a ttt ol ratte oa a a i) Information Chronique Une dent contre son dentiste Qui dit mieux? J'ai mentionné a un collégue, Maurice Guibord, que mon nom a été déformé d’au moins trois maniéres : Arlvison, Aruli- son, Arlinson. Quelques jours plus tard, Maurice m’a donné un dos- sier rempli d’enveloppes et de lettres. J’ai compris en une frac- tion de seconde que je n’étais pas a la hauteur. Son prénom avait été dé- formé de quatre maniéres : Man- nice, Mavrick, Morrice et Urice. Et son nom, de 38 maniéres! Les voici, par ordre alphabétique. Buibord, Cabour, Diqui- born, Gabour, Geauboard, Geou- board, Gibbard, Gibbord, Giboard, Gibond, Gibourd, Gibout, Gil- board, Gilbord, Gouboard, Gree- bord, Grubord, Guebord, Guibard, Guiberd, Guibert, médiatement été lancées; il n’était pas dans ses cachettes habituel- les, les placards des chambres 4 coucher. ° Un bruit a indiqué qu’il était dans la salle de séjour. Pour- tant, il n’était ni derriére les ri- deaux, ni derriére l’un des deux sofas. Ah! Comment n’y avais-je pas pensé tout de suite? Il est vrai que la cachette était originale. Le jeune farfelu était assis dans le foyer de la cheminée, derriére les rideaux métalliques! Tout de méme, c’est pous- ser un peu loin l’amour du foyer. * Kk OK OK OK Anecdotes Si vous connaissez des anecdotes savoureuses, envoyez- les moi aux soins du journal. Voici la chambre des coupables. Elle pouvait entendre son mari ron- fler. Elle a frappé, pas trop fort, jusqu’ace que la maitresse vienne ouvrir. Elle s’est présentée; la maitresse s’est habillée dare-dare et a disparu dans la nuit sans demander son reste. L’épouse s’est déshabillée et est allée se coucher 4 cété de son mari. La non plus, on ne connait pas la suite des événements. 3) A Hong-kong, des tou- ristes sont allés dans un restau- rant avec leur petit chien. Ils ont demandé au serveur de donner a manger au chien. De toute évi- dence, le serveur n’a pas trés bien compris, car, un peu plus tard, ila déposé sur la table un «plat de ré- sistance» : c’était le petit chien. 4) A Montréal, une voiture était arrétée a 1’entrée d’un Guibeult, Guibault, Guib- bard, Guibbord, Guiboard, Guibold, Guiborg, Guiboro, Guibout, Guidbord, Guiford, Guilbord, Guilford, Juibord, Scubard, Tabor, Tuibord. * KK OK * Le malheur des uns fait le bonheur des autres A la féte de la Saint- Jean-Baptiste, 4 la Maison de la Francophonie a Vancouver, Mme Nathalie Berger a acheté des mer- - Gros embouteillage. Une voiture de police est arri- vée, et le policier a proposé d’appeler un camion de dépannage. -- Non, a ré- pondu |’automobiliste, ma voiture n’ est pas en panne. -- Alors, pourquoi vous étes- vous arrété juste a I’ entrée du tunnel? -- Parce qué I’ animateur venait a’ annon- préférées; si j étais entré dans le tunnel, je l’ aurais guez (petites saucisses trés H épicées, pour les non-initiés). Arluison Quelques secondes plus tard, Nathalie contemplait avec hor- mes préférées : reur une couronne plantée dans un merguez. Coincidence stupéfiante, la personne qui lui avait vendu les merguez n’était autre que son dentiste, le Dr Pierre Vigneault, président sortant du Centre cultu- rel francophone de Vancouver. L’affaire semble aussi louche que troublante. Hélas, le mystére ne pourra étre élucidé, car il est trop tard pour faire effectuer une au- topsie de la merguez coupable. * OK KK Orfévre en la matiére L’un de mes amis d’ori- gine indienne, M. Kartha, a un prénom que l’on pourrait quali- fier de précieux : Bijou. * * KK *K 5 A vos plumes!. Je vous invite 4m’envoyer les noms de personnes qui méri- tent, a votre avis, de recevoir La palme de Il’ humour ou Le coup de chapeau, en me donnant les ex- plications nécessaires. Vous pou- vez proposer les noms de person- nes décédées. Ecrivez-moi aux soins du journal. Merci d’avance. * Ok OK KK La palme de I’humour Je la déceme, cette semaine, amon fils Daniel, 4gé de 21 mois. Il y a quelques semaines, chez nous, il s’est soudain volatilisé. Des recherches fébriles ont im- 1) Un couple de touristes visitaient Boston en voiture. Un chat s’est jeté sous leurs roues. Ils ont mis le cadavre dans un sac en plastique noir et ont déposé le sac sur le capot de la voiture. Puis, ils sont entrés dans un restaurant pour demander si l’on savait 4 qui appartenait le chat. Par la vitrine, ils ont vu une femme qui s’était arrétée 4 cdté de la voiture; cu- rieuse, elle a regardé ce que con- tenait le sac en plastique noir et... _ s’est évanouie. Le restaurateur a appelé une ambulance. Les ambulanciers ont placé la brave dame, toujours évanouie, sur un brancard. Croyant que le sac noir appartenait a la femme, un ambulancier 1’a posé sur le ventre de la malheureuse. L’ambulance est partie pour |’hd- pital, et on ne connait pas la suite des événements. 