6 Le Soleil de Colombie-Britannique, vendredi 18 octobre 1996 Protection des renseignements personnels PAR LINDA THORSTAD A lage de l’ordinateur, bon nombre de Canadiens s’interrogent sur la fagon dont la technologie se - répercute sur leur vie privée. Les or- ganismes gouvernementaux et les entreprises privées - y compris les banques - ont de plus en plus recours a des bases de données électroniques pour servir plus efficacement leurs clients. Ces bases de données renfer- ment souvent des renseignements détaillés. Le secteur bancaire cana- dien faisant figure de chef de file en matiére de protection de la vie privée, les consommateurs peuvent étre as- surés que ]’information contenue dans les bases de données des banques est gérée avec soin et jugement. Le Modéle de code de confidentialité: pour protéger les renseignements personnels des clients des banques de’ Association des banquiers canadiens (ABC) a été révisé et élargi a plusieurs reprises depuis sa création en 1986. Lamisea jour la plus récente a eu lieu un peu plus tot cette année. Le codesera revu au moins tous les deux ans de maniére a répondre aux attentes des clients. Le Modele de confidentialité de l’ABC expose en détail comment les banques canadiennes assurent la protection de la confidentialité des renseignements personnels de leurs clients. Chaque banque posséde aussi son propre code, lequel est établi d’aprés le modéle de 17ABC. Le Modéle de codede confidentialité du “secteur bancaire, révisé en 1996, com- * RDI™ Dans mon quartier ROGERS cache RDI G la chaine 78. 00 le cache-t-il chez vous? Laissez-nous savoir! prend les éléments suivants: Olles banques précisent au client les fins auxquelles serviront les rensei- gnements personnels; qles renseignements personnels du client ne sont utilisés ou divulgués qu’avec le consentement du client, sauf s’il est nécessaire de protéger l’intérét des banques ou du public, par exemple, si un chéque sans provisions est retourné a |’émetteur ou si |’on suspecte une activité criminelle; qles banques ne vendent pas leurs listes de clients a d’autres entrepri- Ses; Olles clients peuvent choisir, en tout temps, dene pas autoriser leur banque a utiliser leurs renseignements per- sonnels 4 certaines fins; Olles banques protégent les rensei- gnements personnels contre la perte ou le vo] et en empéchent l’accés, la divulgation, la duplication, ’utilisa- tion ou la modification, sile clientne l’a pas autorisé; Olles banques conservent des rensei- gnements personnels exacts et com- plets; Olles banques ont mis en place des mécanismes pour assurer le régle- mentdes plaintes des clients et répon- dre a leurs questions sur le code de confidentialité. Les Canadiens peuventse fier sur les banques pour assurer, de ma- niére responsable, la confidentialité de leurs renseignements personnels. Pour obtenirun exemplaire duMode- le de code de confidentialité de VY’ ABC, communiquezau 1-800-263- 0231.0 —— . Responsabilités: Qualifications: : compétence en anglais RESEAU-FEMMES COLOMBIE-BRITANNIQUE recherche une Assitante Administrative @ administration du bureau (réception, correspondance) @ assurer l’accueil aux membres @ mettre a jour le centre de documentation @ assister les collaboratrices de recherche @ excellente communication (orale et écrite) en francais; connaissances en informatique (surtout WP 6.1 et Windows) expérience en administration; comptabilité un atout habilités en recherche et rédaction intérét réel a la cause des femmes doit étre prestataire de l’assurance-emploi Faites parvenir votre C.V. avant le 31 octobre 19964 Réseau- Femmes Colombie-Britannique, 222-1555, 7e avenue ouest, Vancouver, C.-B., V6J 1S1 téléc. (604) 736-4661 RFCB est un organisme provincial dont la mission est de promouvoir les changements sociaux et économiques qui assureront égalité et équité aux femmes francophones de la province. RFCB tient a remercier le Développement des Ressources Humaines Canada pour leur partenariat dans cette initiative Entente entre le gouvernement et les municipalités Un protocole de reconnaissance en- vers les administrations locales dela Colombie-Britannique a été signé, lors de la rencontre annuelle de la Union of British Columbia Municipalities, par le ministre des Affaires publiques, Dan Miller, et par la présidente de UBCM, Joanne Monaghan. Le protocole fait état des res- ponsabilités communes du gouverne- ment provincial et des administra- tions locales quant a l’aide accordée aux communautés et aux différentes régions. I] reconnait aussi que1’admi- nistration locale est indépendante et qu elle représente une entité gouver- nementale responsable de ses déci- sions. Selon le ministre Miller, «le protocole encourage le gouverne- ment provincial a consolider ses liens avec les représentants locaux élus». Cet événement marquant, rapporte Mme Monaghan, va