Wictoria: Set 8 Chilliwack: 14 ee 21 Karionns: 50 Prince Gebras! 4 ariice: .

VOL. 5 No. 87 VENDREDI 26 MARS 1982

Programme de la télévision francaise de
Radio-Canada

Diffusion du spectacle de
Sylvie Tremblay, tenu le 17
mars au Playhouse Theatre a
Vancouver dans le cadre du
festival francophone. Avec
une voix superbe, un style 4
la fois poétique et fantaisiste,
une musique variant entre
Yopéra et le rock, Sylvie
Tremblay nous offre un spec-

et captivant.

tacle peucommun, déroutant

Spécial Sylvie Tremblay

"La Nouvelle Voix du Québec”

BS'yitivinnl
TRE MRGAW

| “La Nouvelle Voix du Québec”

Ne manquez pas

sur votre petit écran-

Samedi 27 mars

20 heures
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Les Beaux Dimanches

DIMANCHE 28 MARS

Programme de la soirée:

Superstar: Leslie Caron
le 28, 19h30

Une forte personnalité

Si certains parmi les jeunes ont
oublié son nom, tous se souviennent
de son visage et des interprétations
qu’elle nous a offertes dans des films
comme Gigi, Un Américain 2 Paris,
Lili et Fanny.

Bien qu’elle ait eu une retentissan-
te carriére 4 Hollywood, Leslie Caron
est née a Paris ou elle a été élevée. *

_ Dés |’age de 15 ans, Roland Petit lui
confie des courts réles solo dans les
Ballets des Champs-Elysées. Puis un
jour, Gene Kelly vient a Paris se trou-
ver une partenaire dans le film Un
Américain a Paris. C'est alors que
débute une carriére que Leslie Caron
poursuit encore aujourd'hui: puis-
qu’a l'heure actuelle, la comédienne
se trouve en Allemagne pour le tour-
nage d‘un autre film. Sa formation
de danseuse ne |'a pas empéchée de
prouver qu’elle était comédienne et
méme comédienne de théatre.

En 1980, elle avait trente-deux
films a son actif dont cing comédies
musicales. Cette méme année, elle
fut membre du jury au Festival de
Cannes. C'est que'vers 1975, ellea
entrepris une deuxiéme  carriére
cinématographique en France. Peut-
étre au cours de |'émission.que nous
verrons dira-t-elle 4 Jacques Boulan-
ger ce qui a motivé l’orientation de
sa carriére.. Mais tout nous. laisse
croire qu'elle avait choisi-sa vie de
famille comme priorité..Mariée au
metteur en scéne de thédatre Peter
Hall, Leslie a eu deux enfants. Lors
d’une entrevue, elle a déja déclaré:
«Je préfére la culture au succes et a
l‘argent. J’ai des gotts classiques».

Devenue star du jour au lende-
main, Leslie Caron n’en est pas
moins demeurée une femme lucide

et en possession d‘elle-méme. Avec
Jacques Boulanger, sans doute en
découvrirons-nous davantage sur
cette personnalité fascinante.

Au Superstar qui sera présenté
aux Beaux Dimanches le-28 mars a
19h30, Leslie Caron nous dira deux
poemes de Jacques Prévert et inter-
prétera trois chansons, extraites des
films qui l’ont rendue célébre. Nous
entendrons donc Prie pour moi ce
soir, un extrait de Gigi et Ma Lili hello.
Puis c'est en duo avec Jacques Bou- .

langer qu‘elle chantera un air de Un ~

Américain a Paris.

Fred Farrugia dirigera un orchestre
de douze musiciens. Auréle Lacoste
a réalisé cette émission, assisté de
Giséle Légaré.

a

J'ai mal au travail
le 28, 20h30

Le travail:
synonyme de corvée?

Le travail est en crise dans notre
société. Il semble que pour presque
tout le monde, il soit devenu

_synonyme de corvée. Le 28 mars a
20h30, les Beaux Dimanches pré-
sentent &l’antenne de Radio-Canada
une intéressante production de Via le
Monde Canada qui s’intéresse 4 ce
phénomeéne: J’ai mal au travail.
Voici comment Anik Doussau et

Marie Francine Hébert, qui ont.con- |

cu ce document, nous le présentent:
«Nous passons les trois quarts de
notre vie a travailler; or, le travail
semble étre devenu pour la majorité
d’entre nous un poids, ce qu’on
aime le moins faire dans la vie, a tel
point que quelqu’‘un qui dit aimer son
travail est aujourd'hui suspect.
«ll y a quelques années encore, on
revendiquait (la femme, entre
» autres) le droit au travail, voyant
dans cette activité un moyen de se
réaliser; on cherchait a faire carriére;
«avoir de l’ambition» était considéré
corame une qualité et la réussite pro-

fessionnelle tait . alors _|’objectif
numéro un. :
«Aujourd’hui, il semble que les

* motivations soient en train de chan-

ger; que pour. beaucoup, le travail
soit devenu une obligation pénible
dont la seule compensation serait
une rémunération toujours plus éle-
vée.

