Page 7 - - enir de la francophonie au Canatia =: Depuis quelques temps déja une réflexion sur les communautés francophone au: Canada a été amorcée © des fédérations des francophones hors Québec, au sein de groupes de recherche universitaire et d'autres groupes. Tous se sont penchés sur les études statistiques et démographiques des francophones au pays études, il leur est apparu que la francophonie avait besoin de francophones venant d’ailleurs pour assure des communautés francophone. C’est pour cela, entre autres, que le précédent ministre fédéral de la cite et de l’immigration, Monsieur Denis Coderre, a fait changer certains critéres de sélection (notamment la : connaissance du francais), qui permettent aux demandeurs francophones d’augmenter leur chance de sélection au niveau fédéral (le Québec ayant ses propres critéres de sélection). Mais cela ne s’avere pas suffisant. les immigrants se heurtent a différents obstacles une fois arrivés dans une province ou les francophones son minoritaires. Les services d’accueils et d’orientation en francais sont quasi inexistants et l’intégration immigrants par et dans les organismes francophone en place n’est pas chose aisée. Certains retourn leurs pays d’origines ou tout simplement rejoindront la communauté linguistique majoritaire qui leur offre plus | possibilités d’intégration et de services. Voila comment nous perdons ceux qui étaient destinés a grossir les rangs des francophones. Certains de ces immigrants diront qu’ils n'ont pas trouvé dans notre communauté l'accueil escompté et gils se heurtés a une indifference déconcertante (quand ce n’est pas du mépris) de la part non seulement des ndividus mais aussi de la part des organismes francophones. : La communauté francophone ne doit pas voir en eux une menace mais au contraire un espoir pour lav notre communauté linguistique. ee Quel devenir pour notre communauté, sans les nouveaux arrivants ? Journée internationale de la femme (8 mars) Non mesdames! Nous n’avons pas oublié votre journée, d’ailleurs pourquoi « la journée »? (une seule?), vous devri avoir 182 jours et demi par année et 183 jours les années bissextiles, pour que l’égalité soit réelle. Qu’en pensez-v Tréve de plaisanterie! Faire admettre l’égalité des étres humains n’est pas une chose aisée. Car ceux qui ont le pouvoir ne sont pas préts & laisser leur échapper. Les hommes (avec un petit « h ») ne sont pas préts de laisser aux femmes une partie du pouv pour lequel ils n’ont rien fait (pour l'avoir en leur possession) si ce n’est la force physique (pas toujours vrai d’ailleurs. Meme dans les sociétés dites civilisées et industrialisées les femmes sont encore battues (peut-étre méme plus dai ces sociétés la qu’ailleurs). La maltraitance des femmes n’est pas toujours brutale et visible, elle peut étre insidieusé prendre la forme de la torture morale et psychologique. . L’égalité des femmes et des hommes r’est pas le combat des femmes mais aussi celui des hommes qui doivent milite pour la perte d’une partie de leur pouvoir non mérité. Plus prét de nous, un organisme « Réseau-Femmes Colombie-Britannique» - pour pas le nommer — vient de fermer son service «Inform’Elles»(*) pour manque de fonds nécessaires pour le maintient de cette ligne. Ligne qui recevai plusieurs appels par mois de femmes francophones battues ou en détresse. Aujourd’hui toutes ces femmes sont dans le désarroi le plus total. C’est a ces femmes que je voudrais vous inviter a penser en cette journée internationale de femme et a toutes celles qui souffrent dans leurs chaires et leurs Ames dans l’isolement, le silence et surtout l'indifférence la plus totale. (*)(Inform’Elles est un service d'écoute téléphonique sans frais pour répondre a des appels de crise pol les femmes de la Colombie-Britannique. Inform'Elles est aussi un service qui est offert en personne pour les femmes de la région de Vancouver.) Pour contacter Réseau-Femmes Colombie—Britannique visitez le site Internet : http://reseaufemmes.bc.ca/ ou par téléphone au 604.736.6912 sans frais : 1-866.736.6900 Citation : «La ressemblance n'est pas propice a la domination de I'Un sur I'Autre. Au contraire, elle incite plutot a la paix des sexes. » ; Elisabeth Badinter(**) Extrait de L’un est /’autre (**) Elisabeth Badinter est philosophe francaise. Elle a notamment écrit : (1998) - L'AMOUR EN PLUS. Histoire de l'amour maternel, XVile -XXe siécle. (2003) - FAUSSE ROUTE, Réflexions sur 30 années de feminisme.