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16 — Le Soleil de Colombie, vendredi 4 février 1983

Le ski en C.B.

ki
‘orth

- SKI DE PRINTEMPS TOUT AU LONG DE L’HIVER

Kelowna, au coeur de la Colombie Britannique, offre aux skieurs des centres de ski
que seukdes Rocheuses pouvaient créer. Centre de villégiature, Kelowna donne en
plus un choix d’hotels, de motels, de restaurants, de discotheques et d’amusements,

SE ota ee ep atone a ne Te tl st REP LIN ENTS

L’Okanagan

Colombie
kanagan pour satisfaire tous les goiits.Le seul endroit au Canada ou !on peut jouer au golf et Britannique
_ faire du ski le méme jour.
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Dénivellation _ 1885 pieds 1600 pieds 2000 pieds 675 pieds 3300 pieds
Remonte-pentes 4 chaises 3 chaises 3 chaises 1 chaise 3 chaises
3 T-bars 3 T-bars 1 T-bar 2 T-bars 2 pomas
1 poma 1 poma .
Descentes (approx.) 39 <i) 40 15 33
Hebergement sur place oui non oui non non
Transport par autobus de Kelowna oui oui non oui non
Restaurants et bars oui oui oui oui oui
Lecons et location skis oui oui oui oui oui
Garderies oui oui ‘oui non oui
Camping oui non oui non non
Ski de fond oui oui oui oui oui

BIG WHITE: Découvrez Big White Ski Village et son aprés-ski.
APEX ALPINE: Fameux par son soleil, sa poudreuse et son hospitalité.
SILVER STAR: Un réve devient réalité. Continuez a skier sous les &toiles.

TOD MOUNTAIN: La plus haute montagne de I'Okanagan. Panorama unique
LAST MOUNTAIN: Station de plaisir pour toute la famille.

SNO: Une initiative du “Centre Culturel Francais de l’'Okanagan”.

Yves, peintre

Suite de la page 1

les deux meilleurs éléves de
l'école pour suivre des
cours & l’'Académie d’Art
de I'tle de Bendor. Située
en face de Bandol, sur la
céte d'Azur, I'tle de Ben-
dor appartient a Paul
Ricard, plus connu comme
le roi du pastis que comme
mécéne. Il a fait construire
une galerie d’art (en plus
d'un musée de vin) mais
aussi un atelier qu'il a mis
a la disposition des gens de
Bandol désireux d’appren-
dre le dessin.

C'est dans ce site en-
chanteur qu’Yves, a l’age
de 12 ans, se rend le soir

aprés l’école pour manier ~

le crayon sous la direc-
tion d'un ‘Maestro’. “Paul
Ricard fournissait tout, les
cours étaient gratuits; c'est
ce que j'essaie de faire ici a
Victoria. Je fournis tout le
matériel & mes étudiants,
sauf qu'ils payent pour les
cours. Si j'avais les moyens
je les offrirais gratuite-
ment aux enfants et débu-
tants car c’est ainsi que j'ai
démarré, mais je dois pa-
yer le loyer, malheureuse-
ment...”

Le soleil de midi
pour la C.B.

Avec son baccalauréat
(obtenu a Toulon) sous le
bras, il se rend a l’Uni-
versité de Marseille ov il
étudie les Sciences Humai-
nes mais il ne peut résister
a Tenvie de rejoindre le
banc des artistes et se
décide a rentrer aux
Beaux-Arts ‘de Marseille

En 1976, il abandonne

le soleil du Midi pour celui
de la Colombie britanni-
que, une jeune fille de
Victoria en est la cause. Il

graphie et la lithographie a
l'Université de Victoria. A

Vancouver, tout en pre-

nant des cours pour mattri-
ser la technique de la litho-
aphie, il assiste son. pro-
pour enseigner aux
étudiants les principes de
cette spécialité. Paralléle-
ment, il prend des cours de
sculpture en bronze et alu-
minium.

Appelé dans les écoles

¥ves a ouvert un studio a
Victoria il y a prés de trois

ans. Il a commencé ses
classes en octobre 1981 et
aujourd'hui il compte en
moyenne 15 éléves

semaine. Ses lecons de 2h
regroupent un maximum
de huit éléves, lui permet-
tant de pouvoir suivre
chaque étudiant — indivi-
duellement. “J'ai eu des
éléves qui n’avaient jamais
tenu un crayon, d’autres
étaient déja-trés avancés.
Egalement, des professeurs
de dessin des écoles secon-
daires qui pouvaient don-
ner des directives mais
avaient de la difficulté a
s’exprimer, ou bien I'artis-
te commercial qui ne sa-
vait pas faire fonctionner
son imagination.” Yves
sonde ses étudiants a tra-

riaux: fusains, encre de

chine, pastel, collage,
etc...” En fait, je suis 1a
pour les diriger dans leur
propre voie.” Et si 1’étu-
diant se décourage? “J'ar-
rive toujours a trouver le
moyen de le ramener en lui
montrant les raisons pour
lesquelles il abandonne et
en remplacant les maté-
riaux par ceux qui lui
conviennent le mieux. En
fait cette énergie qu'il
en frustration, il
doit la mettre sur papier.
En général, j’y arrive, les
résultats sont étonnants.”
Les enfants de Victoria
connaissent Yves, car il est"
appelé dans les écoles pour
les aider a faire des mu-
raux

Avec Michel Butor

Depuis 1979, il expose a
Victoria et & Vancouver.

