RE OR LOE 2 Le ge, Il semble, apparemment, que le gain de temps consti- tue lun des avantages es- sentiels de 1l’automobile. On va plus vite en automo- bile qu’a pied, qu’en auto- bus ou qu’a_bicyclette. Par contre, sil y avait moins d’automobiles dans les rues des grandes villes aux heures de pointe, tout le monde rentrerait plus vite chez soi. Il y a une autre facon de considérer le temps. En plus du temps’ passé au vo- lant de votre voiture, vous devez la garer et y retour- ner, d’ou temps supplémen- taire. De plus, vous devez Yacheter, la faire enregis- trer, l’assurer, l’approvision- ner en carburant, la réparer et Vabriter. Tout ceci de- mande de largent, et I’ar- gent, c’est du temps. En tenant compte de tous ces facteurs, l’Améri- cain moyen passe 1,500 heures par an dans sa voitu- Te: Nous n’avons pas inclus dans cette étude le temps passé devant les tribunaux pour les contraventions, 4 Phopital pour les accidents, ou devant la télévision 4 re- garder un publicitaire qui essaie de vous vendre une voiture neuve! Donc, si l’automobiliste moyen parcourt 15,000 milles par an et passe 1,500 heures dans-sa voiture, la distance parcourue, en mil- les 4 Vheure, est plutdt fai- ble. Faites le calcul et vous vous apercevrez que vetted vitesse équivaut 4 peu prés! a celle d’une bicyclette. Il existe, bien entendu, des cas ot l’absence d’une automobile fait perdre du! temps. Mais nous vivons dans un pays concu pour ce, véhicule. Si, en tant que nation, nous choisissions d’autres moyens de trans- port, les collectivités urbai- nes. seraient également congues de facgon 4 utiliser ces moyens le plus efficace- ment possible. 1 Il est difficile d’évaluer | les résultats de la tension produite par la conduite dune automobile dans une | grande ville aux heures de | pointe. Cette tension’ doit se situer en téte de liste par- E mi les causes du stress. HOEOUl Q 00 (| : 0 90 ) ul 5 IES Se yl eS AR SRD Mog un mode Le Soleil de Colombie, 12 Mars 1976, A 7 LE TEMPS ET L’AUTOMOBILE LA CULTURE, INDIENNE: (le vie en équilibre avec la nature ' Le mode de vie.tradition- ‘nel des Indiens du Canada s’équilibrait avec la nature. La chasse fournissait la nourriture et les vétements - tout en se limitant au strict nécessaire pour _ satisfaire les besoins modestes de la tribu. Il. restait toujours suffisamment d’animaux sains pour propager les es- péces. Les religions indien- nes conféraient 4 tous les animaux un esprit qui les rendaient sacrés. Les plan- tes, les arbres, les monta- gnes et les cours d’eau eux- mémes possédaient un es- prit. Les transports se fai- saient 4 pied ou en canoé; ils ne perturbaient pas Péquilibre naturel. A cdté de la nourriture, |’autre for- me d’énergie prélevée sur environnement était la chaleur. Le bois, ressource renouvelable, y suppléait, Dans le mode de vie des Indiens, comme dans la na- ture, tout était recyclé. Notre mode de vie actuel repose sur l’exploitation et Putilisation du patrimoine laissé par le passé. L’éner- gie que nous utilisons pro- vient, pour la plus grande part, de combustibles fossi- les (gaz, pétrole, charbon) créés par les organismes de plantes et d’animaux morts, il y a plusieurs millions d’années. Nous ne pour- rons pas vivre éternellement sur ces réserves. Pour survi- vre, il nous faudra adopter un mode de vie qui, com- me celui des Indiens, trou- vera un équilibre naturel. Notre technologie nous per- mettra de conserver certai- nes des commodités dont nous bénéficions