Le Moustique ... Suite: Evelyne Voldeng Elle s'intéresse a la poésie des 19e et 20e siécles, aux écritures féminines et au conte populaire. Romanciére mais surtout poéte, elle a publié cing recueils: Les Plaquebiéres (Rougerie, 1980), La Rose éperviére (Rougerie, 1983), Les Etoiles d'eau (Rougerie, 1987), Mes Amérindes (Editions Louis Riel, 1988) et La Cosse blanche du temps (Rougerie, 1992). Elle préfére le poéme court, dense, lyrique, néo-surréaliste. Profondément influencée par la nature, elle fait souvent ap- pel a une imagerie florale. Elle passe ses moments de loisir €@ poursuivre ses recherches universitaires, a écrire et a voyager, souvent en Europe et en Asie ou elle a parlé récemment du haiku en France, au Japon et au Québec. Evelyne Voldeng a publié : Lectures de I'imaginaire, huit femmes poétes des deux cultures canadiennes, Orléans, Les Editions David, 2000. Moi Eve Sophie Marie, récit, Ottawa, le nordir, 1999. Al'Ombre des flamboyants, poémes, Charlieu, La Bartavelle éditeur, 1999. (Certains poémes dits pour le soixantiéme anniversaire de la reine Sirikit de Thailande). Madeleine de Roybon d‘Alonne, La Dame de Katarakoui, roman, Vanier, I'Interligne, 1998. Les mémoires de Ti-Jean, Vanier, 'Interligne, 1994. La cosse blanche du temps, poémes, Mortemart, Rougerie, 1992. La poésie féminine contemporaine au Canada (1940-1980), Lectures de l'imaginaire, Lille, Université de Lille III, 1990. Mes Amérindes, poémes, Regina, Editions Louis Riel, 1987. Mon pére a I'Edelweiss, roman, Regina, Editions Louis Riel, 1987. (Finaliste du journal Le Droit). Les étoiles d'eau, poémes, Mortemart, Rougerie, 1980. Keranna, roman, Regina, Editions Louis Riel, 1985. La rose éperviére, poémes, Mortemart, Rougerie, 1983. Les plaquebiéres, poémes, Mortemart, Rougerie, 1980. Femme plurielle, anthologie, Ottawa, Carleton University, 1980. Keats's Poetry, Aix-en-Provence, La pensée universitaire, 1967. 12 Volume 5 - 10¢ Edition ISSN 1496-8304 Témoignage de Madame Christine Dimitriu Van Saanen: «Nous accueillons avec beaucoup de tristesse la nouvelle de la disparition d’Evelyne Voldeng», a déclaré la directrice générale du Salon du livre de Toronto, Christine Dumitriu van Saanen. «Ecrivaine chevronnée de |'Ontario frangais et amie du Salon du livre de Toronto depuis ses débuts», elle était invitée au 10e anniversaire de l'événement du 17 au 20 octobre 2002 au Palais des congrés de Toronto, précise Mme van Saanen. «Une mention spéciale sera faite 4 son sujet a ?occasion du Salon 2002». « Les Belges du bout du Monde » Christiane Doutrelugne et Adrien Joveneau dans leur livre écrit 4 quatre mains, « Les Belges du Bout du monde » consacrent des chroniques sur les meilleures adresses de Belges installés dans différentes parties du monde. On découvre dans les pages consacrées au Canada, en page 104, Le Moustique ! et son éditrice Chantal Lefebvre. Aujourd’hui je vous présente Jean-Pierre Lorand, Maitre coiffeur et auteur, un autre Belge. Etabli en Espagne, a Cervera, depuis 1999, il ouvre un salon de coiffure et supervise un restaurant. Si je vous parle de lui aujourd’hui, c’est que plusieurs coincidences on pris place a Victoria durant le mois de septembre. Jean-Pierre Lorand partage déja des textes avec Le Moustique ! tout comme les trois jeunes et leur TRIPLET (voir page 10) et André Loppe, accordéoniste. lls sont tous originaires de Charleroi ! Comment ce fait-il que nous soyons connectés ? , Nous faisons partie de la grande famille des « Belges du Bout du monde » ! Octobre 2002 Dans le Moustique du mois d’aotit, je vous présentais déja Jean-Pierre Lorand : « Histoire sentimentale d’un poétereau » et son poéme « Avis a mes lecteurs », voici : EVASION MONUMENTALE J’ai quitté mon pays natal, Ce fut pour moi un coup fatal. Dans une zone de chacals, Je me trouvais pas si mal. Un bateau remplissait sa cale, J’y vivais comme un animal. Car je bossais trés matinal, Enfermé comme dans un bocal. J’étais un détenu en cavale, Déguisé comme au carnaval. Ne pas reconnaitre mon facial Etait pour moi primordial. Un ami fut pour moi cordial, Et le climat était familial. Je m’y sentais comme au bal, C’était mon « pote » l’'ami Pascal. ll était de la Force navale Faisant fonction d’amiral, Veillant sur tout comme un cannibale. Un jour il me fit sortir du dédale, Me faisant comprendre le poids du mal. Je me rendis au tribunal, Ou lon jugea mon cas trés banal. Evadé du corps carcéral A laide d'un bout de métal, Je fis la une du journal Par un beau matin estival. N’est-ce pas un réve original De se mettre dans la peau d’un marginal ? Jean-Pierre Lorand Pour tromper le mal du pays, le coiffeur troque le rasoir contre la plume. Aprés quelques piéces de théatre wallon, chansons et recueils de poésie, l’'auteur s’essaie a Pautobiographie. « Le 1001, rue du Louat », c’est le titre de cet ouvrage en préparation. On peut le joindre au : 34/973.533.255