pr B k ALE: = i Hi = | Aad ni atl | Parmi les artistes canadiens, il convient de signaler la présence @un excellent interpréte, doublé dun remarquable talent de cont positeur et tout autant chanson- nier que pianiste; il s' agit évidem- ment de CLAUDE LE VEILLE. Pour quelques amis qui con- poaissent Claude depuis les beaux jours de ses années d’étudiant, Pon se souvient toujours de son ambition considérable, mais d’u- ne ambition logique, croissante et graduelle vers un but louable et méritoire. Léveillé n’est pas un auteur les autres petits person- locaux qui se permettent traduire un succés américain Le Gilbert Bécaud québécois CLAUDE LEVEILLE pour en faire “un hit”. I] n’est pas non plus lartiste (? ) local, qui prenant en main, un succés établi a Paris, par un des noms du cinéma ou du music hall, en fait un nouveau “succés au Québec”, et prétend audacieusement avoir “Jancé un hit”. Quand Claude Léveillé présente une chanson au public, c'est une chanson qu’il a travaillée; c'est DU LEVEILLE, et tien d’autre; car il I’'a pensée, il Pa écrite, mot par mot, et syllabe par syllabe, puis note par note. Bien que dans certains cas, Clau- de la d’abord mise en musique pour ensuite y ajouter les paro- les. Nous avons eu le plaisir de voir Claude a ses débuts sur la scéne du Collége Sainte-Marie, oti il travaillait, avec un Marcel Dubé, alors auteur d'une piéce en un acte “Zone”, et aux cdtés d’un jeune comédien en herbe, du nom de Jacques Desrosiers, dans une piéce “‘Jean de\la Lune”, et plus tard dans la comédie américaine, traduite évidemment, ‘Arsenic et Vieilles Dentelles” (“Arsenic and Old Lace”’). Il y a déja vingt ans de cela, et depuis Léveillé s'est taillé une réputation dans le do- maine de Ja chanson québécoise; ce n’est pas le Robert Charlebois, dans le style de “Hair’’, avec tou- te la frénésie d’une jeunesse aux allures “‘hippies”, et dont le pas- sage laisse une odeur d’encens et quels autres parfums. de-chaussée. sentée regarde la mer. sur la facade opposée. trait. matericlles au Jaspi est une belle villa qui s’é- tend cn longucur et tout en rez- La facade ici pré- On entre A droite on-voit Ie barbecue contigu au patio qui precede Ie séjour en re- Tout le plan est concgu pour réduire les contingences - Tie minimum. iT Saitieeeeee! N cus ViLLA . 5 | ane eee PL. ESS + pL 4h Fees DASPI ry : ney eee Claude Léveillé est un musicien remarquable ct un compositeur dont la verve est prolifique. Ia écrit des choses exceptionnelles, Et si jamais, un auteur populaire devait écrire un opéra, et nous pensons plutot a cette oeuvre musicale dans le style de Bécaud, “L’Opéra d’Aran”, ce doit étre Claude Léveillé, plutot qu'un Charlebois qui écrit. des oeuvres pour étre chantées et interpré tées par lui-méme. Claude Léveillé cest le chan- sonnier qui écrit des choses pour écouter avec attention, relire avec plaisir, et se remémorer en savour rant chaque mot, chaque pensée. Lon pourrait pratiquement di- re que Charlebois écrit pour lui- méme tandis que Léveillé écrit pour le grand public. D’autres chansonniers talentueux tels que Jean-Pierre Ferland, Pierre Lé- tourneau, Pierre Calvé, Claude Gauthier, et autres ont écrit de belles chansons, mais ils se con- tentent d’écrire une chanson que chacun d’entre eux, interpréte a sa facon. Ferland écrit pour Ferland, et les autres désignés plus haut, agis- sent ainsi, mais dans le cas de MOTS CROISE 12345678 910NnI2 Claude Léveillé, ce dernier éerit pour la population. 1 est vrai qw il Gcrit aussi des oeuvres speck ales, telles que les vomédies mus sicales quill a montées avec Loris Georges Carrier. 2 Fastman. cies Manjolaine Hébert. Plusicurs tUx- tes ont été préparés en rapport & vee des adaptations de Moli¢re, et nous nous souvenons tout par ticuligrement. dune piece “Hl & tait une saison”, jouée 4 Eastman et reprise avec un immense suc - ets a la Comédie Canadienne 4 Montréal, au cours de Ia saison suivante. Citer la liste des succés de Clatr. de Léveillé est un travail qui re- quiert des pages et des pages: il suffit de dire que l’émouvante Edith Piaff a demandé a Claude @écrire pour ‘la mOme Piaff” et | Cest ce que le brillant Jeune com positeur québécois a fait pour cette artiste considérée a juste ti- tre, avec Maurice Chevalier, conr me les piliers du Music Hall. Pour le grand public, Claude Léveillé, le Bécaud canadien, est auteur d’oeuvres de valeurs in- eae neles, telles que “Frédé ic”, “Les Vieux Pianos”, “L’E- toile d’Amérique” et “Mainte- nant, je repars” CoN OUP wP — >) HORIZONTALEMENT 1—Sorte de soucoupe de bois. — Fleur. 2—Se dit d’un air de grand style. — Roi norvégien. 3—A un haut degré. — Rendre horizontale une surface plane Répétition. 5—Instrument employé pour arracher les dents. Petit dane. Opiniatre. 8—Auteur du poéme “La Religion”. 4—Monnaie japonaise. — 6—Prén. masc. 7—Argile rouge. 9—Conduiras. — Tournas. 10—Camp, armée (vx). 11—De la gamme. 1—Demi-dieu rustique (pl). — Vin doux, qui n’a pas encore 12—Equerre. Fera un latis. VERTICALEMENT fermenté 2—Va ci et la. — Demeure. 3—Qui parle bien. 4—Cyclade. — Prén. féminin. $—Louis. — Déprécier. 6—Agent d’affaire. 7—Prén. masc. 9—Petite ile. — 12—Route rurale. - Fourrure blanche et grise. Evaporé. — Sert a encourager. — Voyelles. — Fin de participe. 8—Rouler.,— Avec célérité. Tirer a soi. 10—Région naturelle au sud de la bouche de la Loire. 11—Incendie. — Ville du Canada. Venues au monde. — Pron. pers. Carte a ‘ouer. \ — Article espagnol. — Plante potagére. - — Connu. a