— © — f -LE MINF-QUOTIDIEN] DE LANGUE E FRANCAISE DE LA COLOMBIE-BRITANNIQUE VOL.14 No 4 VENDREDI 22 Bn RRR RNR SS : mai 1981 SS A I'Holiday Inn de Vancouver La conciliation l'emporte Annie Granger Laurent Deboise Les fantémes de la crise de janvier ‘et le débat sur le membership n’ont pas compromis I'unité de la Fédération. Les délégués du 36iéme congrés l’ont démontré, en élisant René Chenoll 4 la présidence. Le Soleil vous raconte, en photos et textes, les temps forts du congrés- le travail- et la », fete. Samedi.Ouverture difficile ‘e, Ouverte officiellement a 13h380, l‘Assemblée générale du Congrés piétine. Le droit de vote de certains délégués des régions est contesté par un groupe de Vancouver. “Non sans logique: sur 111 délégués, 25 seulement. re- présentent Vancouver et Maillardville. Mais ‘cette - contestation pointilleuse n’est pas populaire. . “Nous ‘maine ici“ L'assemblée n’allons pas passer une se- s’exclame ’assem- biége. Bref, le ton monte. L’avocat MacAdams, prési- dent de scéance, accepté par tous calme les esprits échau- dés: sa rigueur a suivre Yordre du jour n’a d’égale que la-précision de sa-mon- » tre. La liste des délégués est donc acceptée telle que bre. sentée. générale , -~Samedi.Discours acclamé e Le président intérimaire Jean Lagassé a le sens de la surprise. Avant méme d’éta- blir le bilan de son mandat de 5 mois, il présente le nouveau . directeur général de la FFC. Fernand Gilbert, un québé- cois spécialisé dans le secteur social, succéde a la directrice intérimaire Denise Lelbanc. Une lettre de Francis Fox, du Secréfariat d‘Etat, donne a Jean Lagassé la meilleure introduction 4 son discours. “Je vous souhaite un Con-- ‘grés rempli.d’échanges frue- tueux, et des réalisations concrétes toute lannée“, é- crit Francis Fox. Aprés avoir lu une partie de son rapport, le président intéri- maire se rendra compte qu'un bon croquis vaut mieux qu'un long discours. Renvo- _yant, son auditoire..au..docu- ment officiel, il improvise a ernand Gilbert Colombie. Vendredi dernier, le journal reproduisait une enveloppe retournée 4 |’en- voyeur, parce que l’adresse était écrite en frangais.. “Il faut dire 4 Trudeau qu’on se paie notre téte, s’indigne Jean Lagassé. Il faut pouvoir braler lors du prochain con- grés I’étampe imprimée sur cette enveloppe. \Une im- ‘mense*ovation salue cé dis- . cours axé. sur- importance partir dela”une” du Soleil de politique de la FFC. Samedi.invités enthousiastes | ¢ Les personnalités invitées cution: Jeannine Séguin pré- au Congrés formulent a leur. sidente dela FFHQ, Franci- tour une invitation: que le débat des Franco-Colom- biens se place au-dessus des querelles de personnes. Trois des douze invités de marque prononcent une allo- ne Lalonde du Ministére des Affaires Intergouvernemen- tales du Québec, et Jean Hubert, Secrétaire du Con- seil de la Vie Francaise en Amérique. Tous insufflent SECOND CLASS MAIL COURRIER DE 2iémeCLASSE No. 0046 un enthousiasme neuf au Congrés, et particuliérement Jeannine Séguin. Toujours entre deux avions, mais jamais essoufflée, elle de- mande aux Franco-Colom- [= biens ‘d’étre assidus, conti- nus et dynamiaues“. Cette excellente oratrice ne man- _que pas d’humour: “Si je suis présidente de la FFHQ, je suis aussi membre de la FLQ (Fédération des Francopho- nes loin de Québec)“. Un jeu - de mot amical, et fort applau- di. 25 CENTS Le drapean franco-colombien Samedi.Banquet émouvant e Devant les convives du banquet présidentiel, Catou Lévesque de la Sociéte Histo- rique et Roméo Paquette du Conseil. de la Coopération, suite page 2C Femmes francophones Réseau d rereiea eke. ‘Deboise Laurent Les Canadiens anglais ont souvent de bonnes idées. Autant en profiter. Depuis octobre 1979, il existe en Colombie Britannique un “Women’s Network” qui réunit plus de 1,400 mem- bres. Un groupe de femmes de Vancouver vient de lancer Vidée d’un réseau équivalent, mais destiné aux femmes francophones. L'idée est simple: “un ré- seau de contacts favorisant la rencontre - et |’entraide” explique Denyse Paradis. Denyse Paradis est l'une des instigatrices du projet, avec des femmes comme Christia- ne Cété, Louise Merler, Anna Lutsky. Denise a un avantage: elle est déja mem- bre du:“Women’s Network”, -premiére source d'inspira- tion. Parallélement au réseau anglais, le réseau des fem- mes francophones organise- rades déjeuners, des soirées, des réunions mensuelles. En liberté, les membres compa- reront leurs activités, prépa- rant des projets, s’aideront les unes les autres. “Si je dois embaucher quelqu’un, affir- me. Denise Paradis, je m’a- deresserai en priorité au réseau.” Bon présage, lors d’une premiére réunion informelle au Faculty Club de UBC, prés de 20 personnes étaient présentes. “Mais le potentiel de membership est infini”, s’enthousiasme Denise. Une réunion officielle au Centre Culturel Colombien le 28 mai confirmera le succés du lan- cement du réseau des fem- mes francophones. La liste des membres sera établie. Mais pas question -@’élection' de directrice, de conseil général. ou autre vice-présidente, pas question d’orientation générale. Le réseau des femmes: franco- phones doit étre non structu-: ré et apolitique. C'est peut- étre la condition nécessaire de son développement. Assemblée au C.C.C. le 28 mai & 19h30. Pour plus de renseignements: Anna Saati au 733-7552 Fédération des Jeunes Colombiens Les camps menacés Deboise Laurent Les choix du Ministére “Emploi Immigration“ et les restrictions financiéres du Secrétariat d‘Etat menacent deux activités de la Fédération des Jeunes Colombiens: les camps de plein air et les camps de jour. Durant I'été, ces camps rendent pourtant service & des centaines d’enfants, de parents et d’étudiants francophones. Au début du mois de mai, comme chaque année, |’ani mateur de la’ FJC Séverin Gaudet dépose sur les bu- reaux du Secrétariat d‘Etat ses projets pour 1’été, Deux projets de camps de jour, 4 Vancouver et Victo- ria: pendant neuf semaines, des enfants de six 4 douze ans font du sport, partent en extursion ou bricolent sous la direction de quatre: moni- teurs et un directeur. Ils retrouvent leurs parents ‘chaque soir. Chambre de commerce frangaise — L'urbanisme _ Deux types de. profession- nels sont. essentiels au déve- loppement d’une ville:pro- moteurs et urbanistes. Mal- heureusement ces deux sont rarement d’accord. Les premiers favorisent un déve- loppement rapide, utilisant au maximum les espaces disponibles; leur objectif pri- mordial est le rendement: financier. Les deuxiémes préconisent' le développe- ment graduel, respectant le style de vie et l'espace vital, non seulement pour le. pré- sent mais pour le futur. ' Le Conseil municipal doit étre l'arbitre. C'est lui qui doit prendre les décisions. finales. C'est qu’a essyer de démontrer, avec l'aide de cartes couleurs, M. Spax- man, urbaniste de la ville de Vancouver, dans: une cause- rie aux membres de la Chambre de Commerce fran- caise de Vancouver. a l’occa- sion d’un diher, jeudi midi 21 mai a l’hétel Bayshore. A la suite de sa -présenta- tion, M. Spaxman répondit aux questions de son auditoi- re, ainsi.ils ont appris qu'il y a 180,000 logements dans la _ ville de Vancouver, que la population est estimée a 426,000 et que les urbanistes sont en faveur du'systéme de transport rapide sur les pylénes, préconisé par le ministre des Affaires munici- pales Van der Zalm. Un projet de camp de plein -air: pendant une semaine, les jeunes Franco-Colombiens 8414 ans vivent sous la tente et s‘initient au canotagey ala natation ou a la survie en forét. Neuf moniteurs et un samment de personnel cette année“, explique Mary Lee Morton. L’année derniére, si la FJC organisait et gérait les camps de jour et de plein air, il revenait au Secrétariat d‘Etat de préparer les con- trats et débloquer les ché- . ques pour les animateurs. Mais cette année, le Secré- tariat n’a plus de programme . d’été. Les deux employés que “Emploi Immigration“ ‘aicijokagqoumasek bee problémes camps de ce type. Un projet de développe- ment communautaire: la FJC ‘embauche des étudiants francophones pour aider les’ animateurs régionaux du- rant les mois d’été. Quand il apprend la répon- se du Secrétariat d‘Etat a ses © propositions, Séverin Gau- det est consterné. Le Secré- tariat n'est _ en mesure d’accepter que le projet de développement communau- taire. Bien malgré lui. “Nous n’avons pas_ suffi-