6 , Le Soleil de Colombie, Vendredi 15 Avril 1977 L’enseignement du francais : langue seconde “L’enseignement du frangais, langue seconde”. tel était le sujet d’une réunion sur |’Educa- tion, tenue le 24 mars, au Cercle des Canadiens-Francais de Prin- ce George. 29 personnes y ont assisté: 13 membres, 7 non membres (fran- cophones, 3 anglophones, 2 em- ployées, 3invités et 1 journa- liste. La maftresse de cérémonie était Mme Thérése Chéramy. Les invités: M. Pierre Louis Vaillancourt, responsable du Co- mité d’Education de la Fédéra- tion des Franco Colombiens et professeur de littérature frangai- se a l'Université Simon Fraser, a Burnaby; M. Carl Daneliuk, Superintendant des _ écoles, district scolaire No. 57; Mme Ruth Sushant, membre de la Commission Scolaire (n’est pas venue); Mme Sabine Harpe, Coordonnatrice pour les Lan- gues Modernes, district scolaire no. 57.- Le but de la réunion était de faire connaftre aux membres du Cercle, et aux personnes intéres- sées, les méthodes d’enseigne- ment et les matériaux qui ser- vent a Prince George et ailleurs dans la province. et de donner des suggestions qui aideraient le district 4 augmenter et ameélio- rer l’enseignement du francais, et les connaissances sur le Canada francais. Pierre Louis Vaillancourt ex- posa l’aspect historique et péda- gogique, en mettant l’accent sur les écoles d’immersion en fran- cais. La commission qui a établi les régions bilingues du Canada a constaté gu’en Colombie-Britan- nique, la population d’origine francaise ne dépassait pas le taux de 5% d’une communauté éparpillée, pas concentrée géo- graphiquement. I] est difficile d’établir le francais comme lan- gue d’enseignement. Il existe maintenant une école bilingue a Vancouver, ot l’instruction se fait en francais, et des classes d'immersion dans les écoles an- glaises, dans les districts de Vancouver, Coquitlam et Victo- ria. Les efforts pour obtenir ces classes d’immersion aboutissent plus facilement quand les pa- rents anglophones et francopho- nes s’unissent. Cela entrafhe une participation plus importante ‘des parents a]’école, et égale- ment un nombre important de parents aux réunions d’école bilingue. Le fi fait d ‘apprendre le francais dans un milieu unilingue anglais peut poser des problémes, mais aussi donner des avantages: Problémes: Les enfants peuvent devenir trés frustrés, les diffi- cultés avec les matiéres peuvent &étre doublées. Si la communauté hors de !’école ne donne aucune occasion de se servir du francais, leurs connaissances vont sem- bler inutiles et faciles 4 oublier. Les parents doivent aider a eréer un milieu ou le frangais Envoyez a: Le Soleil de Colonibie ) 3213 rue Cambie Vancouver C.-B. -V5Z 2W3 Devant la hausse du coifit de la vie, le Soleil a besoin de votre soutien. Ne tardez pas a vous réabonter. Veuillez vérifier la date d’expiration de votre abonnement qui est indiquée au-dessous de votre adresse. Un simple coup d’oeil suffit pour nous aider! COUPON DE REABONNEMENT N’avez-vous jamais pensé a recevoir votre Soleil toutes les’ semaines? I] vous suffit d’inclure $10.00 et de nous envoyer le _ _ coupon ci-dessous. COUPON D’'ABONNEMENT . Nom: peut servir, et a motiver leurs enfants. Avantages: dans un milieu an- glais, c’est un choix d’apprendre une deuxiéme langue, pas quel- que chose qui est imposé, ou qui se présente comme menacant. Pédagogie: L’enfant apprendra mieux la langue seconde de la méme manieére qu'il a appris sa langue maternelle. c’est-a-dire oral d’abord, écrit ensuite. Ce sera plus facile si le professeur est francophone, et si les enfants commencent 4 étudier 4 l’école élémentaire. Le programme doit &tre assez large et flexible pour garder l’aspect vivant de la langue, et ne doit pas ennuyer Yenfant. Présentation sur le programme actuel dans le district scolaire No. 57, par Mme Sabine Harpe - Programme en 6e, Te, école élémentaire, enseigné par des non spécialistes, existe depuis 3 ans; fonds du gouvernement fédéral. Matériel pédagogique: “En Avant” a été choisi. puisqu’il est préparé pour des professeurs non spécialistes dans l’enseigne- ~ ment du francais. - Le programme exige beaucoup d’ateliers de formation pour les professeurs (un probléme, sur- tout du fait que les professeurs changent de grade. d’école et de district trés souvent.) - Ecoles secondaires - le district commence a standardiser les programmes (L.F.I. et Passe-. port Frangais) puisqu’ils sont plus orientés vers le frangais de conversation que le frangais écrit. - - Liintérét pour le francais oral date seulement de 3-4 ans, et le matériel pédagogique n’était pas disponible auparavant. ‘Discussion et commentaires: - Les personnes qui enseignent le francais dans les écoles, ici, ne savent pas le parler. - Les étudiants sortent incapa- bles de parler en francais, mais capables de le lire. - Pressions de la part des professeurs envers les étudiants d’origine francaise: “Tu devrais le savoir, tu es frangais!”