Ses toiles sont exposées a la
‘Kyle's Gallery’ de Vic-

-toria, En 1981, il exposait

a New York a la Galerie
‘Helen Sragow’. En aodt
dernier, il faisait partie des
dizaines d’artistes-peintres
qui, armés de leurs pin-

. ceaux, couvraient les murs

de I'allée Wellington. Il
était encore au rendez-vous
sur la Promenade du Port
pour ceux qui s’en sou-
viennent, mais c’est sur la
tue Fort que son nom, le
seul francophone, _reste
inscrit dans les intempé-
Ties, parmi les oeuvres des
autres participants, artistes
de Victoria, a cette im-
mense peinture murale.

Parmi ses oeuvres il faut
souligner son livre a cou-
verture de bronze, réalisé
avec la collaboration du
poéte Robin Skelton de
Victoria, renfermant huit
illustrations pour huit poé-
mes, imprimés en litho-
graphie dans une édition
de luxe.

fl collabore également

avec Michel Butor, €eri= 5

vain-poéte-critique fran-
¢ais qu'il a rencontré lors
de son passage ici méme. Il
réalise 28 collages sur les-
quels Michel Butor écrit 28
textes. C’était en 1981.

Ses toiles cétoient
Picasso, Renoir

En 1988, Yves Vial par-
ticipera a l’exposition des
Arts visuels des artistes
francophones de la Colom-
bie britannique organisée
a Vancouver du 7 au 19
mars par le Centre Cultu-
rel Colombien. Au prin-
temps prochain, vous
pourrez également admi-
rer ses toiles lors de deux
expositions de groupe pré-
vues au Robson Square. En
juillet, il exposera a 1'Uni-
Nera de Victoria, seul
cette fois. Mais avant cela,
en mai, c’est en Belgique
qu'il se rendra lors d’une
exposition consacrée a Mi-
chel Butor. Les peintures
sur lesquelles le poéte a
écrit seront exposées ainsi
que les oeuvres des artistes
avec lesquels il a colla-
boré. Yves aura donc
I'honneur de voir ses toiles
cétoyer du Picasso,
Renoir, Monet et bien
d'autres aussi célébres.

“Au moment
ou l’on crée.”

En attendant, c’est vrai
il n’a pas l’air de s’ennu-

yer dans son studio situé

rue Government. II le lais-
se ouvert au public et est
toujours ravi de rencontrer
du monde intéressé par
VArt; il suffit de l’appe-
ler pour prendre rendez-
vous au 383-9071. Il vous
fera visiter, vous explique-
ra les secrets de la litho-
graphie, la sérigraphie, etc
bref de l’Art qu'il définit
trés bien: “Pour une libre
expression, il faut pouvoir
mattriser la technique et la
théorie afin de s’en libé-
rer au moment od l'on
crée”.

Des oeuvres
spontanées

“Par l'image je veux
exprimer mes sentiments,
mes humeurs, mes sensa-
tions... un moment. Je
prends plaisir de jouer avec
les formes et les couleurs,
_je ne cherche pas 4 repré-
senter quelque chose de
spécial, je ne cherche pas a
faire des oeuvres réfléchies
mais des oeuvres sponta-
nées. Je veux’ communi-
quer quelque chose de
joyeux et d’agréable.”

Est-ce le reflet d'une

portent un titre optimiste.

Bernadette Granger est
notre correspondante a
Victoria.

jeunesse passée au soleil?
Beaucoup de joie de vivre
se dégage de ses oeuvres,
beaucoup de ses oeuvres

& Travaux publics Public Works |

Canada Canada

_ Appels d'offres

LES SOUMISSIONS CACHETEES, visant les entre-
prises ou services énumérés ci-aprés, adressées au
Chef, Soumissions et contrats de la Région du
Pacifique, Travaux publics Canada, 1166 rue Alberni,
Vancouver (Colombie britannique) V6E 3W5 seront
recues jusqu’a l’heure et la date limite déterminée. On
peut se procurer les documents de soumission par —
Yentremise du bureau de distribution des plans, a
l'adresse ci-dessus sur versement du dépét exigible.

