Tg? Le coin des philatélistes Emission d'un timbre consa- cré a la fondatrice des soeurs Grises OTTAWA--L’honorable J. Gilles Lamontagne, ministre des Postes, a annoncé que les Postes canadiennes é- mettront le 21 septembre prochain un timbre comme- moratif consacré a Mere Marguerite d’Youville, fon- datrice de la congrégation des Soeurs de la Charité, eonnues aussi sous le nom de Soeurs Grises. wwwwwwewwvtuoww ~~ oa aii LAL AAA LAAAA AA Le timbre, dans les tons de bleu et or, représente Vere Marguerite d'Youville en priére au_premier plan, et des pauvres de Montréal paisant a pleinés mains dans des barils de farine a Var- riere-plan. La Canadian Bank Note Company tirera 28,400,000 exemplaires du timbre de Ite. selon le procédé de lithographie en quatre cou- feurs. “La compassion de Mere 4Youville pour les malheurs d'autrui était telle qu'elle ivait entrepris de soigner tous les malheureux, les niuvres, les vieillards et les vhbandonneés. Elle n'a jamais refusé Taider quique ce soit’, a déclaré M. Lamontagne. “Ce sentiment anime encore au- iourd hui ses disciples. En effet, beaucoup daffligés se ‘ournent dabord vers les Soeurs Grises lorsqu'ils ont hesoin d'aide et de récon- ort” Marguerite d’Youville “La femme forte du Cana- da’, “Une femme de génie™: ee sont 1a deux des nom- hbreux hommages qu'on a rendus 4 Mere Marguerite VYouville, fondatrice de la eongrégation des Soeurs srises. Mére d'Youville, réputée your son ingéniosité et son sens des affaires, a dirigé sa “ommunauté avec une maes- ‘ria qui a fait lenvie de ses eontemporains masculins. Plus remarquables encore étaient sa piété et son deé- vouement envers les pau- vres, vertus qui l'ont guidée tout au long dune vie jalon- née d'épreuves. ; Qui aurait pu prévoir la -destinéede Marie-Margueri- te Dufrost de Lajemmerais, née dans une des familles les olus honorables de la Nou- velle-France, le 15 octobre 1791, a Varennes. lia mort de son pére, en 1708. réduit la fillette et les siens a la mendiciteé, Plus tard, elle épouse un - Marie-Reine-du-Monde homme négligent et dissipa- teur quis’adonne au trafic des fourrures et de I’alcool; aprés quelques années d'un mariage malheureux, 1’é- noux, Francois d'Youville, meurt, laissant Marguerite et ses deux fils criblés de dettes et dans la disgrace sociale. Les épreuves qu'elle tra- verse conduisent la pieuse Marguerite‘a chercher refu- ve dans la religion et les- oeuvres de charité. Cest 1insi qu’en 1737, elle fonde une petite communauté pour venir en aide aux pauvres et aux malades de la colonie. Le petit groupe est a neine forme qu'il est déja au centre d'une controverse: les capacités administratives éprouvées de Marguerite lui valent d’étre choisie pour remettre sur pied I’hdpital eénéeral de Montréal, qui urrive a peine a survivre. Nombreux sont ceux qui Sopposent alors a ce projet et cherchent a discréditer Marguerite et son groupe en ‘es accusant de toutes sortes de vilenies et notamment Vivrognerie, dou le surnom de “soeurs grises” qui leur fut donné. (Les soeurs en sont venues a conférer un “sachet de dignité a ce nom var le port dhabits gris, et “est avee respect quon les ippela par la suite les Soeurs Grises.) Apres neuf années d'ef- ‘orts, durant lesquelles elle doit braver Vopinion publi- que et surmonter mille é »reuves, Marguerite est en na nemmée administratrice fe Vh6pital. qui est alors en “illite. Les soeurs mettent tout «7 oeuvre pour recueillir des ‘onds; elles cousent pour les militaires et les marchands, “vbriquent des chandelles et des hosties pour les églises, ~ petit a petit, parvien- nent a créer une entreprise commerciale florissante. Elles exploitent une bou- langerie, une brasserie et une ferme: elles roulent le tabac en feuilles, fabriquent oft vendent des matériaux de construction, organisent des excursions pour le public. Elles agrandissent I"hdpi- ‘al, batissent une église et, en 1761, fondent uné maison nour les enfants-abandon- nés. la premiére en Améri- que du Nord. Aujourd’hui les Soeurs Grises ont des communautés en Ontario, au Manitoba, en Alberta, dans les Territoires du Nord-Ouest. en Pennsyl- vinie.au Massachusetts, et Hien entendu, au Québec. Mere d'Youville est morte iV Age de 70 ans a la suite dune attaque dapoplexie. S'appuyant sur les réalisa- tions extraordinaires qu'on ‘ni attribue et» sur la vie ompreinte de sainteté quel- ‘o a menée, le pape Jean XXII a prononce en 1959 sa héatifieation, étape — préce- dint Ja canonisation, Co theme sinspire d'un Syenement de la vie de Marguerite dYouville. Pendant la famine qui yrécéda lacchute de Mont dal en 1760, de la nourri ‘ure, alors introuvable dans vville, apparut