. - Besoin d’une chafhne de TV en francais. Rien encore sur le cable. - Faible nombre de francophones (5%80) parmi les maitres%maif- tresses d’école élémentaire qui enseignent le francais. Présentation sur les projets pour le district scolaire No. 57 A court terme (Sabine Harpe). L’année prochaine. continuer’ avec le programme de 6e et Te années, afin de |’établir dans les écoles. L’enseignement en 5e année, ou méme en lére année n’est pas prévu. Il est trop difficile de former les profes- seurs non francophones, surtout si le programme en 6e et Te années doit étre plus avancé. Pas de changements au niveau secondaire. A long terme (Carl Daneliuk). M. Daneliuk s’est déclaré en faveur de l’augmentation des classes de francais dans le district, et est ' méme prét a4 considérer les classes d’immersion au niveau élémentaire. Cependant, il a noté les problémes: le manque @ On vous lance un défi! Pour cléturer les activités de la Francoféte, dimanche soir 26 juin, il y aura une partie de hockey a l’arena de I’Ecole Centennial de Coquitlam. A Maillardville. déja une équipe de hockey est en train de se mettre sur pied. On vous lance un défi. Les conditions pour faire partie de Véquipe qui affrontera le club de Maillardville sont les suivantes: — Etre agé de 30 ans et plus. cette année. — Ne pas avoir joué pour un club de hockey I’an dernier et — La rudesse et les hese frappés ne seront pas permis. “Si ca fait quelques années que vous n’avez pas chaussé les patins, voila votre chance!’ Pour vous inscrire, veuillez contacter Bertrand Lévesque au 438-1236 ou au 685-2381. de professeurs qualifiés et la mobilité des professeurs. Le Cercle des Canadiens Fran- ¢ais a présenté des suggestions: 1. Niveau Elémentaire: - commencer |’étude du frangais en lére année avec continuité jusqu’a la 8e année. - Engager des assistants de classe francophones (pas néces- sairement des diplémés) pour aider les maitres et maitresses dans plusieurs écoles a la fois. - Essayer d’engager des maitres et maftresses d’école élémentai- re francophones. au moins une personne par école. 2. Niveau Secondaire: - Essayer d’engager des profes- seurs qui parlent couramment le francais. - Unifier les programmes (le matériel pédagogique). 3. Niveau Flémentaire et Secon- daire: - Augmenter les connaissances aé l’étudiant et du professeur, en ce qui concerne I’histoire, la culture et la situation actuelle des canadiens-francais dans tout le Canada. - Introduire des matériaux sup- plémentaires canadiens aux clas- ses. Réactions a ces suggestions de la part de M. Daneliuk et Mme Sabine Harpe. - Assistants de classe: une assez bonne idée, pourvu quils ne fassent pas le travail d’un profes- seur qualifié. - Etudee du francais dés la lére année: souhaitable. mais difficile . a augmenter ici dans le proche avenir, vu que les professeurs de 6e et 7e année ne sont pas assez forts en francais pour enseigner un cours avancé. Le district est chanceux d’avoir un superintendant si prét a soutenir l’enseignement du francais, et une coordonnatrice bilingue si capable d’organiser les programmes. La soirée-réu- nion était une réussite, et un premier pas en avant qui montre qu'il y a de l'intérét au niveau de la communauté, et surtout au Voulez-vous une Caisse Pop dans le West End ? niveau du Cercle. La population francophone du quartier ee me ee ee ee ee we ee ee oe Oe re ee ee ee oe oe oe oe oe = oe Scag eT ISD oo aan Siena lg eee “West End” ne cesse d’augmenter. Certains, membres de Caisses Populaires avant de venir a Vancouver, nous ont fait part de leur dépit d’étre forcés de faire affaire avec les banques. Cette lacune pourrait etre remédiée si assez de personnes sont intéressées a établir une Caisse Populaire. Si vous étes de ceux-la, remplissez le coupon ci-dessous: BOITE “A” LE SOLEIL DE COLOMBIE 3213 RUE CAMBIE VANCOUVER, C.-B. V5Z 2W3 | H i H H I JE DESIRE DEVENIR MEMBRE ET FAIRE AFFAIRE AVEC UNE $s: CAISSE POPULAIRE ETABLIE | DANS LE “WEST END”. H y t { H H H AGREREE OS hk ee » aioe eisai Sih SL aka Ie 6 POI A apd ale See