Victoria: 3et 8 Chilliwack: 14 Kolewne: 21 at aae 50 Prince George: 4 Terrace: 1 Programme de la télévision francaise de Radio-Canada VOL. 5 No. 25 VENDREDI 18 DECEMBRE 1981. Variétés le 25 décembre A Radio-Canada: une soirée de Noél exceptionnelle Les Yeux des autres: un super spectacle 4 18h30 Animée par Carole Laure et Lewis Furey, cette gigantesque production réunira de grands noms parmi les artistes canadiens qui se sont fait une réputation internationale. Parmi les invités, nous retrouverons Robert Charlebois, Louise Forestier, les soeurs McGarrigle et Maureen For- rester. Quant aux deux Bnienateurs, ils sont déja bien appréciés du grand public. Carole Laure s’est fait con- naitre par les nombreux films qu’elle a tournés tant au Québec qu’en France et aux USA. Elle a aussi fait -un disque et on a pu la voir dans trois spectacles qu'elle et Lewis Furey nous ont offerts ces derniéres années. Pour sa part, Lewis Furey a. , fait plusieurs musiques de films et de nombreux microsillons. Mais ce sont sans doute les trois spectacles réali- sés avec Carole Laure qui l’ontfait davantage connaitre du grand public. ll ne fait aucun doute que le spec- tacle que nous verrons le 25 décem- bre et qui sera constitué d’une pléiade de vedettes deviendra un des moments inoubliables de cette année qui s‘achéve. Réalisation: Rolland Guay. Les Beaux Dimanches: Faut voir a C'est demain Ihiver - le 20, 19h30 Spécial Noél C’est un Faut voir ¢a tout a fait spécial que nous pourrons voir le dimanche 20 décembre a 19h30, puisqu’il s‘agit de C’est demain I'hi- ver, un spectacle conc¢u tout spécia- lement pour .souligner la féte de Noél. Nous y retrouverons donc des artistes comme Renée Claude et Sylvain Leliévre; les Petits Violons et le -pianiste Pierre Nadeau.. Cette émission est signée par Pierre Des- jardins, assisté ae Marie Desmar- teau. “ os AL SS IN em nN UB at Le Galion du foyer | le 20, 20h30 Uniconte de Noél de Dickens t, aujourd'hui comme hier, n roman de Dickens pout en présence.d’un écrivair. de genie d’envergure universelle. Et ses > defauts, mémeles plus insuppor- €s a_notre époque, naiveté, sen- sationnalisme, sentimentalité lar- - mayante et parfois mélodramatique, réussissent On ne sait par quelle magiea amplifier s'il se peut ses qua- lités: La puissance hallucinante ou la tendresse pleine d’ ‘humour de son univers Savent toujours nous pren- dre a leurs piéges. Des personnages comme M. Pickwick, David Copper- field ou la petite Dorrit rejoignent dans notre mémoire littéraire les créatures les plus bouleversantes. de Balzac, de Dostoievski, de Tolstoi. . C’est que Dickens fait partie de 2 ces créateurs qui, dans leurs oeu- vres, privilégient la — dimension humaine sans que celle-ci nuise en Bier Laprade Pop, Pop et Pop a 20h00: un grand variétés-jeu ll y aura aussi une atmosphere toute spéciale au cours de cette émission qui, comme on le sait, est a la fois un spectacle et un jeu qui per- met a des gens de gagner des prix en argent. Dans un climat de détente, cette mission qui s‘adresse a toute la famille nous présente chaque semaine un-pot-pourri de chansons anciennes interprétées par Serge Laprade et recoit un artiste invité qui nous interpréte son choix de la chan- son de I’'an 2000. Céline Dion est l’artiste que nous verrons a cette soi- rée. Réalisation: Lisette LeRoyer. Un vrai conte de Noél 4 20h30: une production de Radio-Canada diffusée a travers la francophonie Un événement culturel sans précédent Trois familles européennes vien- dront féter Noél chez nous, accom- Ppagnées d’un artiste de leur pays. Une famille de Matane et Clémence Desrochers leur serviront d'hétes dans ce qui constituera une véritable expérience vécue. Tout au long de leur séjour et a travers une foule d’activités, cette émission sera faite avec eux et nous fera voir les princi- paux moments de leur séjour parmi nous. Bien str, ces adultes et ces enfants venus de France, de Belgi- que et de Suisse découvriront nos coutumes et notre culture. {ls iront, par