ae = 2, Le Soleil de Vancouver, 21 septembre 1973 re" TS ss eeiaiatatotatetatet otal eee SI em oun SP ee pesscececececeeeee oe LE SEUL HEBDOMADAIRE DE LANGUE FRANCAISE DE LA COLOMBIE-BRITANNIQUE est publié par: LE SOLEIL DE COLOMBIE LTD., 3213 rue Cambie, Vancouver 9 879-6924 Directeur: André PIOLAT Téléphone : Rédaction: Pierre Corday Pierre E. Dansereau | Secrétaire: Marguerite Batut Courrier de deuxiéme classe sous Je numéro d’enregistrement 0046 LES HEBDOS DU CANADA AIDE AGRICOLE “Nous sommes décidés a aider les cultivateurs 4 résou- dre les difficultés, dont ils ne sont pas toujours maitres, mais qui sont a lorigine de augmentation des prix ou de la baisse de la qualité de la production.”’ Voila ce que dé- clarait recemment le Ministre de la Main-d’oeuvre et de VImmigration, Robert Andras. L’apport fédéral aux culti- vateurs se concrétiserait par une politique de recrutement intensif d'une main-d’oeuvre agricole, composée d’étu- diants et de travailleurs exoti- ques, qui bénéficieraient d’a- vantages économiques excel- lents. Toutefois, M. Andras a précisé que cet appel 4a la main-d’oeuvre étrangére “‘ne doit pas porter préjudice aux travailleurs canadiens”. Néan- moins, il a ajouté qu’il préfé- rait “‘persuader les Canadiens et les aider 4 s’orienter vers les emplois de l’agriculture’”’. ANCIENS COMBATTANTS Le ‘Ministre d’Etat chargé des Affaires urbaines, Ron Basford, a annoncé que les anciens combattants, déja lo- cataires d'un ensemble de 636 logements a loyers, dans Montréal-Nord, pourront se prévaloir du droit d’acheter la maison qu’ils occupent pré- sentement. ; Cette vente s’effectuera dans le cadre d’un programme $ SPT cate LET Se aaa d’habitation pour les anciens combattants qui fut mis sur pied en 1948-49 et dont la responsabilité reléve de la So- ciété centrale d’hypothéques et de logement. La politique de la Société, depuis le début des années 60, consiste a vendre, aux an- ciens combattants, les mai- sons construites sous les dic- tées de ce programme. Ap- proximativement 48,500 mai- sons sur 50,000 furent ainsi vendues. SANTE: INFORMATION Le Ministre de la Santé, Marc Lalonde, a rendu public une nouvelle politique d’in- formation qui permettra, a la Direction générale de la pro- tection de la’ santé, de diffu- ser, au profit public, une in- formation plus complete et plus fréquente quant aux sources de dangers éventuels que peuvent présenter la con- sommation de certains ali- ments, produits pharmaceuti- ques et certains autres pro- duits manufacturés. OLEODUC Afin de'rendre la région de Montréal plus concurrentielle sur le marché pétrolier, M. Trudeau envisage de dis- cuter, avec les provinces et lindustrie pétroliére, la possi- bilité de prolonger la cons- truction du pipe-line (qui s’ar- réte présentement 4 la hau- teur de Cornwall, en Ontario) jusqu’a Montréal. 14 NOUS FAUT ENCORE 9 ABONNEMENTS. JEUNESSE **PLAN St-SACREMENT’? - 1 - Etait-il possible de chan- ger la situation des franco- Phones de Colombie. Etait- il possible de changer l’en- vironnement dans _ lequel nous vivions, de créer un endroit od nous pourrions vraiment nous rencontrer, vraiment ‘‘inter-réagir’’, puisque la culture commen- ce par cela. Parler culture, c’est.entr’autre parler d’u- -ne situation of les individus qui composent une commu- nauté puissent s’échanger’ leur ‘‘point de vue’’ sur le monde dans_ lequel ils vi- vent, une situation ot l’on puisse se parler des condi- tions ‘‘de la vie en géné- ral’’. , 2 - PRENDRE L’INITIATI- VE - Il n’est pas facile lors- qu’on parle de culture, de ne pas tomber dans des no- tions abstraites ou stériles. Une communauté est, ou bien **halottée’’ par les vents du changement, sans trop avoir uo: que ce soit 4 dire, ou a— ors la communauté provo- que Jes changements néces- Saires 4 son épanouisse- ment. Le jour et la nuit. ET CULTURE 3 - La culture, c’est préci- sément l’art de vivre, l’art de changer son environne- ment dans le sens de ses aspirations... 