ar ET SUR LES CANAUX 8 A VANCOUVER ET 3 A VICTORIA. es oe Ree es Programme de la télévision francaise de Radio-Canada VOL.2 NO.9 Vendredi 2 Décembre 1977 Se oe Viola Léger alias la Sagouine Voila Léger, l'inoubliable in- terpréte de /a Sagouine d'Anto- niné Maillet, sera la vedette in- vitée de Dimanshowsoir le 4 dé- cembre a 19 h 30, a la chaine francaise de télévision de Ra- dio-Canada. Acadienne de bonne souche, Viola Léger le prouvera une fois de plus en récitant les monolo- gues de son auteur préféré: An- tonine Maillet et en préSentant aux téléspectateurs de Radio- Canada un groupe de chanson- niers de Moncton. C'est ainsi que la Sagouine nous fera faire connaissance avec le chanson- nier et ‘guitariste Franck Mail- let qui chantera /e Moulin a Bordeaux; C'est comme qu’on dit des fois; Essais a Jacques et Fabien poilu. Aprés Franck Maillet, nous écouterons Marie- Paule Martin dans les Aboi- teaux; Liliane Cormier dans Tendre ouie; Suzanne Hébert dans Ode a /'Acadie; Charlotte Cormier dans /a Complainte des 53 noyés, et le Groupe 1755 dans M’en revenant de la Ven- dée. Quant a Viola Léger, aprés nous avoir présenté quelques- uns de ses jeunes compatriotes parmi les plus doués, elle nous montrera’ encore une fois quelle grande comédienne elle a tou- jours été depuis le temps que les amateurs de théatre |’ap- plaudissent dans cette créatiun d'Antonine. Maillet: /a Sagouine. Tous ceux qui !’ont vue sur la scéne du Rideau Vert ou ail- leurs, sur un plateau de télévi- sion ou seulement entendue a la radio ont gardé un tel souve- nir de ce personnage savoureux qu’ils le revoient ou le réenten- ® dent toujours avec plaisir, mé- me si les vérités que nous sert la Sagouine ne sont pas toujours agréables a entendre. Avec ses yeux vifs et fouineurs, son air faussement naif: et perdu, ses maniéres de paysanne sans le sou, ses vétements usés et sans goat, mais avec son franc-par- ler, sa fagon bien a elle d’expri- mer ses frustrations, ses souf- frances mais aussi ses humbles joies, ses modestes contenté- ments, la Sagouine nous dira /a. Jeunesse, Gapi, Guerre, Ja Mort- Dieu, Caler la danse et le Prin- temps, six monologues d’Anto- nine Maillet que Viola Léger a déja rendus célébres & Ja scene au cours d'innombrables repré- sentations. Ce Dimanshowsoir sera réa- lisé par Pierre Desjardins. F.C. Une satire sur les multinationales Comme il se doit a notre é- poque matérialiste et mercan- tile, les @économistes, qui se- raient les «aristocrates» ac- tuels, sont également les grands-prétres des multinatio- nales. Ils ont su persuader ces derniéres de s’annexer psycho- logues et philosophes, estimant que |'intelligence au service du marketing serait le fin du fin de notre société de consomma- tion... 5 Mais i] peut arriver que cer- tains farfelus intelligents, inca- pables de contorsions intéres- sées, préférent encore leur per- sonnalité a l’argent. C'est la l’argument de Ca- chez le violoncelle, piéce sati- rique d'lra Wallach qui sera pré- sentée: aux Beaux Dimanches le 4 novembre a 20 h 30. André Pellerin, un savant aux prises avec des difficultés financiéres, vient d'offrir ses services a la Lausanne Electrique, une riche entreprise suisse. Ce physicien québécois de renommée inter- nationale est d’abord prét a tou- tes les concessions pour sauver sa famille de la misére... En ef- fet, s‘étant endetté plus que de raison afin de poursuivre ses recherches, il est aux abois et ne voit que l'industrie pour le dé- panner. Cependant, avant de Huguette Oligny, Daniel Gadouas et G 4 Huguette Oligny,, Georges Carrére et G pouvoir mettre le pied dans le Saint des Saints qu’est la Lau- sanne. Electrique, André. Pelle- rin et sa petite famille devront, au préalable, se soumettre & un sévére examen. Tous réunis et plus ou moins tendus, ils atten- dent la visite d'un certain M. Manuel Spitzer, cent pour cept suisse, qui devra décider de leur sort. Peu au courant des us et cou-.