exemple, chercher un arbre de Noél en forét, dans les Laurentides, puis ils le décoreront tous ensemble. lls assisteront également & une “messe de minuit telle qu’elle est habituellement célébrée.. Au cours du réveillon, il y aura évidemment I'6change de cadeaux dont la valeur culturelle est a souligner, de méme - que pour le spectacle offert par les artistes de chacun des pays. Le repas lui aussi aura une saveur du pays puisqu’on y retrouvera les mets traditionnels du Québec. Nous pourrons donc voir com- ment ces Frangais d’ailleurs réagis- sent a nos traditions et sans doute rien a la valeur artistique de I'ensem- ble. Et il y aura toujours des hommes et des femmes a toutes époques et en tous lieux qui préféreront l'étude de la condition humaine et |I’exalta- tion des vertus de courage, d’éner- gie, aux jeux littéraires, aux exerci- ces de style. _ Mais le pouvoir d’envodtement méme des simples contes de Dick- . ens est a Ce point efficace que rares sont ceux et celles qui peuvent y demeurer insensibles. Nos téléspectateurs pourront le constater le 20 décembre 4 20h30 alors que, dans le cadre des Beaux. Dimanches, le réalisateur Florent Forget viendra nous proposer, a l’oc- casion des Fétes, le Grillon du foyer, un conte’de Charles Dickens. La piéce Dés les premiéres images, nous sommes pris, happés pour ainsi dire. par ce Londres de 1800 frissonnant sous la neige alors qu'on se prépare a célébrer la Noél, dans les rues et les: _foyers. Grace a mille et un détails subtils, a la qualité spéciale des \ sons, a la musique, a la démarche © des gens, nous sommes plongés dans une atmosphére de joie... Mais c’est une ambiance un peu ‘plus dustére qui régne dans I’humble ‘demeure de John Peerybringle alors que Dot, sa jeune épouse, tente de faire comprendre a leur. vieil ami découvrirons-nous par leurs témoi- gnages en quoi leur célébration de la féte de Noél différe de Ja nétre. Si le mot conte a été introduit dans le titre de l’émission, ce n’est pas sans raison mais bien plutét parce qu’on espére permettre a tous ces gens qui vivront Noél ensemble a I‘Institut de I’hdtellerie de vivre un véritable conte de Noél. Il ne faut pas oublier que chacune de ces familles comprend des enfants dont la parti- ‘cipation sera importante et qui vivront ici une expérience unique et qui sera vraisemblablement pour eux commun Caleb combien, malgré leur grande différence d’age, John et elle-méme s‘aiment profondé- ment. Les insinuations malveillantes du vieux Tackleton n'y changeront rien! Quant & Caleb, humble, sensi- ble, aussi débordant de bienveillance que vulnérable aux tracasseries de son patron Tackleton, il pleure la dis- parition de son fils en Amérique et regrette amérement les mensonges qu'il a cru devoir inventer pour ‘embellir la vie de Bertha, sa fille aveugle. Survient alors John accompagné _d‘uf.mystérieux vieillard qui vient se chauffer prés de |‘atre, ol chante de temps a autre le grillon du foyer, symbole de bonheur et d‘amitié.- Apparait a son tour Tackleton qui ; tout en laissant entendre mécham- ment a Peerybingle que sa femme . est trop jeune pour !’aimer vraiment, leur. annonce son prochain mariage avec May Fielding et les invite tous chez lui pour le réveillon de Noél. Entre-temps, Dot a découvert que le mystérieux. vieillard,:n‘est: autre qu’Edouard, le fils de Caleb et fiancé de. May, qui revient en Angleterre aprés s’étre enrichi en Amérique... || s’ était déguisé afin de ne pas causer de choc a son pére. Et dans une atmosphére tantét de joie exaltante avec les choeurs anglais guts viennent chanter aux por- ® sta unconte de : invités qui seront une sorte de cadeau que les familles apportent au Québec. Nous pourrons ainsi mieux connaitre le Francais Francis Cabrel, le Belge Jacques Hustin et le Suisse Michel Buhler. En fait, ce que ces visiteurs vivront ici en compagnie d’une famille de chez nous et ce que nous pourrons voir au cours de cette émission, est un Noél traditionnel mais actuel. C'est sans doute pour cette raison, entre