suite 4 ce résultat, invite donc la’ population). francophone 4 participer au Soleil de Colombie et 4 la : Gazette des Arts par des \ articles et quelqu’autre ai- de matérielle concernant le journal. Alors, si vous com- muniquez avec nous, nous -pourrons sfrement colla- borer Réjeane Taillon. ee ~« en » Ua ~ 2 = ee = — ye ~ oe : ew o oe a e es ee as @ e«@¢@F we ec se 8 fF we € eS a ee ee ee re” ad Ld vv ow ee ee 33 as VIDECGRAMMES pU QUEBEC ET DE LA FRANCE de judi a 22 hrer. onl wiuarlr CIom -Lam 6942