- 2 eG olf al ANY Aw! iMate Série aes femmes extraordinaires Depuis que le monde tourne, des femmes hors série se sont révélées et ont laissé leur empreinte sur leur époque. Nous vous en présentons deux et qu’elles ne vous servent pas d’exemples. NEFERTITI — Quatorze siécles avant notre ére, cette reine épouse du pharaon Akhenaton avait autant de charme que d’intelligence, et au point de vue beauté tirait plutét sur la ligne haricot vert, enfin un peu la mode planche a pain de nos jours. Ce fut la premiére femme au monde a avoir l’idée qu’il ne pouvait y avoir des milliers de dieux et poussa son mari a imposer la croyance en un créateur unique. Elle a a peu prés dit: un seul dieu tu adoreras. Hélas, les prétres égyptiens (grands et petits) qui mettaient un tronc devant chaque divine statue pour les offrandes virent la recette diminuer. Ils montérent une cabale et aussi la téte au roi. Aussi notre Nefertiti mourut en disgrace, certains auteurs pensent méme qu'elle fut assassinée. Elle aurait mieux fait de fré- quenter les grands couturiers. JEANNE D’ARC — Vous ne connaissez de son histoire que son service militaire. Mais des auteurs francais et anglais des plus sérieux et cela n'est pas une plaisanterie, nous assurent qu’elle n’a pas été briilée comme sorciére pour avoir porté des culottes d’homme comme son procés én fait foi. Pour sa défense, elle a déclaré que ses culottes masculines servaient seulement a la protéger des directes avances trop galantes des officiers, sous-officiers et soldats. Et comme on la comprend, en un temps ou les lois sur le viol n’existaient pas encore. Done Jeanne n’a pas été briilée. On a choisi 4 sa place une sorciére (vraie ou fausse); en ce temps 1a, les prisons en regorgeaient. Et notre héroine a épousé un gentilhomme de la suite du comte de Warwick et a eu beaucoup d’enfants. Je trouve cette fin d’ailleurs beaucoup plus morale, mais pensez a tous les dangers qu ‘elle a courus. Elle aurait mieux fait de rester en jupe a garder ses moutons. revoir a Vancouver C’est avec impatience que le 30 juin dernier, 26 jeunes québécois et québécoises de 14 4 18 ans, se retrouvaient devant l’aréna de Boucher- ville et prenaient l’autobus: en direction de l’aéroport de Dorval. Nous étions terrible- ment anxieux de partir enfin a la découverte de la Colombie-Britannique, et nous avions hate de rencon- trer les jeunes francophones colombiens chez qui nous allions demeurer pendant 10 jours. Ce voyage était organisé dans le cadre du programme Hospitalité-Canada, financé par le secrétariat d’Etat. C'est donc dire que les jeunes étaient ravis de pou- voir s'offrir 4 prix d’aubaine, ce magnifique voyage dans l'Ouest Canadien. Nous avons été agréable- ment surpris de l’accueil chaleureux qui nous a été réservé a chacune de nos visites officielles 4 Vancou- L’avenir de la langue francaise million? Le recensement de “L’avenir de la langue 1970 a bien fourni quelques francaise dans le monde se cepteurs a ondes courtes. nos familles-hétesses, du conseil de ville de Maillard- ville et de Vancouver, des membres de la communauté grecque de Vancouver, etc. Si la communication a Vintérieur du groupe a été trés bonne, il faut cependant dire que les jeunes québé- sois ont été quelque peu étonnés de voir que !'attitu- de de la population de Van- couver en général était trés Souvlaki et résine, quel menu! Photos Francois KUERBIS réservée, particuli¢rement aux fétes du Canada, a Stanley Park. Je crois que les québécois possédent un “sens de la féte” plus déve- : loppé qu’ici. traditionnelles. Autre surprise: le nombre relativement étonnant de franco-colombiens. Les jeu- nes bouchervillois ne s’atten- daient sirement pas a ren- contrer un si grand nombre de francophones en Colom- bie-Britannique. Et peu de jeunes connaissaient |’exis- tence de la Fédération des Franco-Colombiens. Je pen- se également que nous avons été sensibilisés aux proble- mes des francophones hors- Québec. Nous avons retiré de no- tre visite a Vancouver un. enrichissement culturel ines- timable. Nous avons bien hate de recevoir nos amis a La chaleur grecque s'est manifestée dans des danses Boucherville et je crois que nous aurons autant de plai- sir a leur faire visiter Mont- réal, que nous en avons eu a visiter Vancouver. Nous désirons remercier . sincerement Annie Krasker de la Fédération Jeunesse Colombienne ainsi qu’André et Nicole Sassevillede Bou- cherville, pour leur patience, et pour le magnifique tra- vail qu’ils ont accompli du- rant notre séjour. A bient6t Vancouver! Jeanne CHOQUETTE, étudiante de Boucherville, Québec. ' Vancouver East ‘Culturat Centre Programmation estivale GALERIE [Juin-Juillet] La Galerie des Artistes pré- sente: “Dessins” par Barry Koot- chin du 26 juin au 31 juillet L’admission est gratuite. joue en ce moment méme sur le