4, Le Soleil de Colombie, Vendredi 4 Février 1977 recrutement au Québec. de places inattendues. plus en plus. Sans rancune ... par J. LE HERISSON Une rumeur court que la démission de John Reynold, député conservateur de Burnaby-Richmond-Delta, aurait été accueillie avec joie var l’état-major du parti conservateur. Son opposition farouche et virulente 4 la télévision francaise a Vancouver risquait de nuire au parti dans sa campagne de Au cours du reécent Colloque Culturel de l'Ouest, 4 Fort San, Saskatchewan. une conférenciére aurait, paraift-il, posé la question: “Serions-nous devenus des assistés culturels, comme certains le prétendent, au point ot il n’y a plus moyende rien faire sans une subvention quelconque?”. La vérité sort des fois Que penser du gérant d’un établissement francophone qui passe son temps assis a son bureau, 4 regarder voler les mouches et a “se décrotter le nez”, qui, pour attirer la clientéle francophone fait de la publicité en ANGLAIS dans un journal ANGLOPHONE. et aprés les heures de travail retient son personnel pour ]"“engueuler”, parce que les affaires déclinent de Bravo aux Péres Oblats qui ont versé récemment dans un fonds spécial, “Jue Fonds St-Jean”, une somme importante qui sera employvée ala promotion de la langue et de la culture canadienne-francaise en Alberta. Pourrait-on trouver en Colombie-Britannique une commu- nauté religieuse qui voudrait en faire autant? Maillardville Au cours de la septiéme réunion du Comité Consultatif pour lamélioration du Quartier Maillardville, A Jaquelle étaient présents: René Bradley, Lionel Charbonneau, George Hough, Lloyd Kirk, Roger Loubert, Frank McDonald. Art Perreault (président), Leanore Peyton, Tom Sitter, Hector Viens, Sol Jackson (Coordonnateur du Comité), MM. Art Perreault a été élu président et Colleen Perreault, secrétaire, pour rem- placer Doug et Sherley Sullivan qui ont démissionné par dépit a la suite du refus de la municipali- té de Coquitlam d’acquérir le terrain proposé par le Comité pour l’emplacement du futur Centre Communautaire. Le Comité est. de nouveau a la recherche d’un site. Sur ce sujet, M. Hector Viens déclara que M. C.J. Velay et Mme Ferrero, propriétaires des terrains au 311 et 313 Carré Laval, seraient consentants de vendre leurs propriétés a la municipalité mais seulement pour y ériger le nouveau Centre Communautaire Il fut suggéré par MM. Hough et Sitter qu'une lettre soit envoyée a tous Jes vropriétaires du Carré Lava] Jeur demandant si quelqu’un serait prét é vendre sa propriété pour lérection du Centre Communautaire. Le Comité n’a pas encore eu de réponse sur J’installation d’un feu régulateur de traffic 4 l’inter- section Rrunette et Schoolhouse. N’oubliez pas de consulter un des membres du Comité sur les possibilités @’octoi pour la réjo- vation de votre demeure. Lettres Monsieur, Ila été récemment question, a la télévision et. dans les jour- naux, de médecins désireux de relancer le débat. concernant les “bébés autorisés 4 mourir”. Au- trement dit, faut-il laisser mou- rir un enfant. présentant des symptémes d’anomalies menta- les, ou faut-il lui Jaisser la chance de vivre? : Nous sommes une communau- té de 24 personnes~— les uns étiquetés “normaux”, les autres étiquetés “handicapés men- taux”. Cela a fait vraiment mal a chacun d’entre nous quand nous avons app-is ce débat en vue d’un éventuel référendum. Nous avons discuté tous en- semble du fait que docteurs et familles s’octroient le droit de prendre le décision de laisser vivre ou de ne pas laisser vivre. Nous tenons a ex2rimer ciaire- ment a tout le monde que nous sommes effrayés et profondé- ment attristés de constater que l'on vit dans une société qui ne peut accepter avec amour ses nembres les plus faibles (qui peuvent un jour devenir des -nétres). Nous sommes choqués per une société