Par; Jean—Pierre Daoust, pelé la *& emploi. Contrairement au Ca— besoin urgent de maind’oeuvre. Pour l*‘imigrant qui arrive le probléme du travail est vite ré— solu puisque pour chaque nouvel arrivant il y a au moins deux emplois, Par contre les salai— res ne sont pas formidable, Pour le simple commis de bureau par exemple, le salaire peu varier entre 37 et $55 par semaine, Le cout de la vie étant a peu prés le m@me que celui du Canada, Il est presque impossible de met— tre un peu d’argent de cdté, Le gouvernement Australien, conscient du probl@me que lui cause le surplus de travail a su organier un systtme d*imi— gration qui lui assure un nom— bre presque illimité d’imigrants prét & travailler, + Le syst®me est trés simple, Il s’agit, par une publicité bien con¢ue de convaincre les cho— meurs d’autres pays que l*Aus— tralie est l’endroit idéal A ’6— panouissement et au développe— ment des ressources humaines. On ne se contente pas seulement de lui dire qu’en Australie il y a un manque d’ouvrier, mais on lui paie le voyage en entier ou en partie moyennant une si— gnature de contrat, qui l’obli— ge & rester en terrritoire aus— tralien pour une période de deux ans. Si le contract est rompu le contractant devra en plus de défrayer le cott du voyage de retour payer une taxe de départ d’environ $250.00. Il est donc presque impossible de quitter l’Australie surtout s*y on y ar— rive complétement fauché, Il te de tous. L’AUSTRALIE, PAYS DE REVE ? L’Australie & souvent été ap— Terre promise’? 4 cause de son développement é— conomique et surtout parce qu'il est trés facile d’y trouver un nada, ou le taux de chOmage va en augmentant 1’Australie a un reste quand m@me une solution | aui d’ailleur n’est pas a la por— Tl s*agit du travail en brousse, soit pour les che— mins de fers, les mines ou en— core & la construction de routes, Ces genres d’emplois ont comme avantages les salaires qui sont plus élevés et le cott de la vie réduit & presque rien. Comme il n’y a pas de distractions, les dépenses sont minimes et les se— maines de 80 heures sont chose courante, Le gouvernement fait tout a— fin de promouvoir ce genre de travail, Prenons les chemins de fer comme exemple. Vous arrivez en Australie ‘sans le sous , alors la premiere chose a faire c’est de vous rendre au bureau d’emploi duCommonwelth La on vous dirige inévitablement vers le bureau du chemin de fer, Apres avoir passé l’exa— men médical, qui entre paren— thése est trés rigoureux, on vous demandes*quand @tes vous prét a travailler, ” Le lendemain vous vous retrouver en pleine brousse Australienne, Et voila pour le travail, Vous pouvez facilement gagner entre $190 et $135 par semaine et déposer a la banque $100 par semaine, Pas besoin de spécialité pour ce genre d’emploi, vous @tes ini— tié des votre arrivé sur les chantiers, En plus d%tre logé gratuitement dans des barraques amménagésspécialement pour les travailleurs on ajoutea votre sa— laire, $1.50 de frais par jour pour. fin de nourriture, Pour celui qui travail en ville, le probleme est tout au— tre. La il est a conseiller de parler et d’écrire l’anglais cour— ramment sinon il est presque impossible de trouver un em— ploi & salaire dépassant $50 par semaine, Le cout de la vie dans les villes est comparable & celui de n’inporte quelle ville Nord américaine. Done il faut deux emplois, un de 40 heures par semaine et un travail de fin de semaine ce qui permet A n’im— porte qui d’arriver & un ‘*stan— ding”? un peu plus élevé, Vraiment, I’Australie, c’est pas 1’Amérique L‘injonction refusé TORONTO; — La Cour supréme de 1’Ontario a renvoyé cette se— maine, la demande d*injonction de L*Association des contribu— ables de langue anglaise d’Otta— wa, qui