Information Cette semaine, CAnp, 7 la Colombie-Britannique Qui sont ces francophones canadiens éparpillés d'un b DIENN out a l'autre du pays, ceux qu'on appelait jusqu'a tout récemment "les francophones hors Québec"? Qui sont ces enfants du divorce qui pourrait survenir entre le Canada, pére et pourvoyeur de l'aide financiére aux communautés de "langue officielle", et le Québec, la mére patrie? Quels sont leurs attentes, leurs espoirs, et leurs craintes face a l'avenir? Dernier d'une série de quatorze articles d'est en ouest: la C.-B. Une communauté invisible et volatile — Chinois, Japonais, Alle- mands, Coréens, Italiens, Fran- cais, Hindous, Portuguais... A travers cette diversité ethnique, lacommunauté francophone de la Colombie-Britannique passe presque inapercue, pour ne pas dire invisible. Lemulticulturalisme se vit et se voit autant dans les rues que dans les cours d’écoles. Sur l’échi- quier des nombres, les franco- phones représentent 4 peine 2% (45 845) de toute la population britanno-colombienne. Il n'existe pas de quartier historiquement francophone et encore moins de municipalité francophone. Isolée a l’extréme ouest du pays, cette province offre un paysage francophone réellement différent des autres régions cana- diennes. A l’exception du quar- tier de Maillardville 4 Coquitlam a. ~="qui lutte aujourd’hui pour con- server son nom francophone - , il n’existe pas de quartier histori- quement francophone et encore moins de municipalité franco- phone. Cette réalité nuit beau- coup au regroupement de la communauté d’expression fran- caise. A la faiblesse démographi- que s’ajoute donc la dispersion. Autre particularité, les Canadiens considérent la Colom- bie-Britannique, et notamment Vancouver, comme une région de passage, de transition. Les gens y demeurent quelques années et s’en vont dans d'autres provinces ou al’étranger. Les francophones n’échappent pas a cette régle. Les ° militaires et les professeurs d’im- mersion frangaise représentent des cas types de ces francophones de passage. Démographie, dispersion FESTIVAL DU BOIS 1992 La Société Maillardville Uni est heureuse d'annoncer que Le Festival du Bois 1992 se tiendra en mars prochain. Da aux restrictions budgétaires, le festival sera modéré cette an- née. Les activités se répartiront sur deux fins de semaine et inclueront notamment la Cave & Vin, la Cabane a Sucre, des artistes Canadiens Frangais, des activités pour enfants, et une Soirée Acadienne. Voici quelques-unes des activités: Cave a Vin: vendredi 6 mars: sous-sol de l'église Notre-Dame de Lourdes, 828 carré Laval, Maillardville. Festival du Bois: samedi et dimanche 14, 15 mars: Centre Fatima, 315 avenue Walker, Coquitlam. Le festival a toujours besoin de bénévoles. Si vous désirez offrir vos services, s.v.p. contactez Jean au 936-2467 ou Gilberte au 937-5720. Renseignements, Suzanne Tkach, 520-6509. et transition: trois réalités qui affectent sensiblement les fran- cophones en Colombie-Britanni- que. Par exemple, dans certai- nes écoles d’immersion de la région du bas-Fraser, le tiers du personnel enseignant le francais estnouveau, achaque début d’an- née scolaire. Les migrations du nord au sud et d’est en Ouest expliquent en partie ce phéno- méne. Le retour a |’est (Alberta jusqu’au Québec) constitue une autre piéce de ce casse-téte sco- laire. Ces dix derniéres années, par exemple, les enseignants Bernard Bonenfant et Lise Ouel- let ont vécu a Victoria (ile de Vancouver), 4 Kamloops (centre de la province) et 4 Pitt Meadows, une banlieue de Vancouver. Par- tout, ils se sont impliqués dans les activités francophones. Un exem- ple qui démontre bien la vitalité de la communauté. Dans certaines écoles a'immersion de la région de Bas-Fraser, le tiers du personnel enseignant le francais se renouvelle a chaque année. Régis Painchaud, produc- teur indépendant de spectacles, croit aussi a l’avenir de la com- munauté francophone. «La fran- cophonie peut étre un leader. Parce qu'elle n’ est pas intégriste mais ouverte, la culture francophone peut rassembler les gens», dé- clare le producteur. Non seule- ment il l’affirme mais il passe a l’action. Ainsi, il a organisé avec entrain les Francofolies, une grande semaine d’ activités cultu- relles en francais (films, poésie, spectacles...). Pour ce qui est de l’avenir du Canada, Régis Painchaud est plus prudent. La francophonie a l’extérieur du Québec n’est pas la priorité du gouvernement. «//faut d’abord régler globalement le probléme autochtone. Cela va probablement redéfinir la carte canadienne. Une fois ce dossier réglé, le prochain défi sera de vaincre I’ intolérance et d’ appren- dre a accepter les autres comme les Noirs aMontréalet aToronto, les Asiatiques en Colombie-Bri- tannique ou les minorités slaves dans les