qui devient si égoiiste et calleuse qu’elle ‘s’ima- gine pouvcir juger qui a assez de veleur pour existe. Ni docteurs, n’ parents, ni avcun étre humair n’est capable d’evaluer Je droit -l’un individu a étre présent parmi nous. Nous savons, parce que nous le vivons, que chaque personne a une contribution valable et uni-| que a donner 4a cette vie, peu importe le degré de son handi- cap. Et nous verrons cette contribution, quelle qu'elle soit, si nous ne vovons pas seulement avec nos portefeuilles mais avec nos coeurs: quand nous ouvrons nos coeurs pour voir, nous nous apercevons que c’est en aimant les trés uniques qualités de faiblesses et de force dans les gens, que nous trouvons notre humanité.~ Sincérement, — ‘La Communauté de l’Arche, Burnaby, C.B. «Droit a la dignité égale» Suite de la p.1 a] Un plus grand nombre d’em- plois fédéraux aux francophones. Dans le secteur crucial de Yemploi dans Ja fonction publi- que fédérale, Jes perspectives offertes aux anglophones unilin- gues étaient en 1971 dix fois supérieures a celles qui I’étaient aux francophones unilingues; en 1975, cette relation s’établissait a six contre un. Ce gain de 60% est des plus encourageant. b] Une “mainmise” des franco- pphones? Pas tout a fait, mais ils sont bien visibles. Contrairement 4 la croyance populaire, nous sommes encore trés loin d’une “mainmise” des francophones. Néanmoins, de- puis cing ans. le progrés de ceux-ci est sfir. méme s’il ne répond pas aux attentes de mon sens du fair-plav. Le nombre des francophones dans la fonction publique n’est plus trés loin aujourd’hui de correspondre a leur “juste part”’ des emplois fédéraux, puisqu’ils en occupent a peu prés le quart (méme siils tendent encore a se concentrer au pied de la pyramide hiérarchi- que.) La représentation des fran- cophones est. passée de 16% en 1971 a 21% en 1975 dans la catégorie “Administration et Service extérieur”. de 11% en 1971 4 tout prés de 18% en 1975 dans la catégorie “Scientifique et professionnelle”. et de 17% en 1973 4 20% en 1975 dans la catégorie “Direction”. Cette pro- gression ne justifie ni les som- bres réflexions des francophones qui réduisent tout 4 un complot ourdi par “les Anglais”, pour les cantonner dans Je maniement du balai de pére en fils, ni le complexe de persécution des anglophones qui imaginent une mainmise totale des francopho- nes sur la chose publique. Tout ce qu’on semble distinguer der- riére les cris et ehuchotements des mythes a’apocalypse linguis- tique, ¢c’est une évolution histori- que peut-étre pas trés rapide, mais a coup sfir durable, qui tend a donner a chaque Canadien une meilleure chance ‘de servir son pays par un travail intéressant, c] Le francais comme langue de travail dans les institutions fédérales, coke Une directive traitant de la langue de travail a été émise par le Président du Conseil du trésor le 6 aofit 1975. Elle reconnait que le principe d’égalité inscrit dans la Loi ne signifie pas seulement que les citoyens ont le droit d’étre servis par une institution ‘fédérale dans Ja-langue de leur choix mais que les employés fédéraux peuvent choisir, jus- qu’a un certain point, leur langue de travail. Cette directive comportait également un certain nombre de garanties, notamment au chapi- tre des services auxiliaires et de soutien (questions de personnel, notes de frais, etc.). des rapports ‘hiérarchiaues et des instru- ments de travail tels que ma- nuels, directives. notes internes et formulaires. Ily était en outre spécifié que la langue de travail devrait normalement, mais non exclusi- vement, étre Je francais au Québec et, de Ja méme maniére, l'anglais dans le reste du pays. Sans, bien sfir, qu’il soit porté atteinte au droit qui prime sur tous les autres, celui du public d’étre servi dans la langue de son choix. d] Cours de perfectionnement