| — = | | eee ee ees TN Oe Or cee Mr eI ae ct all te tet ett ttt nthe —— me er a rl et al IR AN et a I TO I - eR ae Oe er ee ne ee ee |! OO THREE TALL WOMEN AU VANCOUVER PLAYHOUSE Interprétation sensible PLANCHES avec Sara Léha SUGGESTION DE LA SEMAINE THREE TALL WOMEN de Edward Albee raconte la vie d’une vieille dame de 92 ans 4 |’humour acide. Aprés |’entracte on renconire le seul homme de Ja p*éce. Il ne parle jamais, indifférent, e* inconscient de ce qui se passe dans la chambre de cette vieille dame qui agonise sur son lit d’h6pital. 3 étapes différentes de sa vie sont ici racontées. Sheila Moore joue le réle la femme de92ans au langage cru et direct. Elle donne une performance parfaite et sensible. Patti Allan présente celui de la femme dans la quarantaine, idéaliste et radicale. Au Arts Club de !’ ile Granville vous pouvez voir jusqu’au 25 novembre, VIGIL, un texte dramatique de Morris Panynch dont il assure aussi la mise en scéne. I] nous présente une vision satirique de la vie et de la mort. Margareth Barton ne parle pas beaucoup mais son expression est loquace. Elle est trés présente. Alan Williams, lui, parle continuellement. Il incarne un neveu trés nerveux. | Dans le scénario, un homme quitteson emploi pouralleraider une vieille tante riche qui agonise. Mais aprés un an chez elle, i] fait une découverte époustouflante... Morris Panich a le don d’explorer |’absurde et d’observer des gens ordinaires avec un humour mordant. A voir jusqu’av 11 novembre. informations et billets: L’histoire présente peu d’intérét, mais cependantle dialogue a du piquant dans les réparties entre les femmes. La _ puissante interprétation des actrices, surtout celles de Sheila Moore et de Patti Allan retient l’attention du public tout au long de la piece. La grande faiblesse de THREE TALL WOMEN réside dans la différence qui existe entre le premier et le deuxiéme acte. Onal’impression qu’ils’agitde deux piéces différentes. LE CONSEIL DES ARTS DU CANADA EST A LA RECHERCHE DE CANDIDATS POUR LES POSTES SUIVANTS 4 i I i 1 i | [AGENT DU THEATRE | gérer des programmes d'aide aux artistes, groupes J arlistiques ou organismes artistiques des milieux professionnels du theatre de : langue francaise, du Quebec et de l’extérieur du Québec. Numéro du con- cours : 3513 i [| AGENT DE LA MUSIQUE | gérer des programmes de musique classique d'aide : aux tournées artistes, de groupes arfistiques et d’organismes artistiques. i ‘ : Numéro du concours : 3819 i i | AGENT DE LA DANSE | gérer des programmes d'aide aux artistes, groupes artistiques ou organismes artistiques dans le domaine de la danse contempo- raine canadienne. Numéro du concours : 3204 [AGENT DES LETTRES ET DE L’EDITION | gérer des programmes d'aide aux artistes, groupes artistiques ov organismes artistiques dans le domaine de lo littérature et de lédition contemporaines canadiennes. Numéro du con- cours : 3314 | REDACTEUR/REVISEUR ET AGENT DES COMMUNICATIONS rédiger une gamme étendve de textes de langue anglaise; plonifier et mettre en pra- fique des stratégies et activités de relations médiatiques et publiques. Numéro du concours : 2409 i] 1 } I r i E i i i I i i i i i 1 1 r I i i i i ‘ r i i i i i 1 1 I assurer la. rédaction, révision et correction ; depreuves d'une gamme étendue de textes de langue francaise (poste dj temps partiel). Numéro du concours : 2410 ; Le candidat idéal devra avoir : ! 2 un diplome universitaire ou une experience professionnelle équivalente et au | moins cing années d’expérience dans un domaine connexe; : (2 une compréhension pratique de la situation des arts au Canada; ef 1 © de fortes aptitudes en rédaction, communications et relations interperson- ; nelles i i i 1 i 1 i J i i 1 1 i I 1 i i I 1 I i i i J Lo connaissance pratique de l'anglais et du francais et d'autres langues est -souhaitable. Une connaissance des pratiques des diverses communautés culturelles du Canada, y compris des Premiers Peuples et des communautés culturelles non occidentales est aussi souhaitable. Le Conseil des Arts assure @ tous I’égalité d'emploi et offre des salaires et des avantages sociaux compétitifs. Les personnes intéressées doivent soumettre leur demande aux Ressources humaines au plus tard le 30 novembre 1995 et mentionner le numéro de concours approprié. Conseil des Arts du Canada 350, rue Albert, CP. 1047, Ottawa (Ontario) KIP 5V8. Télécopieur : (613) 566-4390 Conseil des Arts du Canada I i i i i 1 1 I i I i I 1 i I I n I I 1 i 1 1 1 i i ' I i 1 1 i i 1 i I 1 " i 1 i i " : The Canada Council I Malgré cela, les éléments comiques sont intéressants, surtout dans la deuxiéme partie. On y explore Y’incompréhension qui existe entre une mére et un fils qui ne correspond pas aux espoirs maternels. Un magnifique décor et des costumes aux tons. pastels rehaussent cetteproduction . SARA LEHA le Cinema Les dés- du paradis **1/2 Avec Gérard Jugnot et Pierre Arditi... Cassette vidéo Centre culturel francophone a Vancouver. Gaspard et Paul sont deux fréres qui s’adorent. Paul est instituteur dans un petit village en Bretagne (région atlantique de la France) et Gaspard, lui, est écrivain connu, mais en perte de vitesse. Paul est marié tandis que Gaspard est un homme a femmes qui a depuis longtemps |’habitude du divorce. Pourtant, c’est Gaspard qui n’est pas content de son sort. Harcelé par les exigences de son métier, il réve de quitter Paris pour se cacher 4 la campagne, ou bien a !’