seprennent en main Je vous mets dans le bain; vous étes un jeune francophone, en plein mois d'octobre et vous aimeriez participer 4 des activités en fran< cais. Vous avez entendu parler de la F.J.C. et du stage de formation qu'elle donne au mois de novembrel979, prés de Vancouver. Vous vous dites: "Ha, enfin voila ma chanc< de faire quelque chose!" Mais voila, en méme temps vous Stes sceptique: "lNst-ce que j'ai 1'é- toffe d'un leader?" vous demandez—vous. Puis, dans un élan d'inspiration, vous décidez de vous} inscrire "pour voir" ee. C'est un peu dans ce contexte que se sont inscrits 32 participants, T1s se sont finalement § rendus compte que ce n'est pas compliqué d'étre un leader. Il faut simplement avoir ]'envie de faire quelque chose, de prendre des initatives pour pouvoir vivre en francais. "Vieille chanson" dites-vous!’Pas quand on vous donne des moyens de vous organiser, comme ce fut le cas pendant ces 16-17-18 novembre 1979. Tl y en avait vraiment pour tous les gofits. Des ateliers de budget, tenue de réunion, organisation d'activités, publicité, danse folklorique et contemporaine, sport et musique composaient le "menu" de la fin de semai ne. Bien entendu, ce n'est pas avec des titres ronflants comme ca qu'on j -devient leader. C'est 14 que les animateurs ont joué un réle de pre- mier plan. Chacun leur tour, dans leur atelier respectif, ils ont fai participerles jeunes au maximum, Alors remettez-vous dans le réle d'un des participants en train de se dire: " Hum, j'espére qutil n'y aura pas trop de grands mots sa vants et qu'on ne sera pas assis toute la fin de semaine!?" Ma foi, stils ont été souvent assis, ce