PROJET
" PR 091456 — Construction de route, du km 1308 au km
1828, Alaska Highway, T.Y.

Les documents de soumissions peuvent également
&tre obtenus dans les bureaux de Travaux publics
Canada a Whitehorse; bureau 200, 2iéme étage,
9925-109iéme rue, Edmonton; et on peut les consulter
dans les bureaux de ]’Association de la Construction a
Dawson Creek, Fort. Nelson, Fort St. John, Prince
George; Yukon Contractors Assn., Whitehorse; Alber-
ta Roadbuilders Assn., Edmonton; B.C. Roadbuil-
ders Assn., Vancouver; bureau de Travaux publics
Canada, Fort Nelson.

Date limite: ler mars 1983, 4 11h00.
Dépét: $500.00
Directeur du Projet
J.B. Coxford ;
Travaux publics Canada,
201 Range Rd.
Whitehorse, T.Y.
Y1A 3A4
Téléphone: (403) 668-5267

PROJET
PR 090646 — Réparation du quai, Esperanza, C.B.

Date limite: 17 février 1983, 4 11h00
Dépot: $25.00

PROJET

PR 100410 — pour le compte de PECHES ET
OCEANS. Allongement de la jetée brise-lames, North
Boat Harbour, Powell River, C.B. es

Date limite: 17 février 1983, 4 11h00
Dépét: $25.00

Les documents de soumission pour les deux projets
ci-dessus, peuvent également étre consultés dans les
bureaux de l’Association de la Construction a
Campbell River, Nanaimo et Victoria.

INSTRUCTIONS

Le dépét afférent aux plans et devis doit étre établi a
ordre du Receveur général du Canada. Il, sera
remboursé sur retour des documents en bon état dans
le mois qui suivra le jour de l’ouverture des
soumissions.

Le Ministére ne s’engage a accepter ni la plus basse ni
aucune des soumissions.

Canadii

La F.F-.C.
chez Bennett

“Aucune
promesse ’’

Par Annie Granger

La semaine passée, la Fédé-
ration des Franco-colombiens
s'est déplacée en délégation
auprés du premier ministre,

Bill Bennett.

Cette délégation était com-
posée du président de la FFC,
René Chenoll, d'un de ses

administrateurs, Michel
Martel, de l'agent politique et
économique, Claude

Roberge, de Fernand Gilbert,
directeur général de cette
fédération et de Suzanne
Horie, Vice-présidente de
l'Association des Parents du
Programme-Cadre de fran-
cais.

Début janvier, la Fédéra-
tion faisait parvenir a Victoria
un mémoire dans lequel elle
formulait plusieurs deman-
des. Parmi celles-ci, l’€duca-
tion avait sa part; la Fédé-
ration demandait que la poli-
tique du programme-cadre de
francais soit enchassée dans la
loi scolaire, et que les Fran-
co-colombiens aient accés a
des écoles frangaises qu’ils
pourraient gérer eux-mémes.

La Fédération demandait
que le permis de conduire soit
disponible en francais; que le
guide de la route soit rédigé
dans les deux langues offi-
cielles; que du personnel bi-
lingue soit embauché au Mi-
nistére des Ressources humai-
nes et au Ministére du Tou-
risme pour desservir les fran-
cophones et enfin que les
Franco-colombiens soient re-
présentés ou consultés lors de
la conférence fédérale-provin-
ciale. :

M. Chenoll résume ce. dé-
placement: aetna,

“Le premier ministre nous
a recu trés cordialement, avec.
le sourire. Nous étions seul
avec lui. Il ne nous a fait
aucune promesse mais nous
avons senti que le dialogue est
ouvert; M. Bennett était au
courant du dossier. Notre
entretien devait durer trente-
cing minutes, nous sommes
restés quarante-cing.

Nous n’avons pas fixé de
prochains rendez-vous, mais
désormais la Fédération tra-
vaillera avec les ministres ou
hauts-fonctionnaires de Vic-
toria. Les premiéres bases ont
été jetées.”
RELL EIU DAP

COMMENT :

DEVENIR :

ASTRONAUTE ?

(SHS) Si vous voulez
devenir astronaute,
aussi bien commencer
en bas age : maintenant
les conditions requises
sont d’étre un spécialis-
te en astrophysique ou
en génie électronique
tout en ayant accumulé
2000 heures d’expé- —
rience en solo aux com-
mandes d’un avion a
réaction. Ces qualifica-
tions doivent étre obte-
nues avant l’age de 36
ans. Par ailleurs, vous
devez avoir une bonne
mémoire puisque la ca-
bine de pilotage de. la
navette spatiale con-
tient pas moins de
1 700 interrupteurs que
le pilote doit connaitre
sur le bout des doigts...