continent africain”’. C'est la une affirmation cou- rante, et qu’il serait malaisé de démentir. Cependant, on oublie trop souvent le réle essentiel que joue et jouera encore Il’Amé- rique du Nord dans cette survivance, voire expansion de la francophonie mondiale: Bien que faisant preuve d'un extrémisme politique que nous ne comprenons pas toujours, le Québec nous montre la voie, guidant la francophonie nord-américai-, ne avec un militantisme ermanent et une foi qui. .,, . P Quy ni , is font rarement en- soulévera peut-étre les mon- tagnes. L’Acadie, avec son université francaise de Moncton, sa presse écrite et ses nombreuses institutions francaises, constitue aussi un ilot sir que sa proximi- té du Québec ne manquera pas de stimuler en dépit de quelques divergences politi- ques. Et puis, il y a bien sir les autres Acadiens, ceux qui sont devenus les “Cadiens”, les nétres, ceux de la Loui- siane. 700.000, 800.000, un chiffres précis, mais ici toute Vindécision réside dans la signification concréte de 1|’é- tiquette “francophone” que l'on colle aux Canadiens: une trés faible minorité peut écrire le frangais,. mais la plupart le comprennent plus ou moins, et le parlaient avant méme d’apprendre Vanglais; une minorité le parle au travail, dans les magasins et a la radio, mais une majorité le parle en famille, au bal du samedi soir et Ala course de chevaux du dimanche aprés-midi. Les Frangais de Louisiane ont un “militantisme endor- tendre leur voix. Leur con- texte de vie est trés améri-. canisé et peu propice a une francophonie active. ~ L’isolement géographi- que, qui avait sauvé leur culture, risque aujourd'hui de la perdre: s'il existe une autre culture minoritaire tout prés, c'est celle de Espagnol au Mexique et dans l'Ouest du Texas. Les Antilles sont trop loin et on™ ne peut pas écouter Radio- Canada ou Radio-France, si- non sur quelques rares ré- Malgré tous ces désavan- tages, les Louisianais par- lent toujours frangais et, § Westcoast Actors présente: apres avoir maintenu leur § La ménagerie de verre de “Vive la Différence” dans [ Premier: Williams THEATRE [JUILLET] iz ver. L’accueil d’ abord: de | lombre, ils commencent au- § Premiere: le 6 juillet 1978 jourd’hui a en parler avec ¥ Ouverture: le 7 juillet 1978 fierté et satisfaction: c'est la § Représentations: du lundi que réside l’espoir de de-§ au samedi jusqu’au 29 juillet main car c'est le signe d’un § - 20h30; matinée du vendre- changement, trés lent peut- f: les 14, 21, 28 juillet - étre, mais fondamental, de § 17h00.- "aime d’un peuple. Billets: Premiére: adultes [ $4., Age d’or et étudiants $3., Pendant ce temps, vendredi et samedi: $5.50 Afrique, des conflits ies { lundi au jeudi: adultes $4.50 age d'or et étudiants $3.00 rendent la vie politique de la plupart des pays trés insta- matinée du vendredi: $4.50. ble et empéchent les immen- ses efforts de coopération technique et culturelle de se traduire en résultats tan- gibles. MUSIQUE [JUILLET] Les productions Treehouse présentent: La fille de fermier: Denise Larson Dimanche, 16 juillet 20h30. Billets: $3.00. Al Foreman présente: Summertime blues: une ap- préciation Dimanche, 23 juillet 20h30. Billets: $3.50. Si ! Amérique du Nord et l'Afrique voulaient bien se donner la main, ou comme dit la chanson, si tous les gens du monde... Editorial de la Louisiane Francaise [15 juin 1978}, bulletin bimensuel publié par CODOFIL et l’Associa- tion des Francophones en Louisiane. A er ae Les productions Womakind présente: Ferron Dimanche, 30 juillet 20h00. Biltets: $3.50. FILMS [JUILLET] Les films du lundi soir du Centre Culturel présente un spécial de fin d’été. Le Festival des Fréres Marx (Groucho, Harpo, Chico, Zeppo) “Les noix de coco” Lundi, 31 juillet 20h00 Billets: $1.25 “Affaires de singe” Lundi, 14 aofit 20h00 Billets: $1.25 “Plume de cheval” Lundi, 21 aofit 20h00 Billets: $1.25 “Soupe de canard” Lundi, 28 aoit 20h00 Billets: $1.25 MUSIQUE [AOUT] Colin Lazzerini Dimanche, 13 aofit 20h30 Billets: $3.00 Blue Northern Jeudi et vendredi, les 17 et 18 aoat 20h30 Billets: $3.50. Tél: 254-9578 ‘et samedi: Attraction “Roadside” Samedi et dimanche, les | et 20 aot 20h30 Charles Gray “Outside” “Inside the Cultural Centre’ Dimanche, 27 aofit 20h30 Billets: $3.50 ARTISANAT [AOUT] La_ coopérative “cinco Craft” présente: Festival d’été des artisans q du 3 aofit au 7 aofit, de 10h00 a 22h00 Admission: .50 ou $1.00 ral famille. THEATRE [AOUT] Le théatre Touchstone pré sente: La main invisible Ouverture: mardi, 22 aoit Représentations: du mardi au samedi jusqu’au 2 sep- tembre 1978 Rideau: mardi au samedi 20h30, spectacles spécidux a minuit $3.50. Billets: mardi et jeudi $3.50 le mercredi: vous payez ce que vous pouvez, vendredi $4.00 a ae $1.00 de réduction pour tous les spectacles aux personnes agées. 1895 Venables st., Vancouver