6 - Le Soleil de-Colombie, vendredi 12 décembre 1986 Des éléments matériels de preuve peuvent étre_ relevés partout ov le criminel est passé ou sur n'importe quel objet que lindividu a pu toucher. Qu'ils se présentent en quantités énormes ou infimes, telle une écaille de peinture ou un fragment de fibre, leur forme peut étre aussi diverse que les crimes eux-mémes. Cependant, ils ont tous un dénominateur commun: ils sont les témoins muets de la vérité. Les laboratoires judiciaires de la GRCs’occupent de la détection et de Tétude des éléments matériels de preuve reliés a la perpétration d’un acte criminel. Partie intégrante des sciences judiciaires, ce domaine d’étude sert souvent a préciser certains faits importants qui entourent la perpétration d’un crime. Les laboratoires de la GRC font appel Nouveaux Horizons L’Université du 3e age de Moncton au Nouveau-Brunswick arecu 4, 150$ pour enregistrer sur vidéocassettes une série de 15 émissions télévisées, en collabora- tion avec la télévision commu- nautaire de Moncton. Les émissions, préparées par des personnes 4gées, seront mises a la disposition des groupes et associations partout dans la province. Ce projet a été approuvé dans le cadre du programme Nouveaux Horizons du ministére de la Santé nationale et du Bien-étre social. Prix France-Acadie Le folkloriste Ronald Labelle du Centre d’études acadiennes de l'Université de Moncton s’est envolé en fin septembre a destination de Paris afin d’y recevoir le Prix France-Acadie pour son oeuvre “Au Village-du- Bows” dans la section sciences humaines. Ce livre est une monographie sur histoire du village de Lourdes, dans la Vallée de Memramcook, autrefois appe- lé Village-au-Bois. Le jeune auteur de 32 ans a recuson prix le 9 octobre, aux Amitiés acadien- nes, lors d'une cérémonie spéciale ou étaient invités tous ceux qui contribuent de prés ou de loin au maintien des relations France- Acadie. Source: Hebdo-Campus de Moncton. Coopératives a l’université L’Université Laurentienne de Sudbury dans le Nord Est ontarien innove en créant un programme d’études en adminis- tration de coopératives. Disponi- ble depuis septembre cette année, ce nouveau cours ménera a un dipléme appelé baccalau- réat en commerce, administra- tion de coopératives. La Fédéra- tion des caisses populaires de l'Ontario contribuera financiére- ment a la _ réalisation du programme en remboursant a l'Université Laurentienne une partie des frais. Source: Le Mouvement d’Ottawa. Clinique juridique bilingue Une clinique juridique populai- re bilingue ouvrira ses portes le 2 aux ressources de la science ainsi qu’aux experts en_ sciences judiciaires et a l’équipement connexe pour reconstituer le crime et exonérer l’innocent ou identifier le coupable. Fonctions des laboratoires e Aider les enquéteurs en agissant comme conseillers en matiére d’éléments matériels de preuve afin de faire ressortir la vérité. e Aider les tribunaux en présentant des témoignages relativement 4 une analyse ou a un examen, ou en interprétant des faits révélés par 1’élément matériel de preuve. e Faire évoluer les sciences judiciaires en mettant au point des techniques scientifiques ou en les adaptant. janvier 1987 4 Windsor. Elle aura un budget d’opération se chiffrant a 75,000$ pour les six premiers mois et comptera un personnel de quatre membres. L’ouverture de cette clinique est la réalisation d’un comité -de citoyens francophones et anglo- phones formé sous l’impulsion de l’Association canadienne-fran- ¢aise de l'Ontario, régionale de Windsor-Essex-Kent. Source: Le Rempart de Windsor. Congrés ACELF L’ Association canadienne d’éducation de langue frangaise (ACELF) qui vient de tenir son congrés annuel récemment a Halifax en Nouvelle-Ecosse a annoncé que le prochain congrés aura lieu cette fois 4 Ottawa, endroit ow furent tenues les premiéres assises en 1947. L’ACELF y célébrera son 40e anniversaire de fondation. Sour- ce: La _ Boite a Nouvelles d'Troquois Falls. Jubilée d’or L’Archidiocése de Moncton féte son jubilé d’or. C’est en 1936 que Moncton devint un diocése et méme, a la surprise de tous, un archidiocése. Mgr Arthur Melan- son, alors évéque de Gravelbourg en Saskatchewan, fondateur de la Congrégation des Filles de Marie de l’Assomption, devenait le premier pasteur de ce nouveau diocése. A sa mort en 1941, lui succéda Mgr Norbert Robichaud de 1942 a 1972. C’est en grande partie grace 4 Mgr Robichaud que l’Evangéline, premier quoti- Franco ca Chronique GRC Les laboratoires judiciaires Les sciences judiciaires com- prennent de nombreux domaines de spécialisation qu’on retrouve dans les laboratoires judiciaires: ° La section des alcools. Cette section examine le sang, Yurine et d’autres substances corporelles en vue d’y déceler la ° présence et la quantité d’alcool qui y est contenue. Elle analyse et examine également les boissons alcooliques, le moat fermenté et l’alcool frelaté. ° Section de la chimie. Les examens faits par cette section se classent généralement dans une des catégories suivan- tes: - Lidentification des substances inconnues; ou la comparaison de substances connues a _ des substances inconnues. Les sub- stances adhésives, teintures, cosmétiques, explosifs, métaux et dien de langue frangaise, put exister de 1949 a 1982. Il mourut en 1979. L’Evéque actuel est Mgr Donat Chiasson. Depuis 