MON ROLE PREFERE... par Jean Duceppe

Pour Jean Duceppe, le trés

populaire comédien de la scéne,_

de la télévision et 4 la radio,
son “‘rdle préféré’”’,
jours.....” ‘le prochain’. Mais
de tous ceux qu'il a joués, a la
scéne, il préfére le role du pére
dans ‘“'Bilan’’, de Marcel Dubé,
et celui de |’ainé dans ‘‘Bousil-
le’’ de Gratien Gélinas. Et
l‘enthousiasme qu'il apporte au
théatre, et l’étude qu'il apporte
a chaque personnage font de lui
un comédien trés recherché par

les auteurs canadiens. Aussitot .

qu’il termine un spectacle, un
autre l’attend, et dés qu’il a
complété “Bilan” a la Place

des Arts, i] traverse la rue, pour
jouer a la Comédie Canadienne,
dans ‘‘Pauvre Amour”.

Entre temps, et pour ne pas
perdre I’habitude, il entreprend
des rdles de composition a la
télévision. Ainsi, son ami
Louis Morisset lui écrivait un
“caméo"’, un petit rdle en or,
pour la trés populaire program-
mation ‘Rue des Pignons”’, le

c‘est -tou-

personnage goguenard du Pére
Lafeuille.

Au printemps ‘69, Duceppe
prendra part a un spectacle mis
en scéne par |’excellent jeune
réalisateur André Brossard le -
quel s'est mérité beaucoup d’é-
loges pour ses récentes mises en
scéne. Parmi les autres projets,
en préparation pour 1969, Jean
Duceppe prépare .une tournée
pour le “Théatre des Prairies’’,
et ce serait ainsi la premiére
tournée provinciale d'un Théa-
tre d'Eté. Le groupe visiterait
une vingtaine de centres de loi-
sirs, et les autorités gouverne-
mentales devraient favoriser u-
ne telle entreprise. On présen-
tera l’excellent succés de Joliet-
te ‘Le Systéme Ribadier’’,

La présence de Jean Duceppe
est la garantie d'un succes et
ses nombreuses apparitions,
tant a la scéne qu’a la télévision
et méme 4a la radio, sont tou-
jours remarquées.. Sa_facilité,

sa volubilité, et sa franchise a

la radio ont fait de lui un inter-
focuteur exceptionnel. L'une
des rares fois qu'il est demeuré
bouche bée, toutefois, survenait
le soir de la derniére représenta-
tion de ‘Bilan’. Dans
une scéne, le comédien Guy
L’Ecuyer doit manger un sand-
wich; or le régisseur, utilisait a
chaque spectacle le méme “‘sand-
wich"’ en plastique que L’Ecuyer
prenait et ‘‘faisait semblant de
manger’’. A la derniére, le drola
tique ‘‘Léopold Z’’, comme on
appelle parfois L'Ecuyer, prenait
le “‘sandwich"” et y mordait a
belles dents, et mangeait cet ac -
cessoire en plastique devant des
comédiens estomaqués qui eu-
rent beaucoup de difficulté a
continuer leur texte, y compris,
l'inébranlable Jean Duceppe suf-
foqué de rire. Avouons qu’a la
sortie de.scéne, L’Ecuyer se gar-
garisait d'une couple de bonnes
rasades d'un excellent tonique,
a la joie des camarades,

Duceppe est, dans la-vie, le

personnage ebsoluinent opposé
de ceux qu’il a joués sur scéne
derniérement. Dans ‘Mort

“d'un commis voyageur’ de

Miller, dans “Bilan”, il joue un
pére de famille et un homme
d'affaires dont la situation
est extr6mement pénible, et par
conséquent dramatique. Dans
la vie, Jean est un excellent
homme d'affaires, surtout coté
théatre, et un remarquable pére
de famille. 1! doit tirer une le-
¢on des personnages qu'il joue
et profiter des erreurs dans la
vie de ces ‘‘personnages",

Jean Duceppe qui a commen
cé 4 travailler sur scéne, il y a
plus de 25 ans, alors que les
conditions de travail pour nos
comédiens étaient extréme -
ment difficiles jouit d’une ex-
cellente réputation artistique au
Québec.

De plus, grace a I‘industrie du
cinéma au Canada, voila que le
nom de Jean Duceppe coummen-
ca a étre connu au dehors des

Deux robes en crépe de soie imprimé. L’une a un décolleté arrondi, des manches courtes,
une taille haute et une jupe corolle. L’autre est une robe-polo 4 jupe plissée. Deux robes trés .
légéres pour la saison de été.

On vous

MATERNELLE FRANCAISE’

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frontiéres de la province de Qué- Jean Duceppe est maintenant
établie dans toutte pays, comme
a l’étranger.....

bec. Avec un film tel que ‘‘Mon
Oncle Antoine”, la réputation de

MOTS CROI

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SooonXy Ou 2 WP =

Solution en derniére page
HOR”™~ ONTALEMENT

1—Pouvoir. — Pal (inversé).
2—Qui n'est pas a date. — Couvert de lame de métal.
3—Partie du corps. — Soulever. ag
4—Qui n’existe qu’en pensée. — Qui parle beaucoup.
5—Petite coiffe de toile qu'on met au nouveau-né. — Uni-
té monétaire roumaine.
6—Larve de la mouche 4 viande.
7—Chaque extrémité du grand axe de lorbitre d'un astre.

8—Compositeur frangais. — Gros perroquet.
9—Aspect masculin. — Métal.
10—Difficile. a conduire. — Cap.

{1—Année. — Monnaie japonaise. — Mauvais.

12—Se dit au jeu de Whist. — Hauteur de la taille d'une per-
sonne.

VERTICALEMENT

1—Ville principale. — Riv. de Suisse.

2—Sec. — Lac au Soudan.

3—Etablis a l'avance.

4—Assistais. — Dieu de la Guerre.

5$—Dém. — Mortalité.

6—Du verbe aller. —
trés brillante (pl.).

Nom d’une marque de peinture émail

7-Equerre. — Bouches d'viseaux. — Support a a lampion.
8—Adv. de lieu. — Consacré. — Poss.

9—Unité monétaire bulgare. — Consonnes. — Situation.
‘10—Premier évéque de Québec. — Voyelles. --.Nommé.

11—Rudes au gout. — Faire cuire a sec .
12—Egaré. — Partie submergée d'un navire.

EMINI PHOTO

1363 $.W. Marine Drive Van.,£

263-4851
\LE SOLEIL, 18 AOUT 1972, V

Cae