~ RS Le Soleil de ee hens = ere ner LE MREIL ve LE MINI-QUOTIDIEN DE LANGUE FRANCAISE DELA COLOMBIE-BRITANNIQUE Directeur: André Piolat Rédacteur: Jean-Claude Arluison Secrétaire: Suzanne Gagnon DE COLOMBIE Compagnie des Jeunes Travailleurs: Laurie Gallant Thomas Brian King PUBLIE PAR LE SOLEIL DE COLOMBIE LTEE, 3213, rue Cambie, Vancouver, C.B. V5Z 2W3 Téléphone: 879-6924 Courrier de deuxiéme classe sous le numéro d’enregistrement 0046 iF Association de la Presse qj Francophone Hors-Québec SskaeeaneenNEEEeneenennneeenn Se Se Sn Au coeur du pays Le systéme des transports est toujours dans la pagaille Par W Roger Worth Il y a plusieurs années, Jean ral | -s Transports, résu- ses “et Ia situation du sys- téme des transports au Cana- da: ‘‘C’est une vraie pagaille”’. Cela n’a pas beaucoup chan- gé depuis lors. Le systéme des transports au Canada est tou- jours dans la pagaille. Demandez donc aux fer- miers ce qu’ils pensent du sys- téme rail-port qui achemine leur blé vers les marchés inter- nationaux. La réponse (aprés - épuisement des jurons): c’est un scandale. Roger Worth est Directeur, Affaires publiques, la Fédération canadienne de l’entreprise indépendante En fait, des contrats de vente de blé valant des millions de dollars sont perdus parce que le Canada ne peut pas re- specter les délais de Jivraison promis. Les partenaires com- -merciaux du pays limitent leurs commandes parce qu’ils savent que nous ne pouvons pas re- specter les conditions de liv- ‘raison. Les nouvelles installations portuaires projetées pour la céte ouest atténueront peut- étre en partie le probléme, mais dans l’intervalle les fermiers de Quest, par l’intermédiaire de la Commission canadienne du blé, ont été forcés de dé- penser des millions de dollars pour acheter des wagons de ’ chemin de fer en vue d’amé- liorer le systéme. La situation n’est guére dif- férent dans les provinces at- lantiques, au Québec « et en Ontario. Les compagnies de chemins de fer sembient toujours avoir a Soon, ancien Ministre . me suit, sans macher le fret ferroviaire aux camion- neurs, tout en limitant les ser- vices offerts. En outre, les ta- rifs de transport ferroviaire sont extrémement élevés par rapport a ceux des Etats- Unis. EDITORIAL Surla bonne voie? Sur la voie du bilinguisme, “l'instruction a l’école est la clef” devait déclarer M. Max Yalden, Commissaire aux langues officielles, lors du dixiéme anniversaire de l’entrée en vigueur, le 7 septembre 1969, de la Loi qui reconnaissait au frangais le statut de langue ‘ae au méme titre que Yanglais. C’est la logique méme. Le probleme doit étre abordé a la base, c’est-a-dire a lécole élémentaire. Accorder des primes au bilinguisme a des fonctionnaires de quarante ou cinquante ans est absurde et représente, de plus, un gaspillage des fonds publics. Un récent sondage sur le bilinguisme a révélé des faits encourageants. Si 8% seulement des Canadiens anglophones parlent francais, alors que 40% des francophones parlent anglais, plus ou moins couramment, il faut souligner trois fois que 58% des Canadiens souhaitent acquérir une meilleure connaissance de l'autre langue officielle. 20% sont passés aux actes en poursuivant leurs études linguistiques aprés leur sortie de I'école. Six Canadiens sur dix souhaitent un accroissement de importance. accordée a l'étude des langues a l’école, 53% seulement étant partisans d’un - enseignement obligatoire. Le point de vue des Québécois pése lourd dans la balance, puisque 80% d’entre eux pensent ainsi. Il est indéniable que l’enseignement des langues est négligé au Canada; celui des langues officielles, comme langues secondes, aussi bien que celui des langues étrangéres. Dans bien des pays, l'enseignement d’une ou méme de deux langues étrangéres est obligatoire a I’école secondaire. Hs autant quel’on sache, tous les éléves ont survécu a cette épreuve... “How do you say HELP! in French”, nous demandait une éléve de 1liéme année, durant un cours de francais, dans une école secondaire de