6— Le Soleil de Colombie, vendredi 25 octobre 1985 Plecinonique. Participez d notre concours mensuel! Vous pouvez gagner lun bon d‘achat d’essence d'une valeur de $100 offert par la Cie Chevron. [Date du tirage: lelernovembre 1985 N‘oubliez pas le-concours final, au moisdemars, qui vous permettra de gagner une semaine pour deux dans la ville de Québec (transport, hétel et repas), offerte par le Bureau du Québec a Edmonton. Vendredi a 18H30: a l’antenne de Radio-Canada i} 7 “a TT ¢ ‘$ CQ) i a a g g a CHAMBRE DES COMMUNES COMITE PERMANENT DES TRANSPORTS AUDIENCES PUBLIQUES Le Comité permanent des transports tiendra des séances publiques portant sur le document intitulé « Aller sans entraves » — un guide pour une nou elle loi nationale sur les transports. Le Comité tiendra des séances publiques a : OTTAWA — du 14 octobre au 8 novembre 1985 et du 27 novembre au 6 décembre 1985 les 18 et 19 novembre 1985 les 21 et 22 novembre 1985 les 25 et 26 novembre 1985 out individu ou organisme désireux de soumettre n mémoire au Comité doit le faire avant le endredi 8 novembre 1985. VANCOUVER WINNIPEG HALIFAX es mémoires peuvent étre soumis en anglais, en francais ou dans les deux langues officielles. Les demandes de comparaitre et les mémoires doivent étre envoyés a : Le Greffier Comité permanent des transports 180, rue Wellington Chambre des communes Ottawa (Ontario) KIA 0A6 (613) 996-1173 J. Patrick Nowlan, Député, Président Récit L’histoire vraie de Martin Guerre Par Roger Dufrane On a wu a l’écran “Le retour de Martin Guerre”, ow Il’excellent Gérard Depardieu joue admirable- ment le réle d’un imposteur, si parfait miroir du vrai Martin Guerre qu'une femme, une population, la justice ne parviennent pas a le confondre. Film aux sobres et superbes images en clair obscur, aux scénes paysanes dignes des fréres Le Nain, récit pathétique d’une intensité extraor- dinaire. Symbole animé de ce 16@me siécle, 4 la fois obscur et lumineux. La forte “présence” de Gérard Depardieu domine quelque peu le jeu del’héroine, femme si femme par la passion et le repentir qu’on prend secrétement sa défense, et qu’on cherche, a travers le film, et 4 travers les textes, 4 se former une opinion. fl était une fois, 4 la bourgade d’Atigat, non loin de Toulouse, une petite fille nommée Bertrande de Rols et un petit garcon appelé Martin Guerre, originaire de Hendaye. Orphelin de onze ans, son oncle et tuteur Pierre Guerre, décide de le marier a la petite Bertrande agée de 10 ans. De tels mariages, de raison ou d'intérét, étaient d’usage. La céré- monie terminée, les enfants retour- naient au couvent ou dans leur famille, jusqu’a l’4ge de mener une vie conjugale. Dix années s’écoulent. Les jeunes époux vivent ensemble. Lui, tacitur- ne; morne, faiblard; elle vive comme une oiselle aux grands yeux noirs, d'une beauté attirante. Les galants du village lui font la cour. Pieuse, elle résiste a tous. Nait un petit garcon. Le mari est devenu plus déluré. Il court méme les jupons, ce qui améne des disputes. A Conseil des Arts > ] e Programme d’aide aux agents d’artistes Le Conseil des Arts du Canada a approuvé un nouveau programme d'aide aux agents d’artistes. Les nouvelles subventions, qui feront Tobjet d’un concours par année, portent le nom de Subventions de Départ et visent 4 encourager les futurs agents d’artistes 4 se lancer dans le domaine de la représentation d’artistes de musique classique. Elles sont également destinées a aider les agents en place a étendre leurs activités 4 la musique classique. Le programme de Subvention de Départ constituera le troisiéme volet du programme Concerts Canada, auquel ont déja accés les agents dartistes. Les candidats devront expliquer comment cette subvention les aidera 4 devenir admissibles au premier volet du programme Con- certs Canada, celui des subventions d’encouragement. La subvention maximum attribuée. en vertu du nouveau programme sera de 25,000$ par année, pour trois ans au plus. Les agents qui recoivent déja 25,000$ par année en subventions d’encouragement ne peuvent sollici- ter de subvention de départ. Le premier concours aura lieu en novembre 1985. Pour plus de rensei- gnements sur les conditions d’admis- sibilité, la marche a suivre et les formules a remplir, priére de com- muniquer avec John Brotman, Coor- donateur des subventions en musique office des tournées du Conseil des Arts du Canada C.P. 1047, Ottawa, Ont. K1P 5V8. Centenaire des parcs nationaux 1885 1985 National Parks _Centennial © la suite d'une altercation plus violente, Martin Guerre prend sa besace et son baton et quitte sa femme. La dévote et jolie Bertrande attend... attend... aucune nouvelle! Huit