en francais De tels cours - dispensés par la Commission de Ja fonction publi- que — sont offerts dans les deux langues (ils représentent 20% de tous les cours dispensés par le gouvernement fédéral). e] La traduction: “Ah! la bonne aubaine bilingue!” Voici quelques aubaines dont nous fait profiter le Bureau des traductions: 1. Ilest en train de mettre ses fiches terminologiques sur ordi- nateur: “... sur Jes 27,4 millions de dollars qui seront investis dans les huit prochaines années, 21,3 (soit prés de 77.5%) seront récupérés grace a I’économie de temps qui suivra la mise au rancart de la bonne vieille re- cherche “manuelle” et au gain substantiel de productivité qui en résultera pour la plupart des traducteurs.” 2. Ila entamé des expériences visant a faire intervenir l’ordina- teur directement. au niveau de la traduction. “... une fois mémori- sées les données grammaticales, syntaxiques et. sémantiques, l’or- dinateur est capable de traduire quelque 1,000 pages a l’heure- machine. (C’est-a-dire, traite- ment des données compris, 250 pages a l’heure “réelle.” Eventuellement. cette spécia- lité canadienne en plein essor permettra sans doute de réaliser des traductions techniques plus rapides et moins chéres. f] Les services fédéraux au grand public: meilleurs qu’hier. Depuis 1970. il y a eu, de la part des institutions fédérales, amélioration dans la prestation de leurs services dans les deux langues. Néanmoins, pour la plupart des Canadiens d’expres- sion francaise, ce progrés, mal- gré sa persistance. n’excuse en rien l'inaptitude qu’éprouve en- core trop souvent le gouverne- ment fédéral a Jeur garantir ses services dans une langue que son ministére du revenu sait pour- tant bien, lui, employer a leur égard.Placé dans la méme situa- tion, l’anglophone moyen ne manquerait pas de se scandaliser de pareille désinvolture dans le déni de ses droits. Entre temps, la régle qui prévalait il y a huit ans a été remplacée par cellé qui veut que la responsabilité de servir le public dans la langue de - son choix incombe aux institu- tions de I’Ftat. g] Le rythme de la réforme: constant : Le rythme de la réforme au sein de la sphére fédérale a été lent, c’est vrai. Mais. au moins, il a été constant. La réforme avance pouce A pouce, mais elle tend de facon marquée vers Virréversible. [A Suivre] L’unité des Eglises Lors d’un voyage aux Etats- Unis, le Rév. Gérard Laplante est allé visiter Ojai. en Californie (qui signifie Vallée de la Paix) et Le Rév. Gérard Laplante, lEglise Catholique Romaine a vu a l’oeuvre des moines Bouddhistes Catholiques Ro- mains et Libéraux travailler ensemble pour un monde meil- leur. “Un sentiment de calme et de sénérité remplit. me du _ visi- teur lorsqu’il voit ces différentes confessionnalités vivre en paix entre elles. L’action a la parole est leur motto, espérons que ce voeu d’oecuménisme saura at- teindre notre province!” de conclure Gérard Laplante. “gcheiaeesemens A Mexico, vu l’absence d’une célébrant la Ste-Eucharistie 4 St-Philippe de Neri. 4 Mexico. Eglise Catholique Libérale, — Gérard Laplante fut invité a eélébrer la Ste-Eucharistie a l'Eglise Catholique Romaine, St. Philippe de Neri, datant de 1772 et il en fut de méme a Puerto Vallarta, ot i] dit la messe entouré de soldats et de poli- ciers. La cause: Je rejet par les - citoyens de |’élection du Maire de lendroit, qui. dit-on, fut’ truquée! au Ve Concours SERVICE DES TEXTES , Nous rappelons 4 tous nos lecteurs qu’ils peuvent actuellement participer, et jusqu’au ler mars 1977, d’oeuvres dramatiques radiopho- niques. Pour de plus amples renseignements concer- nant ce projet annuel ou encore pour demander des formulaires d’inscription, veuillez écrire au: Concours d’oeuvres dramatiques radiophoniques, Radio-Canada, Case postale 6000, Montréal H3C 3A8 a SN eee oc eee