«Les conflits de travail qui ne ces-
sent.de se multiplier portent essen-
tiellement sur les augmentations de
salaire et le raccourcissement du
_ temps de travail. Mais ils ne sem-
” blent jamais vider la question pour
bien longtemps et d’année en
année, on assiste a une véritable
escalade dont on ne voit pas ou et
comment elle pourrait prendre fin: il

semble qu’on veuille toujours plus
d‘argent pour moins de temps de tra-
vail. Si le travail semble devenir pour
beaucoup un moyen pénible de «se
donner les moyens de faire autre
chose, on s‘apercoit par contre que
les moments valorisés aujourd'hui
sont les week-ends et les vacances.
Le fin du fin, c’est ‘année sabbati-
que, la retraite anticipée et ce que’
l'on croit a tort ou a raison, 6étre le
réve ultime: gagner a la loto, faire un
héritage et, de toute facon, arréter
de travailler a la fleur de |’age.

«La publicité qui, par définition,
mise sur les désirs des gens, vante la
facilité, la vie sans effort, le loisir, le
plaisir, les jeux, les voyages, le far-
niente...Bref, ondirait qu'il n’y a plus»
aujourd'hui grande valorisation a
«gagner son pain a la sueur de son
front».

«Sensibles @ ce climat général,
nous voulons essayer de compren-
dre ce qu‘il en est vraiment de la rela-

tion. actuelle de I"homme avec son’

travail, comment et pourquoi on en
est arrivé la et ce qui se fait actuelle-
ment pour trouver un nouvel équili-
bre.»

Des sentiments contradictoires

«Nous avons donc voulu faire rés-'

sortir, principalement a I’aide de

témoignages de travailleurs «toute

catégorie», que nous vivons une
période de véritable mutation ou
cohabitent les.contradictions les plus
flagrantes.

«On remarque:

— une insastisfaction de plus en
plus grande al’égard du travail effec-
tué;

— une baisse de motivation quasi

généralisée;

— une indifférence a la qualité du
produit et dusservice offert;

— une insécurité de plus en plus
grande parmi les jeunes face au
besoin de travailler et au peu de
débouchés offerts;

— une baisse de productivité mar-
quée;

— un absentéisme grandissant;

— des conflits de travail de plus en
plus nombreux;

— des exigences de plus en plus
grandes face aux conditions de tra-
vail et de salaire;

— une demande sans cesse crois-
sante de temps de loisir;

— un «droping out» qui ne con-
cerne plus seulement les jeunes et
les classes défavorisées mais gagne
toutes les couches sociales, tous les
groupes d’age;

— parfois méme de_ véritables
comportements déviants: sabotage, °
boycottage, etc.

«Et pourtant, parallélement a ces
expressions du malaise:

— le travail constitue encore une
deuxiéme identité et on est rapide-
ment jugé, catalogué, étiqueté en
fonction de lui;

— un chémeur est souvent consi-
déré avec mépris-et.associé a |’idée.
de paresse; ©

— ceux qui ne peuvent plus travail-
ler pour cause de chémage forcé ou
de retraite se sentent «cinutiles» et
dévalorisés;

— bien des gens sont frustrés de
ne youvoir faire le type de travail

pour lequel ils se sont préparés et sé *
_Sentent sous-utilisés ou mal utilisés.

«Autant de symptémes qui ten-
dent a prouver que le travail a encore
de nos jours une certaine valeur aux

‘eux des gens.

Culture et information —

Tel quel
dimanche 28, 21h30.

«La Constitution, et puis
aprés...?».
Rappelons aux téléspectateurs du
réseau francais. de Radio-Canada
_ que c'est le dimanche 28 mars a
21h30 qu’ils pourront suivre dans le
cadre de Tel quel, |'intéressant
document de Jean Larin et Nicole
Aubry, /a Constitution, et puis

apres...?

Cette émission propose une
approche originale de la question -
constitutionnelle et s‘intéresse aux
questions que les citoyens se
posent: Quel sera |'impact de la nou-
velle Constitution sur notre vie de
tous les jours? Avec la charte des
droits et libertés, serons-nous plus.
libres? L'avenir du Canada frangais
est-il assuré? Quelles sont les consé-
quences de |’isclement du Québec?
Le processus de révision constitu-
tionnelle se termine-t-il avec la pré-
sente réforme?

’

La Constitution, et puis aprés...?
comporte un historique réalisé de
maniére particuliégrement  vivante,
mais se place surtout sous l’angle de
la prospective, nous permettant de
mieux imaginer le Canada de
demain.

Tel quel, le dimanche 28 mars a
21h30. Animation, textes et entre-
vues: Jean Larin. Réalisation: Nicole
Aubry.

Sociéte
Radio-
Canada

a GN OS

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