Oh a OCR eg a a taal cones Eig DINANCHE 30 AOUT (Ciné-club 23h05 «Le Silence» Ciné-club présente, le dimanche 30 aout a 23h05, un drame d’Ing- mar Bergman intitulé /e Silence. En vedette: Ingrid Thulin, Gunnel Lind- blom, Jorgen Lindstrom, Hakan Jahnberg et Birget Malmsten. Deux soeurs, Anna et Esther, accompagnées du petit garcon d’Anna, rentrent en Suéde apres des vacances a | étranger. La chaleur est suffocante dans le train et Esther est soudainement prise de violents malaises. Elie crache le sang. Des Le Téléjournal du lundi au vendredi, 22h30 Le défi de l'information quotidienne Le Téléjournal de Radio-Canada retrouvera ses dimensions réguliéres te lund: 30 aout. L’animateur Ber- nard Derome sera alors de retour pour présenter, comme lui seul sait je faire, les nouvelles nationales et internationales, du lundi au vendredi de 22h30 a 23 heures. Grace a ses correspondants répartis a travers le Canada et dans fe monde, le Télé- journal est je seul bulictin de nou- velles qui offre aux gens de chez nous une perspective canadienne sur information internationale, un témoignage direct sur les grands €événements qui faconnent I’histoire Nous avons rencontré le rédacteur en chef du Téléjournal, Marcel! Des- jardins, qui nous a décrit quelques innovations qui apporteront encore plus de vitalité a !'émission; il nous a aussi raconté le travail considérable que déplioient tous les artisans du Téléjournal pour en faire le meilleur bulletin de nouvelles que vous puis- siez Suivre a la télévision. Du nouveau derriére l'image Sd n’y a pas de changement majeur dans la formule de {émis- sion, des amélorations techniques susceptibles de faciliter le travail des journalistes ont été apportées. La plus importante est, bien str, la nou- velle salle des nouvelles qui offre aux journakistes de fa télévision deux fois plus d’espace, des moyens de travail accrus et une almosphére nettement plus agréable. Marcel Desjardins nous a aussi indiqué que la salle sera progressivement informatisée, sui- vant en cela ‘exemple des grandes entreprises d'wformation en Améri- Sélection des films de la semaine [omega nen ee err ee aed que Je train s‘arréte, Anna fait des- cendie sa soeur et son neveu et le tno s‘installe dans un grand hotel, au coeur dune ville inconnue, parmi des gens dont les Suédoises ne com- prennent pas fa langue. Le silence s‘installe alors autour des personna- ges du film. Un silence lourd, pesant, implacable: le silence de la solitude, de Vimpossibilité de communiquer. Le génie de Bergman consiste a expnmer visuellement cette solitude douloureuse. A-cet effet, fa caméra approche avec insistance des gens 4jui soutfrent de subi fe regard des autres. Trés peu de paroles, sauf aux moments © d’extr@me tension. La bande sonore se réduit souvent a quelques bruits réalistes qui, dans cette atmosphere si iourde, acquie- rent une dimension obsessionnelle. Le Silence, c'est le tnomphe de fa caméra-regard, (‘expression du voyeunsme “intégral avec des élé- ments de décors trés significatifs: ‘vision de la mort sous la forme d’une charrette urée par un cheval éuque; apparition de voitures blindées et de chars d‘assaut évoquant le spectre d‘une guerre imminente... tout cela fait du film de Bergman un des meil- leurs de son oeuvre pourtant magis- trale. que. Ces techniques de pointe don neront aux journalistes un acces plus direct) aux nouvelles, remplacant avantageusement fe fil des téléscrip- teurs. Par ailleurs, au cours de lau- tomne, nos bureaux de Londres et de Paris seront équipés de maniére a produire un reportage directement sur VIR plut6t que sur film et nous les acheminerons par satellite plutot que par avion. Dés lors, une remar- quable économie de temps sera réalisée, assurant un contact encore plus direct avec {Europe, en plus: d’une qualité d’image supérieure. En fait, tous ces changements ont pour but d’accentuer la souplesse du Téliéjoumal, ja qualité primordiale d‘un bulletin de nouvelles qui sait se- modeler sur l'information du jour et non une émission rigide. Une telle souplesse n'est possible que grace au travail acharné de toute une équipe