autres, que Un vrai conte de tes, tant6t dans un climat de légére tristesse causée par des malenten- dus sentimentaux, nous vivons les heurs et malheurs de ces personna- ges émouvants et sympathiques. Dés le réveillon, nous apprendrons a les mieux corinaitre: Bertha et sa ten- dresse sans limite pour son pére, ainsi que l'amour qu’elle éprouve secrétement pour Tackleton; le sno- bisme inconscient de Mme Fielding qui sacrifie sa fille & ce dernier; !a probité et le sens de I’‘honneur de John; la finesse, l‘amour indéfecti- ble et la ruse innocente de Dot qui, méme suspectée d’‘adultére par son mari, Saura surmonter sa douleur et verra finalement & préparer le bon-_ heur de tous et de chacun... : La réalisation 7 Leg téléspectateurs seront recon- *tlaissants a Florent Forget de nous “proposer ce conte de Dickens a |'oc- “casion des Fétes. En effet, avec sa ».tendresse pudique, son humanité “sereine et lucide, Son sens dramati- ., que et son gout pour la perfection ~ des détails, ce réalisateur ne pouvait * manquer de réussir n‘importe quelle © adaptation de Dickens. Par ailleurs, les téléspectateurs ““remarqueront deux choses assez extraordinaires lors de cette diffu- _ sion. La premiére: I’habileté avec ~ laquelle Florent Forget a su tempérer les exagérations sentimentales ou les-épisodes par trop mélodramati- ques de ce conte, sans édulcorer en rien la création du grand écrivain. Tout se passe en souplesse dans une sorte d’euphorie de bon aloi et avec une telle conviction de la part des _ comédiens que nous «marchons» jusqu’au bout. La deuxigme chose remarquable, c’est l’interprétation -du réle de Caleb par Guy Hoffmann. _ Noa sera diffusé dans les pays membres de la Communauté des . Télévisions francophones. II se pour- rait bien, d’ailleurs, que cela devienne une tradition et que nous puissions, |’an prochain, assister a un Noél suisse ou belge. ll conviendrait peut-étre de souli- gner que si c’est un spectacle, il s‘agit avant tout d'une expérience véritable, et la preuve en est que cha- cun des enfants aura un parrain dans chacun des pays présents. On ten- tera donc a travers ces quelques semaines vécues ensemble de créer un vrai lien de parenté. Et dans une certaine mesure, |’émission aura la qualité de ses participants. Mais avec Clémence Desrochers comme animatrice, on peut penser que les liens se créeront vite, qu’ils seront amicaux et chaleureux. Cet événe- ment culturel sans précédent a nécessité un long travail de la part de la réalisatrice Lise Chayer et de son équipe. Soulignons la participation du ministére du Tourisme, de I’industrie et du commerce, qui a eu |’amabilité de nous ouvrir les portes de |'institut de |’hétellerie, et la collaboration du pére Benoit Lacroix, qui aura célébré la messe de minuit de l’émission a la chapelle Notre-Dame-du-Bonse- cours et dont les efforts et le travail ont été d’une aide précieuse. Réalisation: Lise Chayer, assistée de Andrée M. Pelletier Concepteur et recherchiste: Lucien © Gagnon Assistant @ la production: André Tousignant Chef d’orchestre: Denis Larochelle. Spécial Ginette Ravel jeudi 24, 23h00 Ginette Ravel chante sa renaissance Spécial Ginette Ravel, te! est le titre de I'émission qui sera présentée aux téléspectateurs de Radio- Canada, la veille de Noél, soit le jeudi 24 décembre 4 23 heures. C'est avec ravissement que le public retrouvera cette chanteuse qui puise dans'sa foi une énergie quasi surhumaine propre a I’aider 4 vivre, 8 aimer, 4 renaitre. Plus vivante que jamais, elle vien- dra donc, en. cette ‘veille de Noél, chanter son indéfectible amour de Dieu et des hommes. Cette émission” spéciale, dont le but premier est de faire réfléchir les gens sur la vie, l’amour et la possibi- lité.d’'une renaissance pour tous et chacun, a été enregistrée a |’Habitat Saint-Camille et .comprendra une sélection de quelques-uines des meil- leures chansons; extraites du disque que Ginette Ravel pevpuetrait ily a un certain temps. ah BSE I A. TREE GIN Oe NS eg eee NS RE Oe A eee Cn A ann ee ae