mysteérieu- sement dans le réfectoire des soeurs. Celles-ci attri huérent cette manne a la foi nébranlable de la Mere VYouville dans la divine vrovidence. L’esprit de Te- yoque est admirablement eendu par Vartiste queéebe- enix Antoine Dumas dans cette pointure realisée selon ‘ine interpretation contem moraine du stvle baroque. M. Noamas est professeur aw yrogramme de Communica: “on graphique de luniversi- ‘e Laval, 4 Québec. Changement Les postes canadiennes mo- difient le calendrier d’émis- sion de timbres pour 1978 La date démission de cing timbres commémoratifs a été modifiée. Le timbre de 14¢. consacré ‘la fondatrice des Soeurs vrises, Mére d'Youville, sera émis le 21 septembre pro- chain, et non le 21 aofat, tel quil avait été annoncé pre- eédemment. L’honorable J. Gilles La- montagne, ministre des Pos- - tes, présidera la cérémonie officielle de lancement qui uura lieu a la cathédrale de Montréal, en présence de son Excellence le trés hono- rable Jules Léger, Gouver- neur général du Canada. Les quatres timbres de lie. consacrés aux moyens de transport des Inuits, qui devaient @tre émis le 21 septembre, ne seront mis en vente que le 27 septembre. Le choix du lieu de lance- ment de la série n’a pas encore été arrété. Par contre, les dates d’é- mission des timbres de Noél de 1978 et des quatre der- niecs timbres consacrés aux hateaux demeurent inchan- -; §ées.soit respectivement le 29 octobre et le 15 novem- bre prochain. —Il y aurait de quoi faire » bien des heureux avec tout le bonheur qui se perd en ce monde. [Lévis] —Dans le bonheur d'autrui, je cherche mon bonheur. [Corneille] —Il n'y a qu'un bonheur au monde: le bonheur des au- tres. [Alphonse Daudet] —Il n'y a qu'un homme heu- reux, c'est lhomme sans re- mords. [E. Langlois] —La musique, c’est du bruit qui pense. [Victor Hugo]. —S’aimer, ce n'est pas se regarder l'un l'autre; c’est regarder ensemble dans la méme direction. [Antoine de Saint-Exupéry]. Le Soleil de Colombie, Vendredi 25 aoat 1978 9 De gauche a droite: Yvon Thivierge, Lyne Paradis,. Jean-Claude Arluison, André Piolat et Claude Jean. Photo: Claude Jean Katimavik... [suite de la page 1 eonerétes dans un milieu de travail (ce que l’école n’en- seigne pas tres bien). L’école au sens tradition- nel n’existe pas pendant ces neuf mois; c’est une toute autre école qui propose des movens, des instruments, pur un travail concret. C'est un apprentissage pis lexpérience et le déve- loppement personnel. Nous reparlerons, la se- maine prochaine, du projet Katimavik, bre de l’équipe du “Soleil” va *tre appelé a faire de l'ani- mation pendant trois jours, dans le cadre d'un échange Francophone-Anglophone a ‘i Sooke (Ile de Vancouver). Nous connaitrons donc plus de détails sur les activités de ce groupe. Pour ceux qui sont cu- rieux, le bureau Régional est a Vancouver au 1956 Broad- way ouest, téléphone: 736- 8991. fem i= P= 8" ResmururyFancais_ pontieng Tél. 687-1418 751 rue Denman Vancouver, C.B. de F2h00 a 14! a 1430 et de 18h00 a 23h00 Dimanche de 17h00 a 22h00 nouveau venu se présente Mon nom, Claude JEAN. Arrivé a Vancouver en sep- tembre dernier, j'ai enseigné le francais a l’école Berlitz pendant huit mois. Le chan- gement pour moi est heu- reux. Me voila donc parmi !’é- quipe dynamique du “Soleil” ou je me promets bien de contribuer a la bonne mar- che du journal des franco- phones et francophiles. Emigré de France il y a une décennie, j'ai fait mes études dans la ville de Québec ou j'ai terminé mon BAC en Sociologie en 1977 a Vuniversité Laval. Jaime écrire et faire de la photo, c'est pourquoi je suis heureux de travailler pour un journal et surtout de participer activement a la vie de la francophonie ou il y a tant a faire. Préparer un journal cha- que semaine est une chose plus difficile qu'on peut le penser et une petite équipe comme la notre doit étre capable de remplir toutes les taches. Le “touche a tout” est la chose la plus importante pour donner vie a 20 pages du “Soleil”. J’en profite done pour vous présenter l’équipe: M. André Piolat, directeur- fondateur du journal; Jean- Claude Arluison, rédacteur; Lyne Paradis, secrétaire; Yvon Thivierge a la mise- en-pages et Claude Jean, rédaction et mise-en-pages. Tout le monde ici a sa chance de toucher au balai... et naturellement, chacun s‘efforce de vous rendre la fecauirg pins ‘agreable. puisquun mem- oud, A LIBRAIRIE - GALERIE -FRANGAISE: Leivres Di sques “Magazines: Cartes de VOCUX Lundi au samedi: 10h00 a 18h00 Jeudi et vendredi: 21h00 Dimanche: 12h00 a 18h00 Le dimanche, venez déguster un bon café, une gracieuseté du Bouquineur! 1222 ROBSON STREET VANCOUVER, B.C. 687-5936