2) Aux Etats-Unis, une femme se doutait que son mari la trompait. Il allait un peu trop souvent participer 4 des congrés enfin de semaine. Elle1’a suivi. I] est passé prendre sa maitresse, et ils ne sont pas allés bien loin; ils se sont arrétés 4 un motel, dans un faubourg. L’épouse trompée a pris une chambre dans le méme mo- tel. Au milieu de la nuit, elle s’est levée et est allée a la porte de * Vendredi 23 aoat 1991 ratée. Il faut de tout pour faire un monde. 5) Dans une petite ville des Etats-Unis, le bureau de police venait de se doter d’un ordinateur relié 4 un réseau. Un journaliste de la station de radio locale est allé couvrir 1’événement et a in- terviewé le chef de police. Si nous donnons 4 1’ordi- nateur le numéro de la plaque minéralogique d’une voiture, nous pouvons savoir immédiatement si elle est recherchée par la police, et ce, dans n’importe quel Etat. Le jouraliste s’est proposé comme cobaye et a donné le numéro de sa voiture. Sans pitié, ]’ordinateur a effectué sa tache : la réponse est tombée comme un couperet; la voiture était recherchée dans un autre Etat, car le journaliste n’avait pas payé une contravention. 6) Je ne me souviens plus si c’était en France, mais peu importe. Un cambrioleur s’est introduit la nuit dans une confise- rie. Il s’est installé et a mangé des chocolats toute la nuit. Le matin, le propriétaire est venu ouvrir le magasin et a trouvé |’intrus. Il a téléphoné a la police. Le glouton n’a pas bougé; quand la police est arrivée, il n’a pas bronché et a poursuivi sa dégustation. Les policiers 1’ont escorté vers la porte. En sortant, ce mal- faiteur hors du commun a attrapé — une boite de chocolats dans la vitrine. : a Le Soleil de Colombie. tunnel 4 l’heure de pointe. — cer l’une de mes chansons ~ Hommage Une contribution inestimable Depuis quelques semaines déja, les pages du Soleil ont accucilli les écrits d’un nouveau journaliste coopérant, Renaud Hartzer. Mais l’arrivée de ce dernier cache une autre réalité , le départ de Frangois Limoge. Durant son séjour, Frangois a agi a titre de rédacteur en chef. Sous son influence, Le Soleil de Colombic s’est transfor- mé peu a peu. Au niveau du contenu, V’hebdomadaire a ouvert ses pages ala couverture de |’actualité locale et provinciale. Un changement important qui a partiellement permis au Soleil de se mériter le prix du journal de l’année. Ce titre fait aussi _ référence a la nouvelle présentation (mise en page) du journal, une modification attribuable a la venue de ]’ordinateur. Le journal a donc pris le virage technologique. Une pé- riode ow les heures de travail étaient longues et stressantes. Pendant!’ introduction de l’informatique, Francois n’a pas mé- nagé ses efforts. Il lui arrivait parfois méme de dormir dans les «confortables fauteuils» du journal pour respecter l”heure de tombée. Au matin, chacun pouvait admirer son sourire angéli- » que, vestige des efforts accomplis et de la maitrise de la «béte» (ordinateur). Tout au long de son séjour, il n’avait qu’un souci en téte, améliorer la qualité du journal pour satisfaire le lecteur, l’em- preinte indéniable d’un sens aigu du professionnalisme. Mais la vie de journaliste déborde le cadre strictement professionnel dans une petite Equipe de trav ail comme celle du Soleil. Le c6té humain prend une dimension capitale. Chacun ne peut vivre isolément. II faut créer une atmosphere de con- fiance, de respect et d’amitié. Sous son influence, la fusion a bel et bien eu lieu. Le Soleil est devenue une véritable équipe de travail. Au cours des seize mois qu’il a passés en sol britanno-colombien, il a su établir ce courant chaleureux, si précicux et réconfortant dans une relation personnelle. Ici les mots ne suffisent’ pas ‘pour peindre la personnalité de M. Limoge. Scul le petit coin secret que chacun lui réserve dans une partie de son cocur peut lui rendre hommage. Avec Francois, le Soleil de Colombie a ajouté un gros morceau a l’héritage francophone qu’il construit depuis plus de - 21 ans. Un gros merci pour ton inestimable contribution, Fran- cois! L’équipe du Soleil C'est Daniel Bélanger qui chausse maintenant les anciens souliers de Francois Limoge. Le Soleil . _ de Colombie Le seul journal en francais de la Colombie-Britannique Président-directeur: Jacques Baillaut Rédacteur en chef: Daniel Bélanger Gestion, administration, publicité: Jacques Tang Journaliste: Renaud Hartzer Réalisation, mise en page: Suzanne Bélanger Correspondant national: Yves Lusignan (Agence de presse francophone) Collaborateurs: Claudine Lavallée, Claudine Letoumeur, Tima Sekkat, Jean-Claude Arluison 3 : Collaborateurs Arts et spectacles: Marie-Louise Bussiére, Nigel Barbour Ouverture du journal; 9h a 17h, du lundi au vendredi_ Toute correspondance doit étre adressée au Soleil de Colombie, 980 rue Main, Vancouver, BC, V6A 2W3. Les lettres a la rédaction seront publiées & condition que leur contenu ne soit pas diffamatoire et qu'elles soient signées. Tél: (604) 683-7092 ou 683-6487. Fax: 683-9686. L'aborinement annuel coiite 21,40$ au Canada, 26,75$ a l'étranger. Le journal Le Soleil de Colombie est publié par Le Soleil de Colombie Ltée. | _ Enregistré comme courrier de deuxiéme classe. No 0046. - TPS No R 103242624