de professionnels et en parti- culier de Bernard Derome qui peut s‘adapter & toutes les situations grace 4 sa vaste expénience. L’aventure du Téléjournal Pour que vous puissiez juger de effort déployé pour batir le Télé- journal du soir, Marcel Desjardins nous a donné un compte rendu détailié de la journée de travail de l'équipe. Une journée qui débute dés 7 heures du matin, alors que les affectateurs arrivent au poste, pren- nent connaissance du fil des agen- ces de presse, des journaux et des nouvelles matinales de fa télé améri- caine. Aprés s’étre mis en contact avec l'Europe ot tl est déja mid: {il est encore plus tard en Asie), ils com- mencent 4 préparer les affectations _ de la journée. Ils se basent sur I’im- portance des nouvelles du jour et sur le sutvi qu’on voudra apporter aux reportages de la veille car, a l'image de Vinformation qu‘il transmet, fe Société : Radio-Canada feeearee ctr ae JEUDI 3 SEPTEMBRE Les Grands Films ' 20h00 «Flic ou voyou» Le jeudr3 septembre a 20 heures, la séne les Grands Films présente aux téléspectateurs ‘de Radio- Canada une comédie policiére de Georges Lautner intitulée Flic ou voyou. Tourné d’aprés le roman /‘Inspec- teur de la mer de Michel Grisolia, Flic ou voyou met en vedette Jean-Paul ‘ Téléjournal nest pas une emission hors contexte. ; A 10h30, on a déja une bonne idée des éléments qui Composeront le bulletin du sow, et les journalistes ont recu leurs ordres de mission pour la journée. A 12h30, les chefs de pupitre font le point avec les affectateurs, tis effectuent une premiére sélection parmi les nouvelles du jour. Le réali- sateur-coordonnateur et les autres réalisateurs commencent a travailler a fa forme de |'émission. 16h15, une heure capitale dans la vie du Téléjournal: la réunion de pro- duction. Y participent: les chefs de pupitre, les affectateurs, les réalisa- teurs, le rédacteur en chef Marcel Desjardins et f'animateur Bernard Derome. On se mettra aussi en con- tact par appels conférences avec les . correspondants parlementaires de Québec et d’Ottawa et ceux qui sont! susceplibles d‘envoyer des reporta- ges des quatre coins du Canada et du monde. C’est ainsi qu’a 16h45, on aura décidé du contenu du bulle- tin du soir. Cependant, l’équipe du | Téléjournal est préte 2 toute éven- tualité et un développement impor- tant dans l'actualité trouvera tou- , jours sa place le soir méme. Vers 17 heures, les réalisateurs, les chefs de pupitre et Bernard Derome structu- rent les nouvelles, établissent des priorités, choisissent le style de pré- sentation: approprié a celles-ci- L’heure de tombée des journalistes est 21h30. Jusque-la, il est encore possible de modifier le Téléjournal au besoin; aprés, c'est beaucoup Z _ plus complhiqué mais grace a un ani- -_mateur de la trempe de Bernard Derome, if est toujours possible d’apporter des nouvelles de derniére heure sans que l'ensemble de I’ émis- sion ne chavire. 22n30, des manchettes, présen- tées a partir des lieux mémes de Belmondo et Marie Laforet. Ils sont entourés de Michel Galabru, Geor ges Géret, Jean-Francois Balmer, Claude Brosset, Charles Gérard, Juhette Mits ét Michel Peyreton. Peu de temps aprés lassassinal d’un commissaire de police de Nice, un inconnu surgit dans fa ville et semble s‘amuser a provoquer unc guerre entre les deux groupes de cn- minels qui y regnent. Au début, les gens croient que Ic bonhorme estle frere. d'une” prostituée morte en méme temps que ie Commussaie. Mais on apprend bien vite qu‘il s’agit de nul autre que Stanislas Borowitz, un agent de choc de la brigade d’en- quéte sur la police. Redoute autant des véritables gangsters que des policiers corrompus, Borowitz devient l‘ennemi: public numero un; Vhomme.a abattre a tout prix. Mats extrémement habile et insaisissable, Borowitz échappe a toutes les tenta- tives d‘assassinat et, pour en venir a bout, ses ennemis doivent kidnapper sa fille, adolescente. La critique a souligneé le jeu nerveux, insolent et gouailleur de Belmondo qui se mon- tre a la hauteur du personnage, avec la verve et la désinvolture qui le caractérisent. l'événement, donnent le coup