étranger. En compagnie de sa petite amie, et de son adjoint, i] part en campagne pour rendre visite 4 Paul et c’est lors de cette visite que la vie des deux fréres change radicalement, mais de fagon voulue. Agréable et léger, Les clés du paradis est plus ou moins un film comique sur la vie modeme et la volonté de retrouver une vie paisible, Il n’y a rien de brillant dans ce film, mais si on a tout simplement envie de se distraire pendant plusieurs minutes, Les clés du paradis fera \’affaire, tout en démontrant l’impossibilité de fuir les ennuis pour toujours. Mighty Aphrodite. *** Park Theatre 4 Vancouver. L’oeuvre la plus récente de Woody Allen n’est certainement pas un de ses meilleurs films, mais, comme d’habitude, Allen parvient a faire rire. Allen joue un reporter qui cherche, de fagon obsessive, la mére de son fils adoptif, une prostituée qui joue aussi dans des films pornos. En la retrouvant, il réussit 4 transformer la vie de la prostituée et, lui-méme aussi, il apprend bien des choses. Sévy Festival MultiMedia Richard Beamish Un feu d’artifice orchestral C’est l’orchestre lui-méme qui était 4 I’honneur, dans une série de concerts récents du VSO. Ravel, Elgar et surtout un Rachmaninoff un peu timide sous les doigts du grand pianiste montréalais Louis Lortie, étaient présents tout comme 1|’était d’ailleurs le grand chef-d’orchestre Sergiu Comissiona. Il est trés difficile de manipuler tout un orchestre. Pensez donc! 70 musiciens sur une seule scéne, dont le son des instruments, les idées doivent étre réconciliées, canalisées, enfin présentées comme son unique ou au moins harmonique, 4 un auditoire qui a. payé cher ses places... Auditoire qui n’a pas forcément des connaissances musicales. C’ est la que réside tout |’art du chef d’orchestre. Art que Maitre Sergiu Comissiona exerce depuis plus de quarante ans, aux quatre coins du monde... et quise révéla absolument nécessaire durant le dernier programme de la série ‘Chefs d’ Oeuvre‘ du VOS. On se souvient que Me Comissiona ne nous “appartient” (!) qu’ 4 moitié... qu’ il dirige, brillamment )’Orchestre de la Radio- Télévision espagnole et que les mélomanes espagnols l’adorent.... Ainsi le Ravel de |’Alborado del Gracioso lui a beaucoup plu. A nous aussi! Quel feu d’artifice roulant des effets sonores! Ravel était, lui, 4 moitié espagnol, il adorait montrer ce cOté un peu théatral dela patrie desa mére (c6té que n’ a jamais compris Bizet, pourtant bien Frangais, lui). Le clou du concert, c’était évidemment le tant attendu “Concerto No 2 pour piano” de Rachmaninoff. M. Louis Lortie, pianiste le plus brillant de sa génération, y a montré ses forces et Le Soleil de Colombie-Britannique, vendredi 3 novembre 1995 - 8 ses faiblesses. M. Lortie est extrémement sensible. M. Lortie est un grand virtuose de la technique... Rachmaninoff étant lui- méme un des plus grands _pianistes de son époque, n’épargne aucune difficulté 4 1’ exécutant. Mais la sensibilité de M. Lortie est encore un peu indéfinie, faute mineure qui se corrigera avec les années... Dans le premier mouvement, la partition, particuliérement dépressive, ne Jui a pas permis de faire des choix quant a l’interprétation. Le deuxiéme mouvement a révélé la puissance et V’émotion superbe et tragique, du concerto. Sous le baton de Maitre Comissiona, les petits duos charmants (piano-flute, piano-cor et j’en passe) auraient fait pleurer. Hélas, M. Lortie n’a pas (encore, mais ca viendra) assez de concentration émotive pour bien exprimer les éclats puissants de 1’ 4me russe. Son jeu, au toucher pourtant admirable, devenait flou. Mais le troisiéme mouvement, quine laisse aucun doute, sur la possibilite d’ imprécision, était un chef - d’oeuvre. C’est du romantisme intelligent que nous a donné ce jeune Montréalais génial, soutenu a fond il faut le dire par un VSO subtil, a la coloration parfaite, a l’émotion mire et profonde. Quel régal ! Ce sont surles brillantes “Variations énigmatiques” d’ Elgar que c’est terminé une soirée tout aussi brillante. Comme Ravel, lui-méme chef-d’orchestre, Elgar est un véritable maitre de |’orchestration. Les virtuosités qu’exige la partition aux changements totals de coloration, de tonalité, de rhythme et d’ambiance ont rencontré chez les 70 musiciens une virtuosité ~ technique époustouflante. Et le grand Sergiu dans tout ga? C’ était lui le moins fatigué de nous tous. Aprés tant et tant d’ émotions, il est allé chez lui, réver sans doute a 1’ Espagne. Nigel Barbour La Galeniz SK. endez-vous vous invite a une exposition de nouvelles peintures de Pennelle Sévy. o, antiste se1a présente au vewissage leg novemlye de 13h.A 16h. Nouvel emplacement de la Galerie 671 rue Howe (en face de I’Hotel 4 Saisons) 687-7466. Heures: Lundi-Samedi Dimanche ~ 10h a17h30 11h a17h00 —— ee eae