voulait empécher la Com— mission scolaire de la capitale fédérale de transformer I école secondaire Champlain en une institution d*enseignement de langue francaise; 1 e Champlain High recevait jusqu’ici des éle— ves de langue anglaise, Le juge C.D. Stewart a dé— clare dans son jugement qu'il. ** n*y apaside raison A mon a— vis pour que le défendant soit empeché de créer une école de langue francaise... Lors de présentation de la demande de bref d*injonction, le 6 mai les représentants de 1?A— *ssociation avaient également de— mandé que le tribunal rende nul— le et non avenue la décision de la Commission adoptée le 10 février dernier, prévoyant le changement du francais & l’an— glais. Le magistrat a conclu que la décision avait été prise par les commissaires parce qu‘il sem— blait y avoir suffisamment d’é— léves de langue francaise dans la section ouest d°Ottawa pour justifier la création d’une deu— xi@me école secondaire, INTERNATIONAL 3820 rue OAK Vancouver,9 jusquta $35.00 ‘MOTORIST COOPERATIVE ASSOCIATION Nouvel avantage - Conseil légal en Cour: pour cas méritoires sous "Motor vehicle act". Nous payerons " Le plus efficace des Auto-Clubs ". DEVENEZ ACTIONNALRE POUR $1.00 COTISATION ANNUELLE $11.00 Le juge a précisé que, comme l’avait souligné la Commission, c*était pour éviter les dépenses qu‘impliquerait la construction dfune autre école que les éle— ves de langue anglaise avaient été dispersés. M. Gordon Henderson, d‘Otta— wa qui représentait la Commis— sion scolaire a affirméqu’aucun des éléves présentement inscrits ne subirait d‘inconvénients gra— ves. Le plan prévoit des clas— ses de neuvieme en francais a compter de l’année scolaire 1970 1971, période au cours de la— quelle le cours complet en lan— gue anglaise sera maintenu, Le juge a également souligné que la Commission avait pré— vu que tous les éléves de lan— gue anglaise présentement ins— crits auraient le temps de ter— miner leur cours secondaire a— vant que 1*élimination de 1"en— seignement en langue anglaise ne soit fait accompli, *¢ Les étudiants de ce quar— tier qui veulent poursuivre leurs études en anglais seront inscrits dans l*’une ou l’autre des qua— tres école d’ottawa’ a pré— cisé le magistrat, Tél. 733-4636 le Spécialiste en TOUPET NAPOLEON . Coupe de chheveux au + 4 rasoir pour hommes. RENDEZ = VOU PAR TELEPHONE Appelez Léo: 731-4717 SALON DE COIFFURE CORKY’S 3644 ,46éme Avenue Ouest, VANCOUVER,8 Une vue aérienne de la Place Radio-Canada en construction. Les travaux ont été arrétés a cause de la gréve qui sévit dans le domaine de la construction a Montréal. CONCOURS DE FRANGAIS RESULTAT DU CONCOURS DE COMPOSITIONS FRANCAISES, Organisé par le Groupe Francophone de la Colombie—Britannique, en collaboration avec ‘*LE SOLEIL’’. Le 29 mai dernier vit la réu— nion du Jury du groupe Fran— cophone afin de juger les com— positions présentées par des é— léves des 10@me,lleme et 12eme année de toutes les écoles se— condaires, La reponse regue & ce con— cours fut plus grande que ce— le espérée au début du concours et l’on peut dire que les or— ganisateurs ont é@t@ encouragés par ce succés pour une répéti— tion de ce concours dans l’ave— nine: , Voici donc les noms des gagnants; ler prix: Queenie Lum, éléve de 19@me année A I*école secon— daire John Oliver. 2eme prix: Joanne Fontaine; é— leve de, 10@me année a l’école secondaire John Oliver. 