Information Sécurité des Jeux olympiques d'hiver d'Albertville (France) Les gendarmes deja en piste Une délégation de I’Ecole supérieure de la gendarmerie nationale (ESGN) de Maison-Alfort (France) était récemment de passage a Vancouver. L’occasion d’aborder la sécurité des futurs Jeux olympiques d’hiver d’Albertville, qui sera, en effet, assurée, en partie, par la Gendarmerie nationale. Apprendre tout en tra- vaillant sur un cas concret: voila le réve de beaucoup d’étudiants. C’est pourtant la chance qu’ont eu les éléves de l’Ecole supé- rieure de la gendarmerie natio- nale (ESGN) qui, tout au long de leurs deux années de scolarité, ont planché sur un projet péda- gogique d’envergure: la sécurité des Jeux olympiques d’hiver d’Albertville (France). Etant entendu, comme le souligne le commandant de 1’E.S.G.N., le général Jean-Claude Marion, que «tous ces officiers seront inves- tis de hautes responsabilités pendant les Jeux.» En effet, en 1992, suite a un partage de compétences avec la police, la Gendarmerie natio- nale aura l’entiére responsabili- té de six des sept secteurs olym- piques. La particularité d’ Albert- ville étant de comprendre pas moins de 13 sites, ces derniers ont di étre regroupés en sec- teurs. A moins d’un an de 1’épreuve, le plan de sécurité est quasiment déja ficelé. «La phase d’ étude et de réflexion est achevée, nous avons déja lancé la phase d’ exécution,» explique lun des éléves, le lieutenant colonel Alain Buisson. C’est ainsi que les unités appelées a servir ont été désignées (3500 gendarmes au total) et le per- sonnel formé, notamment les skieurs. Reste qu’aucun détail n’a été laissé au hasard, comme le prouve le choix d’effectuer le voyage de fin d’études au Cana- da. Aprés Vancouver, la déléga- tion de l"ESGN devait, en effet, s’envoler pour Calgary qui a accueilli les Jeux d’hiver de 1988. Désireux de s’informer sur «/’ at- mosphere de cet événement mon- dial,» les gendarmes cherche- ‘ront également 4 savoir com- ment les responsables de la sécurité «ont concilié la néces- Saire rigueur d’ application et la souplesse liée au caractére de féte du sport,» pour reprendre les termes du lieutenant-colonel Janvier. L’éventail des problémes posés par une telle célébration est, il est vrai, trés large: de la sécurité des délégations d’ athlé- tes et personnalités importantes (visite de chefs d’Etat) a la ges- tion de la circulation - les gen- darmes avouent que 1’éclatement des sites leur a donné du fil a retordre -, en passant par les ren- seignements a donner aux per- sonnes en difficulté, sans ou- blier bien sir la lutte anti-terro- riste. Méme si sur ce demier point, l’officier Jean-Marie Pas- quereau précise: «C’ est le ris- que le plus dangereux, mais aussi le plus rare.» «Le spectre de Munich a disparu,» confirme le Général Marion. Les gendarmes devront, également, veiller au bon dérou- lement des épreuves. «Le climat de féte populaire est propice a certains débordements,» rappelle le lieutenant-colonel Gérard Samuel. Si la menace est bien loin de celle pesant surune com- pétition comme la Coupe du monde de football (soccer), le phénoméne d’hooliganisme n’est pas totalement exclu. Le maintien de la sécu- rité s’avére une téche d’autant L'Ecole supérieure de la gendarmerie nationale L’Ecole supérieure de la gendarmerie nationale (ESGN) a été créée en 1970 avec pour objectif de former les cadres supérieurs de la Gendarmerie nationale. Amenés a exercer des commandements importants et sélectionnés sur con- cours, les éléves qui ont tous le grade de lieutenant-colonel suivent un enseignement général (économie, histoire, scien- ces, langue, droit), des études militaires et de défense (stra- tégie, connaissance des autres armées) ainsi que des cours consacrés aux