années se passent, quand, un beau jour Martin Guerre reparatt. ‘On lui fait féte, sa femme surtout, huit années d’aventures guerriéres en Espagne et en France ont transfiguré le benét d’autrefois. Méme visage, mais tanné, méme taille, voix forte et plus d’allégresse. Voila un gentil compagnon! II fait sauter son gamin dans ses bras, et sa femme... Bertrande est comblée. Mauvaises pensées Or, l’oncle Pierre n’aime pas ce retour. Martin lui demande compte de sa gestion. Martin ne se montre plus.le garcon docile de jadis. Et loncle Pierre rumine de mauvaises pensées. La guerre et huit années d’absence ont changé son neveu. Certes, il demeure familier au village, 4 sa maison. Mais il agit parfois singuliéremnent. La mémoire lui fait défaut sur sa premiére enfance. Et quand Bertrande, par amusement, lui dit quelques mots en langue basque, il garde prudemment le silence. Or, un jour, Pierre Guerre apprend que des soldats de passage dans une auberge des environs ont vu Martin Guerre aux abords de Saint- Quentin, ov il a perdu une jambe au combat. Le cupide tuteur, voulant retrouver son vrai neveu, plus docile, influence sa niéce et le village, et accuse le prétendu Martin d’imposture. Ber- trande s'interpose: “C’est mon maril Conférence _désarroi de Laissez-le!” Aprés diverses tribulations, le dé- bat parvient au parlement de Toulouse. On incarcére l’aventurier. Puis on le relache, faute de preuves, a la grande joie de Bertrande. L’impi- toyable oncle Pierre ne se tient pas pour battu! Baton, balluchon, et en route! Quelques mois plus tard, il rentre a Artigat avec un Martin Guerre tout pareil au compagnon de Bertrande, mais a la jambe de bois. Longues indécisions de la justice Bertrande, opinions partagées, et enfin condamnation d’ Arnaud du Thil, aventurier s’étant - substitué au vrai mari. Pauvre Bertrande! amante passion- née d’un vagabond qui avait soif d’une famille, heureux de trouver, aprés les bivouacs et les marches du soldat, son pain cuit et sa femme au foyer. Il avait profité d’une ressem- blance qui ressort de la magie et d’un compagnonnage, car le vrai Martin lui avait fait des confidences. Armaud du Thil payant cher son bonheur passager et sa.supercherie. Mais vous aussi, Bertrande, vous avez payé! Votre coeur et vos sens disaient oui. Votre remords et votre peur de l’enfer ont dit non! Le juge vous a laissée libre. Il vous disait abusée par le “malin”. Vous avez souffert, condamnée a vivre de nouveau avec un homme que vous n’aimiez pas. Or toute peine mérite salaire. L’homme que vous chérissiez vous avait donné une petite fille. Gage des jours heureux, charmante enfant que vous avez vue grandir, c'est une jolie brune du Midi dont les yeux noirs sont pareils aux vétres. Des yeux noirs qui semblent mendier l’amour qui va sans doute un jour y incliner son ardent visage. Ce pays qu’on dit plat Trois cent fois plus petite que les Etats-Unis, la Belgique contient sur son territoire dix millions d’habitants et trois langues nationales, le néer- landais au nord, le francais au sud et lallemand a I’est. Grace asa géographie, son histoire, ses institutions, son passé, son présent, et sa maniére de vivre, la Belgique est souvent copiée pour servir de modéle aux autres pays européens. Jean-Luc Sterckx a voyagé a travers son pays natal pendant dix-huit mois pour découvrir cette diversité, et a filmé cent cinquante ans d'histoire. Le film raconté par son auteur fera découvrir des personnages typiques de ce plat pays: pécheurs de crevettes montés a cheval, marionnettes de Toone, diamantaires de Anvers, mineurs, peintres et poétes. Bien installés sur votre siége du théatre du Queen Elizabeth ou du Théatre Centennial, vous dévouvrirez ou reverrez le folklore de Stavelot, le carnaval de Binge, les villes de Liége, de Bruxelles, de Turnhout awe, d’Anvers. Jean-Luc Sterchkx est un de ces conférenciers qui font le tour du monde et qui en raméne des films et des histoires. Plusieurs de ses films, comme “le Liban, un cédre blessé”, “Jérusalem entre paradis et terre”, ou une série télévisée intitulée “Sur les pas d’Abraham”, lui ont valu des critiques élogieuses aussi bien en Belgique qu’en France et en Suisse... Sa conférence “La Belgique d’au- jourd’hui” a été préparée pour un public américain et canadien; elle sera donnée le lundi 28 octobre a 17h380 et 20h30 au théatre Queen Elizabeth et le mardi 29 octobre a 14h, 18h et 20h380 au North Vancouver Centennial Theatre. Les billets sont en vente aux théAtres ou aux guichets habituels. La confé- rence est en anglais, elle est présentée par World Travel Adventure Tours. @ EN PLEIN AIR... FAITES-LE DONC, POUR VOIR! a) | © lie, T