ia ng ee A ee ye Oe Nn le Ee ee ee ee eT Saw 12, Le Soleil de Colombie, 2 Juillet 1976 CHRONIQUE DU CANADA FRANCAIS La partie IV du rapport du Conseil Consultatif des Districts bilingues renfer- me quatre exposés dissi- dents. Le Conseil comp- tant 10 membres, la pro- portion est assez élevée. Il convient de noter, ce- pendant» que tous. les membres ont signé le rapport général. Des 4 dissidents, 2 sont cana- canadiens. Dans trois ans, la dissidence porte sur le traitement fait 4 la mino- rité anglo-québécoise. L’un des dissidents, M. le Juge Alfred Monnin, de St- Boniface (Man.) laisse mé- me entendre que la ee differente d’envisager cas des minorités fran- gaises hors du Québec, et del la minorité anglaise au Québec, a fait le fond des débats au sein de la commission eta retardé de 15 4 36 mois la publication des son rapport. 3 des 4 dissidents, MM. Hickman de la Colombie, Monnin du Manitoba, Sa- voie, du Nouveau-Bruns- wick, auraient voulu que la ville de Montréal en bloc devienne bilingue, de mé- me que Schefferville, Rouyn - Norande et enfin Sherbrooke. L’Honorable M. Drury a _ endossé ce point de vue en rece-, vant le document, du moins pour ce qui est de Montréal. _ téres Dans ses notes trés éla- borées, le juriste émi- nent qu’est Me AdélardSa- voie, insiste sur le rdle- précis qui a été confié au Conseil Consultatif,: re- commander des_ districts bilingues, non suggérer d’autres mesures pour promouvoir le _ bilinguis- me. Partant de ce point de vue, il énumére avec clarté les caractéristi- ques requises pour un dis- trict bilingue minorité d’au moins 10%m nombre vala- ble d’individus parlant la langue du groupe minori- taire, viabilite decegrou- ~ pe au point de vue linguis- tique, enfin existence de services fédéraux suffi- sants. Appliquant ces cri- 4 Montréal, il de- montre facilement qu’ils sont amplement justifiés. - Mme Eleanor Duckworth n’est pas de l’avis de ses 3 collégues, en ce qui con- cerne Montréal. Elle vise avant tout 4 des districts qui soient vraiment via- bles et efficaces. A l’ai- de de statistiques élabo- rées; elle établir que les groupes solidement mi- noritaires anglais et fran- ks se trouvent au Qué- ec et dans les parties li- mitrophes de l’Ontario et du Nouveau-Brunswick. - Elle recommande seule- ment des services fran- gais supplémentaires pour CN °K APPEL D’OFFRES 10h30, Heure de Montréal. formules connexes doit Kneeshaw, coordonnateur Projet d’amélioration des chéque visé d’un montant missions. tionnée. qu’il se peut qu’aucune eler M. poste 2297 A Montréal. W. H. Bailey J.M. Bentham - dre du Receveur Général du Canada. seront remboursés si les documents sont renvoyés dans les trente jours suivant l’ouverture des sou- Toutes e les soumission doivent étre transmises au coordonnateur, ® Bikes Transport Canada pour le Mercredi ler Décembre 1976 Les compagnies de chemins de fer du Canadien National et du Canadien Pacifique, faisant fonction d’agents de Transports Canada, invitent les person- nes intéressées A faire parvenir, sous pli cacheté, leur soumission, en vue de l’acquisition de plusieurs trains (jusqu’A concurrence de 10) comprenant le ma- tériel de puissance motrice et (ou) le matériel rou- lant de nature diverse, devant servir 4 démontrer lamélioration du service de transport des passagers dans le corridor Québec- Windsor. Toute demande de documents desoumission et de étre adressée 4M.A.R. de l’acquisition du maté- riel pour le transport des passagers: services-voyageurs des chemins de fer dans le Corridor, Piéce B-3l, Gare Windsor, 910 rue Windsor, Montréal (Québec) H3C { 3E4, entre 9h., le 5 Juillet 1976 et 17h., le 9 Juillet, - heure de Montréal, et doit étre accompagnée’ d’un de $500.00, établi 4 l’or- Les dépdts a V’adresse susmen- Avis est donné aux entrepreneurs quela soumission }~ plus basse ne sera pas nécessairement acceptée ne soit acceptée. *our de plus amples renseignements, veuillez ap- A.R. Kneeshaw, au numéro (514) 861-6811 Le vice-président, achats et magasins - Les chemins de fer du Canadien-National Le vice-président, achats et magasins - Les chemins de fer du Canacten- See les groupes francophones des autres provinces. Le rapport du Conseil consultatif sera soumis au Parlement. Si ce der- nier l’approuve, la loi sur les langues _ stipule (Art.12) que le ‘‘*gouver- neur en conseil peut, 4 l’occasion, créer par proclamation dans une province un ou plusieurs districts bilingues fédé- raux. . .”