MESSAGE DU C.A. Le mois de février est le mois de la santé, Etant infirmiére, cela me touche 4 bien des égards. Travaillons tous ensemble d nous garder en santé. Je suis venue dans | Quest pour une aventure de cing ans. Cétait en septembre 1972. Accompagnée de mon amie, Bernadette Roy, infirmiére comme moi, j'ai quitté le Nouveau-Brunswick pour me rendre d Smithers. Quel choc culturel détre immergées dans un milieu completement anglais et entourées d'immenses montagnes ! Les montagnes semblaient nous envahir, Cette petite ville nous a amené d vivre une belle expérience. Cest en janvier que nous avons décidé de partir mais, cette fois, avec nos papiers qui nous permettraient de travailler dans les grandes villes. Cest a Victoria que nous nous sommes arrétées. Quoi, pas de neige en janvier? Sommes-nous toujours au Canada ? I! n'y a pas de pont pour traverser a Vancouver ? Je me sentais enfermée sur une ‘le mais, d ma grande surprise, jai rencontré, par hasard, une québécoise qui m'a parlé en francais, Comme bien des gens qui arrivent a Victoria, je n'aurais jamais pensé trouver des gens qui parlaient ma langue et encore moins de découvrir toute une communauté francophone. Cette personne, pleine dinformation et intéressée a me faire rencontrer des francophones, n'a parlé de la paroisse Saint-Jean Baptiste. Qui était cette personne que j'ai rencontrée dans une salle d'attente de médecins ? Hé bien, c’était Marie Robillard que beaucoup d'entre vous connaissez bien! J'aimerais profiter de occasion pour saluer Marie et tous les pionniers francophones. Pour plusieurs d'entre eux, le seul endroit ou ils se sentaient libres de parler leur langue était a l'église. C'est grace a eux que nous avons pu faire grandir notre belle famille francophone. Par la suite, j'ai rencontré des gens qui étaient membres du Club canadien-francais dont je suis membre depuis ce temps. Je me souviens d'avoir assisté avec Marie dune assemblée d laquelle nous avions voté de changer le nom du club et qui est devenu aujourd'hui La Société francophone de Victoria. Je nai pas toujours été active ala Société mais jai cependant contribuer ala communauté francophone a d'autres niveaux, par exemple, la chorale Les Décibels dans les années 1979-1983. Je suis retournée au Nouveau-Brunswick pendant 2 ans avec mes 2 enfants de 1983-1985 afin de remplir mon panier de culture acadienne. Cest louverture de I Ecole Brodeur qui ma convaincue de revenir d Victoria. Me voila de retour avec mes 2 enfants, Carmelle et Clay Churchill, qui ont commencés leur 3° et 4° année a |'école Brodeur en 1985. Pendant ces années, jétais occupée avec l'association locale et provinciale de parents qui sappelait L association de parents programme cadre. Encore une fois, levons notre chapeau a tous les parents et professeurs qui ont contribués a la naissance de l'école Brodeur. Ce n'était pas une mince téche daller nous justifier a chaque année pour ajouter une autre classe alécole. L'école avait commence a partir de la maternelle 4 la 7e année, Cela voulait donc dire qu’a chaque année, pendant 5 ans, nous avions d nous présenter devant le Conseil de la ville et la Commission scolaire de Victoria afin de démontrer que l'éducation de nos enfants était équivalente a celle offerte dans les écoles anglophones. Aussi, j'ai eu la chance de me joindre a La troupe de /aube pour une durée de 2 ans. Pour des raisons personnelles, je me suis dirigée vers la danse. Je suis, depuis plusieurs années, membre de La troupe de danse Les Cornouillers qui existe depuis une vingtaine d'années. Imaginez toutes les heures de bénévolat que j'ai a mon actif depuis ce temps et qui perdurent ! Levons notre chapeau d Séverin Gaudet qui a le courage et la ténacité de continuer cette troupe de danse. Par la danse, nous touchons nos racines francophones qui viennent de toutes les régions de la francophonie du Canada. J'aimerais aussi que vous me joigniez pour saluer et remercier tous les gens qui enrichissent et promeuvent la francophonie a Victoria. Par exemple, les parents qui décident de parler francais d leurs enfants dés la naissance, les éducateurs qui enseignent dans les écoles d'immersion, des gens qui donnent des visites guidées aux touristes, pour ne nommer que ceux-la. Vous vous reconnaissez, continuez votre bon travail ! Vous étes toujours les bienvenus aux activités de la Francophonie de Victoria, Depuis 3 ans, je suis conseillére au CA de la Société. Avec toute mon experience dans différents domaines de la communauté francophone, j'ai encore une fois la chance de mimpliquer davantage et de comprendre comment le Conseil dadministration doit fonctionner pour répondre aux besoins de la communauté, Je vois toujours La Société francophone comme le coeur de la communauté francophone. Toutes les autres associations complétent la communauté et nous devons continuer a travailler ensemble pour enrichir et préserver notre communauté. De plus, je suis membre de |'Association historique francophone de Victoria, La Radio communautaire ainsi que la représentante de Reseau-femmes, ici, d Victoria. Chaque association nourrit des besoins différents pour donner le choix aux gens et enrichir notre communauté. Plus que jamais, nous devons nous supporter et travailler ensemble aussi souvent que possible. Partageons nos idées et activités ensemble et faisons fleurir la communauté francophone a Victoria et n‘oublions jamais que union fait la force. II faut garder notre communauté francophone en bonne santé. Chaque personne qui contribue dla francophonie continue le travail que nos pionniers ont commencé depuis leur arrivée 4 Victoria, soit la conservation de notre belle langue francaise. Je suis fiére de faire partie de la communauté francophone de Victoria. Encore une fois, je vous dis de continuer a travailler ensemble. Gisele Robichaud, conseillére au CA