4 - OU ETES-VOUS DONC.. Notre situation pouvait, pour une bonne part, se dé- crire par le mot suivant: l’isolement. L’isolement ressenti, l’isolement vécu par les parlants francais de l’Ouest, était la source des lenteurs, des difficultés en- courues par notre commu- hnauté As’organiser II fal- lait 4 tout prix que 1’on sa- che of ils sont les franco- phones, que lorsque, par ex- emple, une personne vient dans la région du Bas- Fraser, l’on puisse lui di- re ‘‘Allez dans.tel secteur 4 Maillardville’’; 4 Vancou- ver, il faut voir le quartier St-Sacrement’’. etc. ... Il faut sérieusement s’interro- ‘ger 4 savoir si l’onn’est pas en train de devenir une com- munauté de fantOmes.... 5 - LA SEIZIEME - Pour le moment, il faudra s’attaquer au plus pressant, aux endroits od l’on a des chances réelles de s’orga- niser. La question de l’avenir de Maillardville est présente- ment examinée de tous les cétés, sous tous ses as- pects, par le ‘*Plan Mail- lardville’’, A Vancouver, le probléme se pose d’une fagon assez précise: bien qu’il y ait beaucoup de francophones dans le West End, le coft exorbitant’ des propriétés laisse toute tentative de cré- ation d’un environnement la-bas une perspective peu probable. Heureusement, les fondateurs du quartier St- Sacrement ont cru bon de concentrer leurs énergies dans les parages de la sei- ziéme avenue. 6 - La semaine prochaine, nous proposerons un ex- emple d’aménagement pour le quartier St-Sacrement. Cette proposition n’est pas nécessairement la meilleu- re, c’est une solution par- mi d’autres. i Ree. L’effort de Ia France pour les Louisianais de langue francaise Monsieur [Ponat Valois, dans un récent article de LA PRESSE sur I’aide fran- gaise aux Acadiens de Loui- siane, signale que les effec- tifs de professeurs coopé- rants francais au pays **cajun’’ sont désormais fort importants. Il cite le chif- fre de/cent instituteurs: en fait, en septembre 1973, c’ est plus de 200 frangais qui enseigneront en Louisiane. En outre, Monsieur Donat Valois rapporte les inquié- tudes de Monsieur Jules Lé- gére, président de la Socié- té historique acadienne, A Moncton, qui s’étonne que les Louisianais ajient fait appel 4 des Frangais_ plu- tot qu’A des Canadiens pour enregistrer notre langue commune, et attribue ce choix 4 une sorte de snobis- me _ linguistique des di- rigeants du CODOFIL (Con- seil pour le Développement du Francais en Louisiane). Monsieur Jules Légére a. bien raison d’estimer que des instituteurs québécois ou acadiens seraient parfois mieux compris des ‘*Ca- juns’’ de Louisiane que cer- tains enseignants frangais, a tort de croire que les Louisianais ont préféré dé- libérément les Frangais aux Canadiens, La seule raison de la situation actuelle, c’est que 1l’administration fran- aise a fourni un gros ef- ort pour recruter, encadrer et méme payer partiellement les instituteurs coopérants pour la Louisiane, alors que rien de tel n’a encore été fait au Canada. L’effort fran- c¢ais ne peut étre augmenté Pour une plus large diffusion pour des améliorations dans la rédaction et dans la présenta— tion, pour la survie m@éme du journal, nous. dépendons sur le nombre d*abonnés, Si chaque lecteur nous faisait parvenir un nouvel abonné, ces objectifs pourraient @tre atteinty Mais vous connaissez ce que sin a ee indéfiniment. Il faut souhaiter que les Louisianais eux-mémes for- ment des instituteurs et des professeurs de francais pour prendre la reléve. En atten- dant cette reléve, notre voeu le plus cher est que les a nadiens viennent 4 la res- cousse. Fernand Houssin Haut Comité de la Langue Frangaise, Paris - NEMENTS veulent dire ces expressions; ** demain j*’y verrai’, &« jty ai pas pensé’®, Pouvez—vous nous aider dés aujourd*hui. Notre banquier n*accepte pas le dépot de bonne volonté et des Voeux de succés, Assurez—vous que votre abon— nement est 4 date, et faites a— bonnés vos amis, — (surtout ceux qui ont un fort accent méridional); mais il $ 5 POUR SURVIVRE 0 $ |ABONNEZ-VOUS AU SOLEIL ae COLOMBIE BRITANNIQUE. J‘'inclus aussi la aide au journal. NOM: . . ee eres ADRESSE Fe cha 52.6 es 3213 rue Cambie, VANCOUVER 9, C. b. Telé: 879-6924 LE SEUL JOURNAL DE LANGUE FRANCAISE DE LA. Veuillez trouver ci-joint la somme de $ . 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