créer un précé- dent dans|’histoire. «L ’administra- tion locale pourra, suite a cette en- tente, mieux défendre les intéréts des affaires publiques». Le protocole préciseles prin- cipes qui détermineront les types d’échanges intergouvernementaux. Parmices principes on retrouve:|’en- gagement des deux parties dans cette association, le partage de ]’informa- tion et la consultation des parties quant a des changements législatifs importants. Le protocole suggére aussi la formation d’un comité mixte composé du ministre des Affaires municipales, de trois autres ministres ainsi que des conseillers rattachés au UBCM. Le comité ainsi formé s’entretiendra sur les lois etles réglements déja existants, sur les politiques et les différents pro- grammes reliés a ]’administration lo- cale. Bien que cette entente repré- sente une premiére en matiére d’échan- ges intergouvernementaux, M. Miller et Mme Monaghan s’entendent pour dire que le protocole ne pourra régler tous les problémes auxquels sont sou- mis les deux parties.) Sur Internet: La Bibliothéque nationale présente une exposition virtuelle L’administrateur général de la Bibliothéque nationale du Canada, Mme Marianne Scott, a présenté au ministre d’ Industrie Canada, une ex- position virtuelle multimédia de Glenn Gould ainsi que trois nou- veaux projets de numérisation main- tenantdisponibles sur]’ Internet. Gra- ce au financement obtenu par1’entre- mise du programme Initiatives Jeu- nesse, le projet Collections numérisées de Rescol, d’Industrie Canada, deconcert avecla Bibliothé- que ont pu bénéficierde la présence de 12 étudiants, qui ont travaillé sur les quatre projets. Le Rescol a pourman- dat de travailler avec les ministéres de 1’ Education des Provinces et des Territoires afin de brancher 4a |’auto- route de]’information, d’ici 1998, 16 500 €coles,3400 bibliothéques publi- ques et plus de 400 écoles des Pre- miéres Nations au Canada. Parmi les trois autres projets téalisés, on trouve «Le Nord: Paysa- ge imaginaire», un catalogue numérisé qui présente les oeuvres d’artistes et d’auteurs sur le théme des perspectives et des idées qui ont marqué le Nord canadien. Ce projet fait suite 4 1’exposition, du méme nom, qui a déja été présentée a la Bibliothéque nationale. Deux bases de données uniques en direct, ont été créées, il s’agit de |’ Index des com- missions royales d’ enquétes fédéra- les et 1’Index des périodiques de musique canadiens. Ces projets ont comme objet de favoriser |’accés 4 l’information sur le Canada et les Canadiens. des Collections numérisées de Rescol: http://www.rescol.ca/collections On peut aussi avoir accés aux projets numérisés par l’entremise des sites Web du Resco] et de la Bibliothéque nationale dont |’adresse est: http://www.nlc-bne.ca/, "MASSACRES"... (SUITE DE LA UNE) réagi. Pour forcer Pierre Buyoya a mettre un terme au carnage, les na- tions africaines avoisinantes ont im- poséun embargo quin’a rien donné, si cen’estde faire obstaclea1’arrivée de l’aide humanitaire. Médecins Sans Frontiéresa demandé aux gouverne- ments de faire pression auprés des nations africaines afin d’exiger la li- bre circulation de |’aide humanitaire et la fin du génocide. Mais les massa- cres se poursuivent. Certains volontaires ont subi des attaques de groupes de miliciens Le Soleil s’envole avec AIR CANADA pour Paris et Montréal. DONNEZ DES AILES A VOS AFFAIRES! et de voleurs. D’autres ont été con- frontés a des problémes plus graves encore. En juin, trois volontaires de la Croix-Rouge ont été tués par des agresseurs inconnus. La Croix-Rou- ge a décidé de quitter la région. A deux reprises, le gouvernement cana- dien a conseillé aux ressortissants canadiens d’évacuer les lieux. Nous sommes toujours réticents 4 ]’idée d’abandonnerles populations civiles auxquelles nous venons enaide. Aus- si, hous sommes-nous seulement ré- solus 4 nous replier temporairement sur la Capitale. Le nombre de morts parmi la population civile monte en fléche et il est difficile d’établir des statistiques. Vanessa van Schoor vient tout juste de revenirau Canada. Anciennement directrice des commu- nications au bureau de Toronto, elle était agent de liaison au Burundi de- puis le début de l’année. «Les attaques se produisentde nuit et trés souvent, on ne peut se rendre sur les lieux avant deux outrois jours. Les morts ont alors été enterrés et les survivants ont pris la fuite. Nous estimons qu’il y a cing morts pour chaque blessé: le contraire de ce que révélent les statistiques «normales» sur les conflits armés. Et les affrontements font des victimes chez les deux factions. Comme toujours, nous donnons des soins médicaux au plus grand nombre de victimes possi- ble, peu importe leur groupe ethnique.»Q SOYEZ A BORD DANS LES PAGES DU SOLEIL! CONTACTEZ JEAN-CHARLES GUAY AU 730-9575. Voici l’adresse du site Web Renae sion. SE