Le Moustique Volume 3 - 2° édition Février 2000 POEME Va Cupidon Avais-je un soir imaginé Voir Cupidon qui, dans la dune, Sur le sable était allongé Et dormait au clair de la lune ? Il dormait trés profondément, Rien ne révélait ma présence Et dans la surprise du moment Une idée en moi prit naissance. Je le tenais le vagabond Car enfin je voyais ma chance De pouvoir sur le polisson Assouvir une vieille vengeance. Il m'avait causé du tourment Ce petit volage infidéle Et de ce menteur imprudent Je vais pouvoir couper les ailes ! Mais il était si beau, si beau Que mon vieux ceur en devint tendre. Je jetai au loin mon couteau Mais je le forgai a m'entendre. "Toi qui dois répandre l'amour, Tu te complais dans la paresse... Je te pardonne si, dés ce jour, Tu fais la sincére promesse De ne jamais plus oublier Pourquoi es-tu venu sur terre ? Répands l'amour, c'est ton métier, Plus que jamais tu dois le faire. Le monde que tu devrais aimer Se trouve au bord d'un précipice Va dans les ceeurs y ramener Les effets de tes bons offices. Fais ton devoir, va Cupidon Semer l'amour sur notre terre, Faire la paix entre les nations Cesser les haines héréditaires. Va éliminer le danger Oi s’enlise notre planéte Emplis les ceeurs, va les guider L'espoir repose sur ta téte.” Janvier 1991. Poeme de Berthe de Trémaudan, dans le recueil " EN VERS et MALGRE TOUT", Poémes d'une nonagénaire. Madame Berthe de Trémaudan, née Gusbin, a Bruxelles, en 1896, 4 vécu de nombreuses années a Victoria. Pour obtenir son recueil de poémes, contactez Madame Laurette Agnew : 656-5714