- veloppé contres organisées dans ‘de nombreuses écoles pri- dai tod nT i tie ith Vol. 8 - No. 45 yi “yl ane ba | | \ a Lh) , ATED TTT “ay \ Ih EN FRANGAIS SVP! VANCOUVER - Un groupe de Service en Vol de Van- couver tient actuellement une série de causeries sur l’importance de l’étude du frangais, langue seconde. ‘Lance. 1’an dernier, ce programme d’échanges communautaires s’est dé- autour de ren- maires et secondaires ap- partenant a la Commis- sion Scolaire de la région de Vancouver, notamment a celles de Coquitlam et de Port Moody. Il y eut également des exposés & des étudiants et des pro- fesseurs de l’Université de C.B,, de. celle de Vic- toria ainsi qu’a Simon Fra- Sense: A la téte du groupe, se trouvent 2 Montréalaises, Diane Holton & Ginette Des- _ rosiers, agents de bord. basés A Vancouver depuis plusieurs années. Les 2 jeunes femmes _ ont con- sacré leurs moments li- bres a l’élaboration de ce programme dont le but est de faire prendre cons- cience aux jeunes de 1’a- vantage de poursuivre l’é- tude du francais afin dese -tailler un poste intéres- sant pour |’avenir. s ‘*Tl nous est arrivé de ren- contrer, au cours d’une seule journée, jusqu’a 4 classes, soit environ 125 ’ éléves’’, disait Diane lors d’une recente entrevue. Elle estime que le pro- gramme a déja touché plus de 800 éléves et ensei- gnants depuis la lére cau- serie dans une école de Coquitlam, l’an passé. ‘*J’ai preparé cet exposé en anglais et en francais et Ginette, qui est parfaite- ment bilingue, 1’a traduit en francais, langue dans laquelle nous le donnons maintenant, chaque fois que le niveau de compré- hension de notre auditoi- meee permet’, d’ajouter Diane. EXPOSE: & DEBAT - DIA POSITIVES L’une des jeunes femmes s’adresse d’abord briéve- ment aux éléves 4 qui elle s’efforce de démontrer importance du francais dans l’aviation commer- ciale. L’exposé est suivi d’une séance de diaposi- tives relatant les diffé- rentes activités du per- sonnel du Service en vol - aucours d’une journée de travail. Vient ensuite le déhbat. L’idee de ce programme est née, il y a un an envi- ron, d’une discussion entre David Bryce - Buchanan, a- lors Directeur du Service en vol de Vancouver, sur I’avantage d’accroftre nos ressources en personnel bilingue en C.B. pour, qu’un jour, les jeunes qui le désireront soient en me- sure de faire carriére chez nous 4 unposte les mettant en contact avec le public. ‘A la lumiére des res-. trictions actuelles en ma- tiére de personnel, nous nous adressons surtout aux éléves duniveau secondai- re quiontencore quelques années d’études devant eux et quiiront peut-étre mé- me 4 J’université avant de se lancer dans une carri¢re’’, précise Diane. L’impulsion premiére nous est venue de la Commis- sion Scolaire de Coquitlam ou l’intérét de certaines é- coles pour 1|’étude du fran- gais dans la régionde Van-: couver était trés fort. Nous avons recu égale- ment unvif encouragement de la part du corps ensei- gnant, a la suite d’un ex- pose sur les objectifs de notre entreprise donné de- Voir p. 12: AIR’ CANADA | coop DEMERS par Marguerite BATUT Un coup de ciseau, deux morceaux de ruban qui tombent A terre, des ap- plaudisserents! Ainsi se terminait labréve cérémo- nie au cours de - laquelle Mgr. James Carney, Ar- chevéque de Vancouver, bénissait, dimanche der- nier, le nouvel édifice de logements coopératifs ‘‘La _ Bruyere= a. Pour les organisateurs de cette cérémonie, c’étaitle couronnement de plusieurs ‘années’ de labeur, durant lesquelles. de nombreux plans et devis durent étre élaborés avant d’arriver a “un projet acceptable par les autorités municipales, provinciales et fédérales. Faisant suite A la béné- diction, unVind’Honneur, suivi d’un copieux goftter organisé par les dames bé- névoles et agrémenté d’une “musique douce parfaite- ment exécutée par le ‘‘ Van- eouver Mandolin Orches- tra’’, attendait les invités a la Salle Paroissiale St- Sacrement. Aprés quelques mots. de bienvenue du R.P. Godard, Curé de la paroisse, pré- sentations. et discours s’ensuivirent et, un peu plus tard, Mgr. Jéréme Chimy, évéque de la com-. munauté voisine, les ca- mPhoto: YANN GEQFFROY tholiques ukrainiens, vint se joindre a la foule, es- ‘timée 4 quelque 200 per- sonnes. Il serait impossible de Voir p. 2: COO P iEba-SEUL JOURNAL DE LANGUE FRANCAISE EN obi. BRITANNIQUE Vendredi 19 Mars 1976 Les deux Montréalaises, Diane Morton et Ginette Des- 20¢ rosiers, agents de bord pour la Société Air Canada, devant une classe d’étudiantes de l’école Sir Winston Chirchill 4 Vancouver. Le groupe tient une série de causeries sur l’importance de 1|’étude du francais- leur langue seconde. Un pas en avant ...? Par Mare BELIVEAU Récemment, deux projets de lois ont été déposés A la Chambre des Communes - Aa Ottawa. Il s’agit res- pectivement du projet d’abolir la peine de mort et celui de mieux proté- ger la société contre - le crime organisé et la cri- minalité violente. Dans une de ces allocu- tions 4 ce propos, M. Ron Basford, Ministre de la. Justice, posait le pro- bléme de _ cette facgon: ‘*Quel est le droit de 1’E- ? tat de disposer de la vie, quelle est la justi- fication d’une peine ir- révocable imposée dans un systéme quin’est pas in- faillible 4 100%, quel est le degré de la peine’ de mort’’. L’opinion méme du Mi- nistre de la Justice se lit comme suit: ‘*La meil- leure protection contre la criminalité violente ré- side dans la certitude que le criminel sera arré- té, jugé et incarcéré. Ce n’est assurément pas une ou deux pendaisons par an qui garantissent cette protection. Toutefois, si nous pre- nons quelques statistiques sur les actes criminels au Canada, nous nous a- percevons qu’en 1970, il y eut 184 crimes commis par une arme A feu. En 1974, il y en a eu 269, ce qui représente une augmenta- tion de plus de 25%. A ‘V’heure actuelle, presque 50% de tous les meurtres M. Ron BASFORD sont commis par une ar- me 4 feu et la tendance va croissant depuis le dé- but des années 60. Plus d’un tiers-des 15.000 vols perpétrés au Canada et plus de 70% de ceux com- mis Aa main armée l’ont été avec des armes a feu. Devant ces faits, le gou- vernement entend bien ré- viser sa position sur le controle des armes 4 feu. Pourtant, méme si les po- litiques de contréle sem- blent populaires au gou- Voirp.2: CRIME tall