QUOI? L’Atelier se prépare pour, la saison d’été. Nous voulons durée de la saison d’été se- ra de dix semaines, les cours se donneront 4 raison d’un par semaine. Les cours qui seront offerts seront fonc- tion des instructeurs béné- voles que nous pouvons trou- ver. une offrir des cours ou ‘‘ateliers 7 culturels’’ dans le maximum i de domaines possibles. La Je peux aider dans les do- maines suivants : a)piano__ b)chorale __ c)menuiserie __ UVatelier Ou? La plupart des cours peu- vent se donner 4 1’Atelier, dans certains cas les gens préféreront peut étre que tel ou tel cours soit donné dans la maison d’une personne du groupe (par exemple : une bonne partie des cours de 1’ université libre de Vancou- ver se donnent dans des mai- sons). QUI? POURQUOI? f)couture g)alimentation L’école culturelle libre, ce sont des gens quiveulent ap- prendre ensemble A mieux connaftre le monde d’aujour- d’hui et qui veulent parti- ciper 4 la construction du monde de demain. De bien grandes intentions ! Réus- sirons-nous £ au moins on aura essayé... h)photographie_ i)vidéo_ m) yoga n)Mmacramé__. 0) ciné-club ____ p) sculpture ___ 'q) enseignement du frangais r) enseignement de l’anglais Qui peut étre instructeur d’ ‘un cours ? toute personne qui est intéressée A aider des gens 4 apprendre telle ou tel- le connaissance. Pas besoin .,d’étre diplomé de quoi que ce soit. Vous organisez tout simplement une rencontre A toutes les semaines entre des gens qui veulent appren- dre ensemble, vous pouvez organiser votre cours ou a- telier seul ou en équipe. Découpez et envoyez nous “*l’Atelier’’,3743 rue Main,Vancouver 10, soscasesecpesssecsecscevccnecce LCs INOMesctscikescecescsvesecsscesesescsecvensces AOGESSC socscece set Couss sesecscecsss sieccee gaa > 7, Le Soleil de Vancouver, 22 juin 1973 MEME st oF vis A U'AGE DES CAVERNES, O'PEUX PAS ME PASSER oe ¢ Electaeine/ ques comme sur les vases Ensemble nous. pouvons éco- nomiser jusqu’a 30 pour cent sur la nourriture tout: en améliorant nos habitudes - alimentaires . Le principe. est simple; nous distribuons_ ‘des listes une fois par se- maine vous les remplissez et quelques jours plus tard la nourriture est livrée par les coopérants.Ca permet de commencer A penser un peu 4 V’avance au menu de la’ semaine et .¢a évite de tou- jours courir 4 l’épicerie du: coin. Si c’est possible on pourrait ouvrir dans le fu- tur un comptoir’ quelques jours par semaine. S Depuis quelques années le ombre de citoyens qui se egroupent en toutes sortes @ coopératives a sensible- ment augmenté. Les coopé- atives représentent un ou- til de-changement. que les franco-colombiens auront grand intérét 4 utiliser de plus en plus dans les années qui. viennent, que ce soit pour la construction d’habi- tations familiales ou d’édi- fices communautaires, que ce soit pour regrouper notre pouvoir d’achat ou se donner du cinéma coopératif. jde 100 aliments cent Qu’est-ce que les Cent As- sociés ? au début une coopé- rative comprenant trois as- pects : alimentation, cinéma coopératif et service d’é- ‘change (livres, disques, etc). LA CO-OP. C'EST VOUS!.. a S O c : é x .les structures hautes et en- -artistes du spectacle : le ‘derne aux prises avec le Je désire recevoir yotre “en MINTERESSE [ iste “Noms | -AQRESSES, tELS x 7s 32943 MAIN, VawcouVveR. 19, LES BALLETS JOFFREY Par Alannah Matthew Une compagnie américaine célébre .of tout le monde est vedette, rend visite au Queen Elizabeth Theatre de Vancouver. Lundi soir, trois ballets ont été donnés et nous avons constaté que les qualités de cette compagnie sont : jeu- nesse, joie de vivre, sou- plesse et une maftrise tech- nique étonnante. Kettentanz (danse de la chafne) est l’oeuvre du cho- | régraphe Gérald Arpino. La scéne - ombragée comme dans une forét od entrent les danseurs en se tenant la main. Ils tissent les fres- sont trés décolletés pour les filles. Chaque couple porte des collants dont les tons s’harmonisent. On voit ici, encore, la signature du cho- régraphe Arpino ; danse cou- lante, rythme rapide, style aérien avec beaucoup. de sauts, de vols et de tours. La force vitale et la maf- trise physique de cette com- pagnie sont uniques. Les Ballets Joffrey ont, paraft-il, des ennuis finan- ciers. Ils ne les méritent pas. ~ Quel _ triste commentaire sur notre société | grecs, courant, sautant avec allégresse et légéreté. Le rythme rapide des polkas et des galops entrafne les danceurs. : Il y a un beau solo pour la déesse de la forét, Erika Goodman, qui, avec des mou- vements voluptueux et Hin- dous, s’étire par terre dans sa robe de mousseline verte. Le deuxiéme ballet Parade, date de 1917, quand il avait occasionné la dérision des balletomanes grace A son style cubiste. Ceci. était le résultat de la collaboration historique de Picasso, Satie et de Cocteau. Aujourd’hui, il semble sans impact, pro- voquant simplement une cu- riosité détachée. Le théme du ballet est la critique du capitalisme qui déshuma- nise l’homme. Deux ‘di-- recteurs"de cirque portent combrantes. Le troisiéme est un cheval de cirque qui fait rire avec ses gamba- des. En comparaison, les magicien chinois (admira- ble dans ses sauts recroque- villés et ses tours de main) les acrobates et la petite Américaine, semblent trés petits. La danse de cette derniére, frénétique et dé- sespérée, semble illustrer l’angoisse de l’homme mo- progrés technique et les in- téréts matériels. La musi- que spirituelle de Satie uti- lise les sons divers : coups de revolver, cliquetis d’une machine 4 écrire et siréne de bateau. Le dernier ballet, ‘*Trinity’’, sur une musique de rock, met en valeur les formidables talents de deux danseurs noirs, Christian Holder et Gary Chryst. Les costumes tenue de classe LES TIMBRES Il existe une maladie Ceux et celles qui en sont atteint Se reconnaissent manie Vous les voyez une loupe en main #3 Ils_ collectionnent les tim- bres poste, Les neufs oubienles usagés fl ne faut pas qu’on les accoste Quand dans leurs timbres ils sont plongés. 4 leur. Soigneusement ils étudient ces petits carrés de papier. Il n’y faut pas une avarie, Pas un coin qui en fat plié. A moins que ce soit piéce rare = A laquelle’ on peut pardonner Un amincissement, une tare, Et méme d’étre un peu chiffonné. Mais quelle demande L’examen du petit papier quelle en, est la valeur marchande - 9 Et n’est-il pas trop avarié « étude alors A-t-il le nombre de dents requises 9 Pour en faire une rareté ‘ Il faudra faire 1l’expertise Avant de s’en féliciter |! J’aime les timbres, je les conserve Trouvant grande fascination Dans ces petits papiers qui servent de lien entre les nations Pour moi, chacun est mi- ’ niature Qui représente son pays Son art, son histoire, sa nature : Sa faune et méme_ ses produits. Berthe de Trémaudan. ta