20 - Le Soleil de Colombie, vendredi 16 décembre 1988 tt i A _ new a ACTUALITE a Fonction publique fédérale L’égalité pour 1990 OTTAWA (APF): Si Ja tendan- ce se maintient, les femmes devraient 6tre aussi nombreu- ses que les hommes dans la Fonction publique fédérale d'ici la fin des années 90, révéle une. récente étude préparée pour le compte du Conseil consultatif canadien sur la situation de la femme. Intitulée «Jouer al’égalité: les femmes et la fonction publique fédérale (1908-1987)», le docu- ment fait état des progrés des femmes vers un traitement plus égalitaire, sans cacher toutes les difficultés et toutes les embiches qu’elles ont dd surmontées depuis le début du siécle. L’étude nous fait d’ailleurs découvrir les nom- breuses tactiques utilisées par l’employeur pour caser, Ou casger les femmes ambitieuses qui tentaient de grimper en haut de la hiérarchie de la fonction publique dans les pénibles années 60 et 70, et révele toute lagamme des préjugées que les hommes pouvaient entretenir a cette époque envers les femmes fonctionnaires. Méme si les femmes ont augmenté leurs effectifs de 1976 a 1987 grace au programme d'action positive mis sur pied au début des années 80, il n’en demeure’ pas moins, selon ‘auteur du rapport Nicole Morgan, qu’elles occupent seulement 8,7 pour 100 des postes dans la catégorie cadre supérieur,: et qu’elles ne composent que 13,2 pour 100 de la haute direction. Personne ne sera donc étonné d’apprendre que pres de 84 pour 100 des femmes dans la_ fonction publique gagnent moins de 35,000$, comparativement a pres de 55 pour cent chez les hommes. Malgré les sombres constata- tions du rapport, Mme Morgan a précisé en conférence de presse qu’il n’a jamais existé comme tel. un plan machiavélique, destiné a contrer |’avancement des femmes dans la fonction publique fédérale. Et les femmes francophones? Elles sont pergues par leurs ‘ consoeurs anglophones comme «les plus hystériques de la fonction publique» selon les” mots employés par Mme Morgan. «Ce sont elles qui disent le plus ce qu’elles pensent. Elles sont percues comme agressives par les femmes anglophones» ajoute |’auteur du rapport. Et ¢a s’explique. Selon les femmes interrogées, étre francophone et femme sont, dans |’ordre, les deux principaux facteurs de discrimination dans la fonction publique fédérale! i Avis a tous nos paroissiens et amis. Le souper paroissial St-Sacrement est remis au samedi 11 février 1989 a ‘occasion de la St-Valentin. Fidéles a notre promesse faite aux Canadiens des zones rurales. Dans les zones rurales ow I’on trouve maintenant des comptoirs de service postal tenus par des commercants locaux, une étude récente, menée par une maison indépendante, a montré que 97% de nos clients sont pleinement satisfaits des services postaux qu’ils recoivent. Exactement comme nous l’avions promis. ~ Plus encore, 92% sont satisfaits de leur service de livraison postale, alors que 91% estiment qu’il est aussi pratique, sinon plus, que l’ancien. Le message est clair et net: une trés large majorité des Canadiens des zones rurales que nous avons interrogés croit que Postes Canada évolue dans le bon sens. Plus encore, les Canadiens jugent avantageux qu’on fasse appel 4 des commercants locaux pour fournir de meilleurs ‘Services postaux. : A compter du 3 janvier 1989, les clients qui recoivent leur courrier principalement dans des cases postales n’auront plus a payer de frais pour ce service. Les frais de cases postales cesseront de s’appliquer a moment du renouvellement. Conformément 4 notre engagement de mieux vous servir, nous vous ferons parvenir tous les détails dans un avenir rapproche. Postes Canada est dans les zones rurales du Canada pour y rester. C’est promis. Ouverture de la 34ieme Législature OTTAWA (APF): Le gouverne- ment du premier ministre Brian Mulroney a demandé = au Parlement canadien d’approu- ver laloi qui permettra de mettre a exécution |’Accord de libre- échange, qui doit entrer en vigueur le ter janvier prochain. Comme prévu, le trés_ bref Discours du Tréne ouvrant la premiére session de la trente- quatriéme Législature du Cana- da, aexclusivement porté sur le libre-échange. Le gouvernement Mulroney en a profité pour réitérer sa détermination a faire profiter les génératons actuelles et futures de Canadiens, des possibilités économiques qu’offre cet ac- cord. . «Saconclusion témoigne dela confiance qu ont mes ministres SOCIETE CANADIENNE DES POSTES Notre engagement: vous donner un meilleur service. . d'installations en notre capacité de faire concurrence sur les marchés du monde entiem a fait savoir le gouvernement dans ce discours lu. par la gouverneur-général Jeanne Sauvé, en présence des députés et sénateurs. Ce n’est que lors de la convocation d’une deuxiéme session a une date indétermi- née, que le gouvernement exposera les politiques qu'il entend poursuivre lors de son second mandat. Le Discours du Tr6ne laisse néanmoins planer la possibilité pour le gouverne- ment de débattre d'autres questions durant cette session, qui s’annonce courte. Les deux partis d’opposition ont déja fait savoir quiils déposeraient en Chambre des amendements lors du débat sur letraité de libre-6change dans le but de protéger les programmes sociaux et environnementaux, et pour définir les subventions. Les Libéraux et les Néo-Démo- crates veulent aussi s’assurer que des programmes gouverne- mentaux seront mis en place pour aider les travailleurs qui perdront leur emploi a la suite ~ de la conclusion du traité. Rfeal GF. j a En bref. . . D’aprés une étude publique par les gouvernements fédéral et provincial, |’industrie du ski de fond en C.-B. ne répond plus aux -besoins, et si les exploitants veulent conquérir une plus grande part du marché, ils doivent améliorer la diversi- té, la qualité et la commerciali- sation de leur produit. L’étude, intitulée «British Columbia Cross Country Ski Area Study», a été financée en - vertu de |’Entente auxiliaire Canada Colombie-Britannique surla promotion du tourisme et a été rendue publique par M. Bernard Valcourt, ministre d’Etat (Petites Entreprises et Tourisme) et ministre d’Etat (Affaires indiennes et du Nord canadien), _M. Bill Reid, ministre du Tourisme et Secrétaire provincial de la C.-B., et M. Elwood Veitch, ministre du Développement régional de cette province. C'est la premiére étude de cette envergure jamais entrepri- | se sur le marché du ski de fond en C.-B. Il s’agissait d’évaluer les centres, de plus en plus nombreux en C.-B., dotés commerciales pour le ski de fond ainsi que les concurrents de |’Alberta et de la Céte nord-ouest du Pacifique, et de recommander des mesu- res a prendre pour mettre - davantage en valeur |’industrie de la C.-B. ee es Ss