EDUCATION Le conseil scolaire francophone de la Colombie-Britannique Le conseil scolaire francophone méne actuellement une vaste campagne de promotion afin d’inviter le plus grand nombre de francophones adultes, pa- rents ou non, a devenir mem- bre du Conseil scolaire. M™ Francine Benoit est agente de relation communautaire et tra- vaille au recrutement des fran- cophones. “La priorité actuelle est d’établir un membership fort au sein de la communauté. Il est important que le projet scolaire inclue tous les franco- phones. J’invite tous les fran- cophones a communiquer avec moi.” d’affirmer Francine Benoit. En devenant membre, on peut participer aux élections des conseillers ainsi que des délégués qui formeront l’ Assemblée générale du Con- seil scolaire. M™* Benoit déve- loppe également des projets afin de rendre le Conseil visi- ble a travers la province et de créer des liens avec la commu- nauté franco-colombienne. Le territoire du Conseil couvre la vallée du Fraser, la région de Vancouver et le sud de I’fle de Vancouver. Ceux et celles qui habitent a |’extérieur de ce ter- ritoire peuvent aussi devenir membre puisque les responsa- bilités du Conseil scolaire ne se limitent pas a |’éducation des éléves. En effet, le Conseil est aussi chargé de veiller a la pré- servation et a l’essor de la cul- ture et de la langue frangaises dans l’ensemble de la province. Le Conseil scolaire francophone ouvrira ses portes officiellement en septembre 1996. L’adhésion au Conseil est gra- tuite. Un formulaire d’adhésion et une affirmation solennelle de- vant un commissaire 4a l’assermentation sont nécessai- res. Afin de simplifier ce pro- cessus, le Conseil organise des sessions d’assermentation en col- laboration avec les associations francophones. ™ DEVENEZ MEMBRE DU PREMIER CONSEIL SCOLAIRE FRANCOPHONE DE LA COLOMBIE- BRITANNIQUE. Composez le numéro sans frais 1-888-715- 2200. Processus judiciaire pour la gestion complete de nos écoles L’Association des parents francophones de la Colombie- Britannique (A.P.F.C.B.) se retrouve devant les tribunaux de la Cour Supréme de la province pour demander le plein respect des droits des francophones en ce qui a trait a |’éducation tel que le stipule |’Article 23 de la Charte canadienne des droits et libertés. La cause opposant notre gouver- nement provincial et les parents francophones était entendue devant les tribunaux de la cour de Nanaimo durant la semaine du 8 au 12 juillet 1996. D’ailleurs, la présidente de la Fédération des francophones de la Colombie- Britannique, co-demanderesse dans cette cause, participait 4 une rencontre dans le but de discuter du financement de la cause ju- ridique le 30 mai dernier et a assisté a l'audience 4 Nanaimo. Le Conseil scolaire actuel ne satis- fait pas aux exigences de |’article 23 de la Charte puisque le territoire desservi se limite 4 la Vallée du Fraser, la région métropolitaine vancouvéroise et le sud de I’fle de Vancouver alors que toute la pro- vince devrait étre couverte. Dans lesrégions non-visées par l’offre du gouvernement provincial, les com- missions anglophones existantes continueront a offrir le Programme cadre de francais. ™ Le Sail di onions