différents domaines d’intervention de la gen- darmerie. Située dans la banlieue parisienne au fort de Charenton, l’ESGN accorde une priorité a l’ouverture sur l’extérieur, sous la forme de stages dans des pays européens ou de voyage d’études comme celui effectué au Canada. F.L. plus difficile que Jeux olympi- ques ou pas, les traditionnels vacanciers-de février investi- ront comme d’habitude les sta- tions de sport d’hiver. Un der- nier élément loin d’étre négligé lorsque l’on aborde l’objectif a atteindre en matiére de sécurité: «/1 faut que la féte soit réussie sans que les vacanciers soient perturbés dans leurs loi- sirs, et ce quelles que soient les conditions météorologiques.» Rendez-vous est pris pour fé- vrier 1992. Francois Limoge La délégation de l'ESGN recue par le Consul général de F rance Vancouver, Bernard Ledun (costume clair). A gauche de ce der- nier, le général Marion, commandant de I'Ecole. Service canadien du renseignement de sécurité administration centrale 4 Ottawa. - 48 020 $ a 57 420 $ No de réf. 91CNR . ANALYSTE PRINCIPAL, LOGICIEL DE RESEAU - 48 020 $ 857 420$ No de réf. 91IBNR Le Service cherche des personnes trés motivées qui logiciels de réseau et d’unités centrales MVS et qui les exigences du poste et y satisfaire. 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Conseiller et Voici un poste fait sur mesure pour ceux et celles qui savent administrer des projets et qui ont des qualités Canadian Security Intelligence Service Le Service canadien du renseignement de sécurité est 4 la recherche de personnes grandement motivées et intéressées 4 poursuivre une carriére dans le domaine de |’informatique, a son PROGRAMMEUR DE SYSTEME MVS - 32 390 $ - 48 320$ No de réf. 91ENR La programmation constitue une carriére fort intéressante, et le Service invite donc les personnes dynamiques ayant au moins trois années d’expérience de la programmation des systémes MVS 4a présenter leur candidature a ce poste stimulant. Les candidats doivent savoir installer, adapter, mettre en service et maintenir toute une gamme de logiciels d’unités centrales MVS. OPERATIONS INFORMATIQUES - 28 780 $ 239 020 $ No de réf. 91FNR Le Service offre des possibilités d’avancement a ceux et celles qui ont l’expérience et la connaissance des opérations informatiques et de réseau. Cette expérience aura normalement été acquise aprés une a cing années de travail lié aux opérations d’ une unité centrale puissante. L’expérience des systémes pilotés par le progiciel MVS est considérée comme un atout. Parmi les postes offerts 4 divers niveaux, citons ceux d’opérateur subalterne de périphérique, de pupitreur ' principal de MVS et d’opérateur de réseau. Le Service offre la possibilité de faire carriére chez lui tout en ouvrant la voie 4 d’autres secteurs techniques de |’ organisation. logiciels des systtmes MVS. Si vous avez dirigé ou participé 4 toute une gamme de projets de soutien des défis, et si vous possédez une solide connaissance des systémes d’exploitation et des progiciels de bases de données et de gestion de transactions, vous étes préts Ceux et celles qui souhaitent soumettre leur candidature doivent faire parvenir leur curriculum vitae, en prenant soin d’indiquer clairement le poste demandé etle numéro de référence approprié, au plus tard le 21 juin 1991 a l’adresse suivante: Le Soleil de Colombie Boite 668 980 rue Main Vancouver, C.-B., V6A 2W3 Le Service.souscrit-au principe de l’équité en matiére d’emploi et encourage la participation de tous les Canadiens. Les renseignements personnels sont protégés en vertu de la Loi sur la protection des renseignements personnels. Ils seront versés dans le fichier des renseignements personnels SRS/P-PU-025. Canada Le Soleil de Colombie Vendredi 31 mai 1991