1972, il travaille 4 un renouveau constant de son diocése de Moncton qui couvre le sud-est du Nouveau- Brunswick. Source: La Revue Sainte-Anne de Ste-Anne-de- Beaupré. Auto-financement Lorsque Francofonds fut créé en 1978 au Manitoba, les fondateurs y voyaient la réponse a la question d’auto-financement des organismes franco-manito- bains. Depuis ce temps, Franco- fonds est devenu une réalité. En 7 ans plus de 100 différents organismes ont bénéficié de 170,000$. Le fonds de capital s’éléve maintenant a 440,000$. Le demi-million n’est pas loin. Le réve de devenir auto-suffisant non plus. Ce fonds de 440,000$ est investi 4 la Fédération des caisses populaires du Manitoba et est géré par le Comité de gestion et de placements de Francofonds. Source: L’Echo Populaire de Saint-Boniface. Développement culturel A la mi-septembre avait lieu la premiére réunion du bureau de direction de la Fédération culturelle des Canadiens frangais depuis le déménagement de son bureau national de Saint-Boni- face (Manitoba) a Ottawa (Ontario) . A cette rencontre, les membres du bureau de direction ont entrepris une réflexion sérieuse sur le besoin d’un forum | ‘direction, a alliages, et beaucoup d'autres... ° Section des cheveux et fibres. L’examen des cheveux et des poils sert a déterminer leur ‘origine. Sil s’agit de poils, les spécialistes cherchent a détermi- ner de quelle famille animale ils proviennent et sil s’agit de cheveux, de quelle race et de quelle partie du corps _ ils proviennent. Ils analysent aussi les fibres inconnues en vue de les classer. ° Ily a d’autres sections telles que la section des crimes a feu, la section des documents, de la photographie et de la s€érologie. Les laboratoires de la GRC emploient des membres civils ou réguliers pour combler les postes de spécialistes et de techniciens qui exigent divers niveaux d’expérience et de formation post-secondaire. national portant sur le dévelop- pement culturel des Francopho- nes hors Québec, tel qu’exprimé par les participant(e)s de Vassemblée générale annuelle (juin 1986). Le bureau de direction se compose des membres suivants: la présidente, Réjeanne Leblanc, résidente du Nouveau-Brunswick; le vice- président, Jean-Guy Dionne, Labradoe-Terre-Neuve, | repré- sentant. des Maritimes; du trésorier Marcel-André Sauvé, de North Bay, représentant de YOntario et la __ secrétaire, Fernande Bergeron, de|l’Alberta, représentante de l'Ouest. * 100,000 membres Prenant la parole lors d’un rassemblement des conseils con- sultatifs et du Conseil d’adminis- tration de TV Ontario en septembre dernier, Bernard Ostry, président et chef de la invité ces deux groupes a travailler de concert avec une base élargie de 100,000 membres. Les membres appor- tent un soutien financier a4 la production et a l’acquisition de nouvelles émissions de TVO. Usine de croustilles Dans un article rédigé par Jocelyne Allard dans le numéro de septembre du mensuel Le Ven'd’est de Petit-Rocher au Nouveau-Brunswick, il est ques- tion que la premiére usine de croustilles a 1’ile-du-Prince- Edouard ouvre ses portes cet automne dans la région Evangé- line. Le projet est modeste, mais audacieux: construire 4 Urban- Il y a beaucoup d'autres faits intéressants 4 mentionner et on peut les obtenir a4 n’importe quel laboratoire judiciaire, Bureau de recrutement ou Détachement de la GRC. Au nom de la G.R.C., jaimerais remercier Annie Granger, -rédactrice en chef au Soleil de Colombie, pour son excellente coopération dans l’élaboration de la chronique GRC. jJaimerais aussi lui souhaiter bonne chance dans ses: ' futurs projets. Gendarme Jacques Lavoie Prévention du crime Dét. Burnaby ville, prés de Wellington, au coeur de la région Evangéline, une usine ultra-moderne de cing mille pieds carrés capable de transformer deux millions de livres de pommes de terre cultivées localement. Les promo- teurs du projet visent de cing a dix. pour cent du marché des_ Maritimes qui serait €valué a 35 millions de dollars de croustilles par année. Le président de la Coopérative de croustilles de lile-du-Prince-Edouard Ltée est Jean-Paul Arsenault. Lettre d’espoir Dans une lettre adressée en juin dernier 4 M. David Crombie, le nouveau secrétaire d’Etat, l’Asso- ciation de la presse francophone hors Québec formule Vespoir d’obtenir l’assurance du secrétai- re d’Etat que l’aide apportée au quotidien Le Matzn (de Moncton au Nouveau-Brunswick) n’aura aucun effet négatif sur l’utilisa- tion des hebdos du Nouveau- Brunswick lors des campagnes de publicité gouvernementale. Le directeur général de 1’Associa- ‘tion, Wilfred Roussel, en profite pour rappeler que l’ensemble de la communauté acadienne du Nouveau-Brunswick est égale- ment desservie notamment par un réseau de cing hebdomadaires (membres del’APFhQ) ayant un tirage global de 47,600 exemplai- res. Source: Le Nouvel Ontarien de Sudbury. Une collaboration spéciale de J.Louis Fontaine 4 Allocations familiales, pension de vieillesse, supplément de revenu, dés que j'ai besoin d'un renseignement sur un programme fédéral, Cest en francais que je le demande. Moi, je me renseigne en francais — Au besoin, communiquer avec le Bureau du Commissaire aux langues Officielles en téléphonant a frais virés au (403) 420-3111. Il peut nous aider a obtenir des services en francais. Vos associations franco-colombiennes \ | j | i: |