3@me prix; Sherry Mackoff, é— léve de 12@me année A 1*école secondaire Eric Hamber, 4eme prix; Andrew Davis: éléve de 12@me année & lfécole Magee High!. Shool, Hors ces quatre premiers, les meilleurs essais des 10@me lléme et 12@me recevront un li— vre, se placent dans l’ordre sui— vant: loeme année . Lucille Pallard éléve a l*école secondaire Eric Hamber ‘ owes lJeme année: Jeannine Garber éléve A 1*école secondaire Eric Hamber 12@me année; Hetty Willeumier, éleve de Magee High: School. En plus de ces gagnants, une PREMIER PRIX— UN JARDIN CANADIEN Qeenie LUM, 10me année, John Oliver Secondary School, Vancouver. mention honorable a été attri— bué & la composition de Ngoc Bui, él@ve de l0eme année a l’école secondaire Lord Byng. En ad-ition A tous ces prix, ** Le Soleil de Vancouver offre . un abonnement gratuit d’un an aux 15 premiéres compositions Le jury s*est déclaré satis— fait de la qualité d’ensemble des compositions mais a noté que les éleves de 1N@me année ont, en général présenté de meilleurs essais que leurs ainés etrecom— mande la publication dans ** Le Soleil”, des trois premieres compositions, i La remise des prix eut lieu au poste de radio CKVN le jeu— di 4 juin , NOTE DU JURY: La rédaction traite d’un probléme capital, la situation des deux grands peuples qui au Canada devraient cohabiter, en harmonie, L’essai est présenté sous la forme d?un apologue, ce qui révéle un esprit original, et est écrit dans un style d’une fraiche poésie, L’orthographe est correcte, la syntaxe parfois discrétement insolite, ce qui ajoute a la spontaniété d’une langue correcte dans ’ensemble, Il y avait une fois un petit endroit qui se trouvait dans une grosse forét. C’état au prin— temps et les fleurs(il y en a— vait plein) commencaient as’ou— vrir., Souvent le vent venait et les fleurs remuaient tout douce— ment, Elles étaient trés jolies avec leurs couleurs rouges, o— ranges, mauves et roses, Quand il pleuvait, tout était tranquille Quand le soleil brillait, les oi— seaux chantaient leurs petites chansons, On peut penser que tout était bien, Mais non, aucon— traire, tout n’était pas bienses. ‘* Monsieur, le directeur’? a crié une petite paquerette, qui a couru vers lui et maintenant était tres excitée, ’** Les fleurs veulent nous quitter.’? ‘*Quelles fleurs? Quelles fleurs??a deman— dé le directeur, qui était une grande fleur jaune, * Ce sont les fleurs qui sont vers cet abre d’érable,les bleu et blanc’? la petite lui a répon— du. ** Tiens! Allons—y, Nous allons parler avec elles?’ Quand les deux y sont arrivées, les bleu et blanc avaient une con— férence, Elles les ont vues et se sont arretées, La fleur jau— ne leur a dit, ”Qu’est—ce qui Se passe ici, Soyezraisonnable’’, Pourquoi allez—vyous’ quitter ce jardin?. ** Monsieur®” a dit un des bleu et blanc, ** Nous som— mes différents, Pourquoi som— mes—nous toujours dans l?om— bre de cet érable,??? “ C’est vrai’? a crié un autre. 7? Nous sommes parti tres dou— cement, Il y aura une place pour nous dans cette foret,”” Le directeur n’a rien dit pen— dant longtemps. ‘* Nous avons besoin de vous. A cet endroit tout le monde est important, Oui vous @tes différents , mais nous sommes toutes différentes, les unes des autres, Mais ensemble nous faisons ce jardin, Vous pouvez partir, mais pensez bien que ceux. que yous laissez sont une partie de vous.” Cela n’est qu’une fable, la si— tuation est vraie . Le Quée— bec veut se séparer du Cana— da. Nous canadiens il nous faut @tre au courant de cela, Mais qu’est—ce que nous pouvons fai— re? Et comment? Peut—étre, si on peut d’une maniére batir un pont d’accord entre nous, sans détruire pourtant la culture in— dividuelle des Francais et des Anglais, le Canada peut—@tre un. Espérons que cette histoire fi— nira heureusement, NDIR; Les rédactions des autres gagnants seront publiés la semaine prochaine, LEO LEVESQUE Beauté Canadienne, Beauté Naturelle BEAUTY SEAL TRAITEMENT ET SOIN DU VISAGE’ Pour une démonstration gratuite, Appelezc Mme Colette Froment ESTHETICIENNE DIP LOMEE Téléphone n: 733 - 6421 avec a