LE PROGRAMME DE CONTESTATION JUDICIAIRE Au mois de juin 1992, la F.F.C.B. rencontrait les responsables du Programme de contestation judiciaire afin de discuter d’une recherche pour /’élaboration d’une cause, en Colombie-Britannique, reliée a application de l’Article 530 du Code criminel qui confirme le droit de tous les Canadiens et Canadiennes de subir un procés dans la langue officielle de leur choix, et ce partout au Canada. Les résultats de cette recherche, qui doivent nous permettre de vérifier si la Colombie-Britannique remplit ses obligations linguistiques en vertu du Code criminel, seront connus a l’automne 1993. Le 5 mai 1992, les membres de la Fédération assistaient au dépot du premier rapport annuel présenté par monsieur Victor Goldbloom, récemment nommé a titre de commussaire aux langues officielles. Une rencontre officielle avec les représentants de la Fédération avait lieu le 6 novembre 1992 alors que le commissaire faisait une tournée de la Colombie-Britannique dans le but de défendre la dualité linguistique. NOUVELLE REGLEMENTATION DU CONSEIL DU TRESOR SUR LES SERVICES OFFERTS DANS LES LANGUES OFFICIELLES La nouvelle réglementation émise par le Conseil du Trésor sur l’offre des services dans les deux langues officielles entrait en vigueur en décembre 1992. Ces directives stipulent aux institutions fédérales les conditions les obligeant a désigner des bureaux ov les services bilingues doivent étre offerts. Avant de désigner des bureaux de service bilingue, les ministéres devaient consulter les communautés minoritaires de langue officielle. Plusieurs institutions fédérales ont consulté la Fédération des francophones de la Colombie- Britannique. Notons entre autres, les ministéres de l’Emploi et de l’Immigra- tion, des Communications, du Revenu, du Multiculturalisme et de la Citoyenneté, ainsi que la Gendarmerie Royale du Canada, la Banque Fédérale de développement et la Société canadienne des Postes. La Fédération des francophones de la Colombie- Britannique poursuit son travail dans ce domaine afin que les ministéres fassent une promotion active de leurs services.