*. Lors de sa comparution devant les conseillers, le Conseil de la Vie Francaise avait suggére la. création de 7 ou 8 districts placés dans des contextes différents pour commencer, quitte A aller de l’avant si l’ex- périence s’avérait conclu- ante. Par ailleurs, ilne - faut pas oublier, ainsi que le faisait observer le Juge Monnin, que 4 an- nées se sont écoulées dé- ja depuis le recensement de 1971. Il ne faudrait tout de méme pas avoir acon- voquer un 3éme Conseil -Consultatif des districts bilingues avant qu’un seul district ne voie le jour. CANADA MINISTERE DES TRANSPORTS SERVICE AERIENS REGION DU PACIFIQUE APPEL D’OFFRES ‘LES SOUMISSIONS, adres- sées au Département des Transports, Régional Ma- nager Construction Servi- ces, 739 rue Hastings O., Vancouver, CB, V6C 1A2, et portant sur l’enveloppe la mention: ‘‘SOUMISSION POUR LA CONSTRUCTION DE MO- DIFICATIONS ET D’A- JOUTS AU GARAGE D’ ENTRETIEN,: POSTE D’ INCENDIE ET TRAVAUX CONNEXES A_ L’AERO- PORT DE CRANBROOK CBY; seront recues jusqu’a 15h00 (HAP) le 22 JUILLET1976. On pourra prendre con- naissance des plans, de- vis et autres documents au Bureau du soussigné, 110 - 325 rue Granville, Vancou- ver CB-, et en obtenir des exemplaires moyennant le dépdt d’un chéque bancai- re visé de $50.00 4 l’ordre du Receveur - Général du Canada. Les plans et spécifica- tions seront également ex- posés a Amalgamated Construction Association of BC, 2675 rue Oak, Van- couver et Construction Plan Services, 3785 rue Myrtle, 4 Burnaby, CB, - - Cranbrook Southern Inte- rior Construction Asso- ciation, .Box 699, Cran- brook, CB et Southern In- terior Construction Asso- ciation, 3 - 605 avenue Co- rari avenue, Castlegar, B. H.A. Stevenson , ,Directeur Régional Servi- ces de construction, Administration canadienne des Transports aériens Téléphone: 666-3569 - Téléx; 04-54320 - ‘n’a pas chronique _, de cinema par ROBERT Zaapnnn -Je crois bon, avant de commencer ma participa- tion réguliére (je l’espére) en tant que critique de films pour ‘‘Le Soleil’’, d’établir ma conception de ce que considére étre le - jugement critique cinéma- thographique. Puisqu’il faut toujours rendre 4 César ce qui ap- partient 4 César, je tiens 4 préciser que mes idées se sont forgées sur les: théories de Peter Wollen, l’un des meilleurs théo- riciens. La critique, paraft-il, est facile. Cela est vrai dans la mesure od un individu 4 justifier son opinion ou son sentiment. Il n’y a rien de complexe 4 aire: ‘‘J’aime ceci mais je n’aime pas cela’’, oubien encore: ‘*Ceci est beau et cela est laid’’. Néanmoins, si l’individu se voit deman- der le pourquoi de son choix, sa tache est plus ardue car elle demande 4 son esprit de faire un ef- fort qui exige de la réflex- ion, de la concentration et de l’observation. L’attitude du critique ci- nématographique (puisque c’est de cinéma que se préoccupe cette colonne) doit étre différente de celle d’un spectateur qui vient voir un film pour se distraire ou se délas- ser. Le spectateur lui-méme critique devient lors- -qu’il cherche a interpré- ter ce qui lui est présenté. Cet effort, pour certains films, peut étre peine per- due. Pour d’autres, au contraire, le spectateur, devenu critique, voit son travail récompensé par une expérience toute nou- velle. Il ne luisera pas possible; dorénavant, de voir des films ‘‘avec les mémes yeux’’. Pour’ en arriver 1a, il doit une certaine distance en- tre le film et lui-méme. L’expérience du critique n’est pas nécessairement ancrée ou garantie par l’?essence méme du film. Le critique n’estpas au centre de la matiére. Il ne peut donc guider les autres vers une expérience intégrale et authentique qu’ila pu sa- , vourer. Le critique est quelqu’ un qui persiste A voir un film differemment. De plus, il doit étre en mesure d’en connaftre lesmécanismes. Toute interprétation d’un- film doit étre justifiee par une explication quiprécise sa construction, donnant ainsi de la validité 4 cet- te interprétation. Celle-ci, par ailleurs, n’est pas. la seule et unique du film. Elle est simplement une interprétation qui donne plus de sens. En méme temps que le ci- néma, la critique a évolue. L’esthétique classique et romantique, qui cherche toujours 4 trouver les co- des compréhensibles, de maniére 4 donner une in- terprétation compléte du film, est une forme de cri- tique quin’est plus tou- jours valable dans le ci- néma d’aujourd’hui. Pour juger n’importe quel film, le critique moderne doit défier les codes ciné- matographiques, refouler les interprétations fil- miques traditionnelles, non pour en établir de nou- velles, mais plutét pour forcer un dialogue produc- tif sans fin, quine laisse rien au hasard. En conclusion, j’espére a- voir rassuré ceux qui pour- raient croire que mes in- tentions, dans mes futures chroniques, puissent 6tre prétentieuses. Loin de moi l’idee de considérer mon opinion comme seule et u- nique, ou impartiale. Je m’exerce 4 la critique, tout au plus en espérant placer que cette nouvelle expé- rience sera fructueuse aux lecteurs tout autant qu’a moi-méme. - ¥ Une FrancoFéte sans course ne serait pas une féte %~Fie nae a>", lis ait ti sik a ee eT ee Sere)