d’en- voi du Téléjournal: les nouvelles, les reportages, les TJ3 (reportages plus élaborés d'une durée approximative de trois minutes). De plus, lors- qu’une nouvelle orale d’actualité ou revét une importance capitale, Ber- nard Derome dialoguera en direct avec le correspondant. Nos reporters Une des grandes forces du Télé- journal est constituée par son équipe de reporters chevronnés, tant a Montréal qu’au Canada et dans le monde. Ainsi, l’expérience et le talent des journalistes de Montréal est un gage de flexibilité car ceux-ci peuvent étre dépéchés pour suivre des événements que d‘autres cor- respondants ne pourraient surveiller, étant occupés ajlieurs. Plusieurs sont. également spécialisés et peu- vent ainsi suivre des dossiers de fa-— ¢on. systématique. Par exemple, Jean Chartier s’occupera d’écono- mie, Danielle Levasseur, de condi- tion féminine, etc. Voici la liste des journalistes du Téléjournal, selon leurs postes de base: Momtréal: André Bédard Jean Chartier Réal d’Amours Claude-Jean Devirieux Jean Larin Jean-Michel Leprince Normand Lester Danielle Levasseur Michéle Viroly Vancouver: Georges Tremel Edmonton: Hélene Narayana Winnipeg: Jacques Martel Toronto: Jean-Yves Michaud Halifax: Gérard Jolivet Parlement d’Ottawa: James Bamber Catherine Bergman Daniel Lessard L'horaire radio de __ CBUF-FM dun été 12h00 La puce a Poreille O7h00 Récital d’ergue Ani. Gaetan Barrette 08h00 Folklore Ani.: Jean Trudel 09h00 L’événement 7 AN:: Marie-Héléne Poirier «Femme d’aujourd’ fase bien en vie l’an dernier, Femme d’aujour- @hui a fete ses quinze ans de ditta 3000, Lacsarson a ete d'excellentes — Gmirssions dont plusieurs fareot reprises lors de la sOne estivale, Pontraw de ferimes Neanmoms, au seul dane 1 7e sar son, le chet duo Service des Gnus sions fémunines de Radio Canada, Michelle Tasnier, nest pas de celles quit contermplent trop longtemps te passe et elle a décidé, de concen avec des rGalisateurs elles animaty ces de Femme d’aujourd’hui, quc quelques imnovations sumposaicnt, notamment au niveau de la presen tahon generale de Vemission, pout rendre celle ce plus vivante. Elle a bien voulue nous fave pant de ses observations sur da saison 81-82 de Femme d’aujourd’ hui. «Notre société est en picme muta- thon. Tant individuellement que col- lectivement, les femmes sont impli quées dans ces changements. Dans un tel contexte, quel est Mavenn du couple, de la famille? Comment ¢vo- luc la situation sociale des femmes ct quelles sont leurs _ preoccupations majeures Ou leurs luttes en 1981? Femme d’aujourd’hui veul se met- tre a l'heure de toute ces questions, tre plus présente dans son milieu, plus disponible.» : sion et sa juonnee Jacques Rivard Assemblée nationale du Québec: Giséle Gallichan Danie! L’ Heureux Gilles Morin Michel Morin Washington: Raymond Saint-Pierre : Londres: Jean Bédard Paris: Madeleine Poulin Bruxelles: Paul-André Comeau Pékin: Don Murray La qualité du Téléjournal est aussi je résultat du travail de toute I’équipe technique qui reste souvent dans lombre. Voici quelques-uns de ces artisans. : Chefs de pupitre: Pierre Fournier, Louis Tardif ; Affectateurs: Célestin Hubert, Jac- ques Rochon, Richard Sanche Rédacteur en pints Marcel Desjar- — dins 5 Réalisateur- coordonnateur: Guy Fil- lion Réalisateurs: - Francine — Charron, Roger Dufresne, Jacques Jean, Lise ‘Tremblay-Mons . Réalisateurs a Ottawa: Danielle Cloutier, Lorena Plimer _ Réalisateur a Québec: Roger Dorval Affectateur. a Otiawa: Rodrigue Bérubé , Affectateur 4 Québec: Claude Séné- cal Directeur technique: eg Bou- dreau Assistants a la | aes Robert Champagne, Claudine Cyr, Chris- tiane Proulx, Marielle Saint-Germain, Denise Tardif : A Avec des journalistes et des tech- niciens de premiére force, avec un- animateur d‘une classe a part, Ber- nard Derome, sans oublier les prévi- sions de la météo présentées par Jocelyne Blouin, le Téléjournal de Radio-Canada, présenté du lundi au vendredi 4. 22h30, demeure en 1981-1982 le rendez-vous de tous ceux qui tiennent a une information de qualité. VICTORIA: 97,7 PRINCE-GEORGE: 95,5 KELOWNA: 99,1 KITIMAT: 105,1 TERRACE: 96.9