actuelle- ment. Essayez de prévoir a quoi, a votre avis, ressemblerait le monde si nous ne préle- vions de_ lenvironnement que ce qui est renouvelable. Une étude soigneuse du mode de vie séculaire des Indiens peut nous enseigner beaucoup. PEGONE MVDB i Lélectricité étant - difficile 4 transporter et a _ emmagasiner, de nombreux chercheurs se tournent vers V’hydrogéne comme source économique et pratique d’é- nergie. : Lidée fondamenta- le consiste a séparer ’hydro- géne et l’oxygéne des molé- cules d’eau par électrolyse. L’hydrogéne serait transporté par canalisation - oucomprimé dans de grands réservoirs pour le stockage ou le transport. L’hydrogéne a de trés nombreuses utilisations. Il suffit d’apporter des mo- difications mineures aux moteurs pour qu’ils puissent utiliser ’hydrogéne comme carburant 4 la place de 1’es- sence. L’hydrogéne, bra- lant avec l’oxygéne de Jair, dégage de l’énergie et pro- ~ duit de leau. Parmises avantages particuliers, l’hydrogéne est uncombustible propre. Bien entendu, les avantages s’accompagnent souvent d’inconvénients. Lhydrogéne n’y échappe pas. hes I] faut envisager _la_ possibilité d’explosion. L’hydrogéne est beaucoup plus difficile a manipuler que le gaz naturel, et il pré- gente davantage de dangers ede. Tuite: »L’utilisation de Phydrogéne n’est pas encore pour demain. a S LECONOMIE DE LHYDROGENE . . % 4! éLECTROLYSE, Qui ead DEMANDE DE L'ELECTRICITE, 3) 2 SEPARE L'EAU EN HYDRO- GENE ET EN OXYGENE. ., L'HYDROGENE PEUT SE TRANSPORTER PAR CANALISATION OU Ba S'EMMAGASINER ET SE TRANSPORTER EN RESERVOIRS. D'AUTOMOBILES ON PE CuISINI ON PEUT MODIFIER LES ——— Bisse NT UTILISER L' HYDROGENE. PAS DE POLLUTIONS LE MOTEUR NE PROOUIT QUE DE L'EAD. T CREER DES “A L' HYDROGEN . MANIS,, unyooatne EXPLOSE FACILEMENT ET PEUT ETRE DIFFICILE col A MAANI®ULER. POUR QU'ILS 6 CONCTIONN AN Se poe eee eT | 3a le véhicule le plus efficace du monde En roulant a vous dépensez davantage d’énergie qu’en — restant assis. Cette énergie vous est fournie par les aliments as vous absorbez. bicyclette, Les médecins estiment que si vous rouliez a bicy- clette a vitesse modérée cing heures par jour, vous auriez besoin de 1,500 calo- ties supplémentaires. Du point de vue énergétique, 40,000 calories provenant de produits alimentaires équivalent a un gallon d’es- sence. A _ bicyclette, on peut facilement faire 12 mph. Calculez donc votre rendement au gallon! Le calcul montre que la nourriture supplémentaire absorbée pour compenser votre promenade a bicyclet- te, transformée en quantité d’essence donnant la méme énergie, assure un rende- ment de 1,600 milles au - gallon. La bicyclette offre vn certain nombre d’autres avantages. Pour construire une bicyclette, il faut 25 li- vres d’acier, caoutchouc, un peu de plas- tique, d’aluminium, de cuir et de peinture. Les plus petites voitures utilisent 2,000 livres d’acier. Les pistes cyclables sont plus. étroites -et- les- assises- 3. -livres— de plus minces que les routes pour automobiles; elles per- mettent d’économiser sur la construction et sur les ter- rains utilisés. Il n’y a pas de production de polluants et on peut garer dix bicy- clettes dans l’espace utilisé par une seule voiture. En plus, l’exercice vous gardera dans une forme physique excellente. Con- trairement aux machines, Yexcés dutilisation nous est plus favorable que l’oisi- veté. Sortez donc cet extraor- dinaire véhicule a faible consommation et non pol luant, et allez-y, pédalez! eee