Burnaby. Ce n’était pas grave: elle se trouvait dans une salle de classe. Mais supposons que la jeune fille se soit trouvée en difficulté dans un lac du Québec?... Mais, répondra-t-on, existe-t-il un seul Canadien-frangais qui ne connaisse pas la — signification du mot HELP! Jean-Claude ARLUISON Ainsi, un homme d’ affaires de Nouvelle-Ecosse affirme qu’il est beaucoup plus éco- nomique pour lui de transpor- ter ses produits par camion sur 400 milles jusqu’a la fron- tiére des Etats-Unis, puis d’uti- liser le réseau ferroviaire améri- cain pour livrer sa marchandise a Chicago, que d’en confier ‘Vexpédition aux chemins de fer canadiens. Pour les petits commer- cants, la seule recherche des tarifs de transport les plus avantageux est une opération compliquée, étant donné les anomalies et méme, dans cer- tains cas, les politiques con- tradictoires de fixation des prix qui font partie de ce sys- téme complexe. Pour ce qui est du trans- port des voyageurs par chemin de fer, autant ne pas y penser. A part le fameux train Turbo de CN assurant la liaison entre Montréal et Toronto, les com- pagnies de chemins de fer s’en désintéressent complétement. Ce qu’il y a de déconcer- tant dans tout cela, c’est que | cela se passe au moment ou ° les prix de l’énergie montent { en fléche. Au lieu de susciter des ob- i stacles pour dégofiter leurs , clients éventuels, les chemins | de fer canadiens devraient | adopter des méthodes dignes ; du 20° siecle et utiliser un ma- 1 NOM gétique pour fournir le service ° amélioré dont le pays a telle- ment besoin. Qui sait, avec un | peu de charice; tls trouvergnt peut-Bire le inoveri ay arrivér.” ons eosin. sunscreen -f--M. Maree! Proulx, re. $3...) BOTAL: 83,062.70 réduisez vos impéts avec un don G la Fondation Le Soleil de Colombie SES BUTS: _l'intermédiaire de bourses, prix, etc. La Fondation a été créée pour promouvoir I'étude et l'enseigement de la langue francaise en Colombie-Britannique par LaFondation est administrée par un conseil composé de huit membres: Président: M. André Piolat ‘ Vice-Président: Me Bruce Howard, Juge en Chef, Cour de la Citoyenneté, Trésorier: M. Jean Aussant, Directeur-Gérant de la Caisse Populaire de Maillardville. Secrétaire: Mme Margaret Andrew, ex-présidente de la Commission Scolaire de Vancouver, Secrétaire-adjoint: M. W.A. Herring, directeur du département des langues, école secondaire Eric Hamber. Aviseur légal: Me Douglas MacAdams, avocat. Conseillers: Dr. Charles Paris, Secrétaire du Conseil des Chrétiens et Juifs M. David Radler, président Sterling newspapers ‘Les dons doivent étre envoyés a: a | Fondation Le Soleil de Colombie 3213, rue Cambie Vancouver, C.B. V5Z 2W3 Oui, je crois que l'avenir du frangais dépend de notre jeunesse. Ci-inclus mon chéque au montant OS ...crrcccrccrrccsrcesrccsescceceesssensesenssessers PSII cecil! Wa PROV ie octte ® COCO OCCO SEE OS OEE EEE OSEOSESEEOOOSEE TOOT SOO USSOOO OOS ESESOOSOOOS Uriel a Haut rendement tne 9 ATYREISSE2.505-:;sc0cascsaichersdisndscseeeceesssossnséopsen | | i fe | La Fondation Le Soleil de Colombie est enregistrée 4 Victoria, C.-B. sous l’Acte des Sociétés et avec Revenu Canada Impit, qui Ya autorisée & remettre des recus aux donateurs qui pourront s’en.servir pour réclamer en déductions d’impéts les dons versés. Voici la répartition actuelle des dons: M. André Piolat: $500 Le Soleil de.Colombie: $500. Librairie Le Soleil: $250 Mme Margaret Andrew: $25 M. Gérard Page: $20 anonyme: $30 anonyme: $100 Cercle Francais de Coquitlam: $20 M. H.A: Descamps: $150 M. Louis Abgrall: $30.00 Anonyme : $10.00 Horizon: Publications Ltd | (David: Radler]: $500.00" M. Walter A. Herring: $50 M. André Chollat: $20.00 M. Yvan Malboeuf: $5.00 M. J.J. M. : $50.00 M. L. H: : $100.00 Mme Marcelle Courteau: $10.00 M. Russel E. Perret: $25.00 M. René Goldman: $14 Dr H.E. St Louis: $40 Anonyme: $10.70 Harnetty, C.D. $25.00 Anonyme $5.00 Y.H. Lefebvre Engineering Ltée $10.00 | Goulet Philibert, iol 320,00 M. Francois Coulombe: $500