Prairies», explique le producteur. Jacques Cété, qui travaille depuis 14 ans dans un centre communautaire anglophone de Vancouver, est d’accord. Tra- vaillant dans un milieu défavori- sé, le mot tolérance prend pour lui toute son importance. «C’est une des clés du développement du Canada», affirme le Québécois d’origine. A son arrivée, il n’avait aucune attente envers la commu- nauté francophone. II vivait a la maison en francais et c’était suf- fisant. Mais depuis quelque temps, sa vision a changé. «J] est impor- tant de garder sa culture et je réalise maintenant l’ importance de se regrouper», dit-il, sans pré- ciser sa pensée. Si certains sont inquiets et anxieux de l’avenir du Canada, d’autres ne s’en préoccupent nullement. Dave Guertin, qui vit a Vancouver depuis quatre Defence Construction Canada Construction de Défense -Canada ivi Les SOUMISSIONS SOUS PLI CACHETE, pour le(s) projet(s) indiqué(s) ci-dessous seront re- cues a l'adresse et ' heure indiqué sur la formule de soumission. Dossier: CX 102 10 bfc Comox, (Colombie-Britanni~ que). Rénovations au hangary 7. Date de fermeture: Le mardi 3 mars 1992. Dépét pour documents: 50$ Les documents de soumission sont disponibles au bureau de Cons- truction de Défense Canada, Otta- wa, Ont., K1A 0K3, tél.: (613) 998-9549 ou fax (613) 998-1061, sur présentation du dépot appro- prié. Les documents de soumission peuvent tre examinés aux bu- reaux des Associations de Cons- truction, au bureau régional de CDC ainsi qu'au bureau de la fer- meture des soumissions dans la région du projet. Canada Le Soleil de Colombie mois, se cherche du travail et c’est Sa priorité. «J’ ai di quitter Ottawa car je n’avais plus de travail la-bas.Je dois d’ abord me trouver un gagne-pain» affirme- t-il, tout en se disant indifférent au débat constitutionnel. Une ré- action partagée par plusieurs qui sont lassés d’entendre parler de cet enjeu. francophones de la Colombie-Bri- tannique est de son cété en at- tente. L’arrivée au pouvoir d’un nouveau gouvernement néo-dé- mocrate en octobre a ravivé l’es- poir d’une entente sur la gestion scolaire. Le frangais fait une percée timide dans les cours de justice. Le tout premier Bee Se she Gentil, des Fran- cais nés dans les iles Saint-Pierre- et-Miquelon, pensent que la francophonie ca- nadienne pourrait procés bilingue avec jury a eu lieu en septem- bre. Mais dans une autre Cause, l’accusé Jean Victor Beaulac s’est vu finale- se faire avaler si l'aide gouvernementale cessait. Installés depuis vingt ans dans la province, ils ont noté une nette amélioration du climat entre fran- cophones et anglophones: «Au début, c’ était presque de la haine. Aujourd’ hui, c’ est beaucoup plus toléré.» L’ Association des parents ment refuser un procés dans sa langue par la Cour supréme du Canada. La Colombie-Britannique rejoint peu a peu les autres pro- vinces en Ce qui a trait a la presta- tion des services en frangais, mais le passé n’est pas garant de l’ave- nir. Daniel Bélanger ARS Pcs nationaux du Canada. de fer nationaux du Canada. (Alberta), (403) 421-6373. R.A. Walker Premier vice-président Ouest canadien Edmonton (Alberta) = ~ APPEL D'OFFRES CN TRAVAUX DE DEMOLITION PRES DE LA GARE VIA VANCOUVER, COLOMBIE-BRITANNIQUE Nature des travaux: Démolition et retrait des batiments, voies ferroviai- res et autres installations; retrait et élimination d'amiante; déplacement et fourniture d'une cléture grillagée et terrassement préliminaire du site. Une visite du site avec un représentant du CN aura lieu le mercredi 5 février 1992 a 10h (heure normale du Pacifique). Pritre de confirmer sa participation au moins 24 heures avant la date prévue. Les personnes intéressées sont invitées 4 faire parvenir leur offre avant midi (heure normale des Montagnes), le jeudi 20 février 1992 dans l'en- veloppe pré-adressée fournie 4 cette fin. A compter du jeudi 30 janvier 1992, on pourra se procurer les formules de soumission auprés de l'Agent Ingénierie - Contrats, 10004 - 104e Avenue, 16e étage, Edmonton (Alberta), ou auprés de I'Ingénieur de la voie, 2e étage, 11717 - 138 Street, Surrey, Colombie-Britannique, (604) 589-6548, et ce, contre remise d'un chéque certifié de 50 dollars (non remboursable) libellé au nom de la Compagnie des chemins de fer Les soumissions doivent étre accompagnées d'une caution de soumis- sion €quivalent 4 10% de l'offre et payable 4 la Compagnie des chemins Pour tout renseignement complémentaire: - dordre technique, communiquer avec Dave Howett, architecte, Edmonton - sur les soumissions, communiquer avec le bureau de l'Agent Ingénierie - Contrats, Edmonton (Alberta) au (403) 421-6382. La Compagnie se réserve le droit de rejeter toutes les soumissions et ne s'engage pas a accepter la moins €élevée. Vendredi 7 février 1992