* tumes de ces «grandes famil- les» que sont les multinationa- les, ils acceptent avec empres- sement les conseils d'un jeune voisin, Louis Brisebois. Ce der- nier, étudiant aux Hautes Etu- des commerciales, les stupé- fie par ses exigences. II leur faut, en grande vitesse, avant que ce M. Spitzer arrive, se transformer incontinent en man- nequins respectab!es, changer de vétements, cacher des cho- ses dans les placards, voir a ne pas négliger mille et un pe- tits riens qui sont la preuve d'un bon esprit pratique. Méme . l'ambiance de la maison doit changer! Car, répéte senten- cieusement Louis, M. Spitzer «voudra établir le profil exact de la personnalité d’André, son quotient de déviation, sa puis- sance d’extraversion». La Lau- sanne Electrique ne voudra en- eorges Groulx cre eorges -Groulx Fras\ iat a Claire Pimnaré -gager que le maitre d'un foyer stable, ordonné, un homme po- sé, sans déformations, proprié- taire d'une Buick familiale 1974 de couleur bleue... Mais il ne ' faut surtout pas oublier de ca- cher le violoncelle q’André, dont i] joue de temps en temps entre deux expériences de |abo- ratoire. C’est tres important: la Lausanne Electrique y_ verrait un instrument d'introspection... Et le ballet des contorsions commence. Chacun voulant se montrer sous son meilleur jour, non sans regimber parfois, se présente autre qu'il n'est, avec a l'esprit la devise de Ja Lau- sanne Electrique: «Engagement précipité a Ne dure qu'un seul été; Engagement réfléchi Sera fait pour la vie.» Ce petit jeu des contorsions psychologiques plus ou moins savantes réservera finalement des surprises a tout le monde. y compris a l’astucieux et com- passé M. Spitzer. . Interprétes: Huguette Oligny. Georges Groulx, Elisabeth Le- Sieur, Claire Pimparé, Juliette Huot, Daniel Gadouas, Georges Carrére, Jean-Guy Latour et Su- zanne Bouchard. Traduction: Al- bert Husson. Adaptation: Jean- Louis Roux. Réalisation: Jean Dumas. Assistante: Ginette La- roche. René Houle Viola Léger Le 3e age A |l'émission le Temps de vi- vre du mercredi 7 décembre a 14 h 30, on recevra un groupe de retraités de Saint-Jovite qui sont pensionnaires du _ centre d'accueil et membre du centre de jour. Nous verrons les nom- breuses activités du centre et nous pourrons apprécier quel- ques objets fabriqués a la main. Certains membres du groupe interpréteront des pié- ces musicales. Monsieur Bréard jouera de_ |'accordéon-musette et de I'harmonica, alors que Monsieur Lachance, ancien pro- fesseur, interprétera de vieilles chansons de la Beauce. En plus de raconter des contes fantasti- ques, Monsieur Grenier nous montrera de ses_ sculptures. Vous pourrez également voir les tableaux de Monsieur Brouillard qui nous parlera de peinture. A la chronique information, Monique Lalande recoit une se- conde fois M. Gilles Villeneuve qui poursuit ses explications sur la nouvelle réglementation de la Régie des rentes du Qué- bec qui permet aux travailleurs d’en bénéficier méme s'ils con- servent un emploi aprés avoir atteint |’age de 65 ans: - Comme activité de- la semai- ata ie y - Paquette. ne, Jean-Rock Roy propose des décorations de Noél a |'exté- rieur. Il s'entretiendra avec son invité des possibilités offertes a chacun et donnera les moyens de les réaliser. Lucie Lépine passera en re- vue Jes communiqués et le cour- rier regu dans le courant de la semaine. Prochainement, le Temps de vivre recevra le groupe de |’Age d'or de Saint-Sixte, de Ville Saint-Laurent. C'est par quatre émissions spéciales que le Temps de vivre célébrera les Fétes. Le mercre- di 21 décembre, vous pourrez voir un reportage sur la vie a Natashquan. Le 28 décembre, c'est une soirée avec les Aca- diens de Moncton qui.vous se- ra proposée. Et pour commen- cer l'année 78, vous assisterez a une féte de famille avec Mme Julia Cété, de Normandin au Lac-Saint-Jean. Les cing généra- tions de cette famille s'y trouve- ront réunies. Le Temps de vivre est réalisé par Gilles Derome, André Si- mard et Jean Letarte. Recher- ches: Lucie Lépine, Monique Lalande, Jean-Rock Roy et Da- niel Simard. Animateur: Pierre « Pierre Paquette, |’animateur du Temps de vivre Ya