Au Centre culturel colombien ‘Guitares et flammes latines Au Centre culturel colombien, jeudi, vendredi et samedi les 5, 6 et 7 mars 1987, a 20h00, une soirée enlevante de guitare flamenco et latino-américaine vous est présentée. Mettant en vedette deux figures bien connues de la scéne musicale vancouveroi- se, André Thibeault (guitare flamenco) et Ray Piper (guitare latino-américaine), cette mini- série de trois spectacles saura stirement plaire aux ‘amateurs de sonorités et de rythmes latins. La soirée débutera avec André Thibeault. Originaire du Qué- bec, celui-ci est venu s’'installer a Vancouver il y a 9 ans. Maniant la guitare depuis plus de 20 ans, il a approfondi les styles les plus contemporain, rock, folk, espa- gnol, etc... Dans un style comme dans l’autre, André Thibeault maitrise remarquablement son instrument et nous fait découvrir par ses doubles talents de présentateur et de vulgarisateur, les caractéristiques propres aux différents styles de musique qu’il explore. Ray Piper quant a lui est né a Melbourne, en Australie. Il a étudié la guitare avec la créme des musiciens de jazz, dont un an avec Joe Pass, a Los Angeles. Au Canada, il a séjourné dans plusieurs grands centres pour finalement s’installer A Vancou- — ver en 1980. Avec d'autres musicien-ne-s, il a formé un groupe, Fantasza, lequel jouera variés, faisant preuve d'un _ avecluiaucafé Transit du Centre €clectisme éclairé: classique, culturel. A l’Alhance francaise Ethnographie et sociologie L’Alliance frangaise de Van- couver et le Service culturel de Vambassade de France au Canada présentent du mardi 3 mars au jeudi 12 mars le Festival international de films ethnogra- phiques et sociologiques. Ce festival intitulé “Cinéma du réel” s'attache a nous faire saisir, a travers un regard de cinéaste, les aspects les plus divers de la réalité d’aujourd’hui. I] nous permet de découvrir des hommes et des femmes au destin ordinaire, de ... ceux que le cinéma et la télévision . _ montrent trop peu ou trop vite. Ces films de moyen métrage ou long métrage ont été présentés au Centre Georges Pompidou a Paris en mars 86 et le succés qu’ils ont obtenu a organisateurs du festival a les diffuser dans la France entiére et incité —_les~ Explorations dans les arts Le programme Explorations du Conseil des Arts du Canada offre des subventions pour la réalisation de projets novateurs qui abordent la création artistique de facon nouvelle, s‘inspirent de plus d'une discipline ou répondent a des besoins précis dans |'évolution de lactivité artistique. Tout particulier, groupe, ou organisme sans but lucratif ayant un projet original et bien concu peut présenter une demande. Les propositions sont évaluées par des comités de sélection régionaux. Le processus dure environ quatre mois. _ Ladate limite pour soumettre un formulaire de demande au prochain concours est le 15 avril. La date limite du concours suivant est : le 15 septembre. Toute question concernant l'admissibilité d'un projet doit étre réglée bien avant ces dates. Les demandes de formulaires doivent étre accompagnées d'une bréve description du projet et d'un curriculum vitae de la personne responsable du projet. Pour renseignements, écrire a: Explorations Conseil des Arts du Canada C.P. 1047 Ottawa (Ontario) KiP 5V8 a l’étranger. Le programme a l’Alliance francaise de Vancou- ver (6161 rue Cambie) sera le suivant: © Mardi 3 mars a 19h30: Autour du mur, de Patrick Blossier. © Mercredi 4 mars: Le chant des fous, de Georges Luneau. @ Jeudi 5 mars: Ulysse, de Agnés Varda. Le chemin des Indiens morts, de M. Perrin. : ® Mardi 10 mars( Ce n'est pas tous les jours féte, de Colette Piault. © Mercredi 11 mars: Les années déclic, de Raymond Depardon. Tailler le bambou, de Hugo Zemp. © Jeudi 12 mars: C’est passé par V’Inde, de Dominique Dubosc. ’ En cherchant Emile, De Alain Guesnier. Agenda Vous voulez.entendre de la musique francaise du début du siécle? Debussy, Fauré et Ravel seront au programme d’un concert donné le ler mars au VECC par Masterpiece Musique, un ensemble de musique baroque. Bach, Haendel et Telemann seront aussi au programme. Le ler mars, 20h00, au Vancouver East Cultural Centre, 1895 Venables. Tél: 254-9578. La série de concerts de jazz continue au Centre culturel colombien (795 W. 16éme, 874-9105). Le Quatuor Fraser- Ryga est a l’affiche du troisiéme concert, mercredi 4 mars a 20h00. La Cinémathéque Pacifique (1131 rue Howe, 688-8202) entame le 5 mars une grande rétrospective consacrée au ciné- aste francais Robert Bresson, dont la plupart des films n’ont ‘jamais été produits en CB. Sur les treize films -que comporte l’oeuvre de Bresson, sept passeront a la Cinémathéque Pacifique: Un condamné a mort s'est Echappé (5 et 6 mars), Les anges du péché (12 et 13 mars), Lancelot du lac (12 et 13 mars), Pickpocket (19 et 20 mars), Quatre nuts d’un réveur (19 et 20 mars) , Le journal d’un curé de campagne (26 et 27 mars) et L’argent (26 et 27 mars). Lettres, arts et spectacles Le Soleil de Colombie, vendredi 27 février 1987 - 5 La carriére littéraire d’ une Francophone De St-Paul des Métis 4 Edmonton, de Paris & Vancouver, Marguerite A. Primeau a eu une vie trés active, dévouée a la littérature francophone. Maintenant sa retraite, elle se raconte a nous. Par Mario Paquet Née au nord-ouest d’Edmonton dans un village que l’on appelait autrefois St-Paul des Métis, Marguerite Primeau a fait des études en frangais et en anglais en Alberta et a aussi passé quelques années en france pour ensuite revenir au Canada et finalement s'installer 4 Vancouver. C'est dans sa maison de Point-Grey, ou elle a une vue superbe sur la baie et les montagnes, dans son univers familier ot elle tient a rester malgré qu'elle y soit maintenant seule, que cette grande dame, enseignante de littérature fran- Caise a la retraite et, elle-méme auteure, mous a fait ses confidences. Elle raconte ses études, d’abord en Alberta ov elle a eu la chance d’étudier en francais et en anglais, ce qui lui permet aujourd'hui de maitriser les deux langues puis, a Paris, ow elle a pu étudier grace’ a une bourse d’étude pour la Sorbonne. Lorientation de Marguerite Primeau était déja décidée puisque le sujet de ses études universitaires était la littérature frangaise. Quand nous parlons de ses expériences dans l’enseignement, Mme Primeau se rappelle avec joie le temps ow elle était assistante d’anglais a Nice, de ses années d’enseignement du fran- Cais dans les écoles primaires et secondaires de l|’Alberta, de ses débuts a l'Université de |’Alberta en littératurefrangaise et enfin de ses 25 années au département de francais de l’Université de la Colombie-Britannique. Concernant sa_ carriére a U.B.C. ot elle a entre autres -enseigné la littérature francaise et le théatre francais du 20e ‘siécle, elle déclare que ces années ont été bonnes, qu’elle a eu la chance d’avoir de bons étudiants qui, malgré quelques exceptions, ont mis a profit ses enseigne- ments. Quelques-uns ont méme entrepris une carriére d’ensei- gnant. Elle avoue aussi avoir — entretenu de trés bonnes relations avec ses collégues de travail, qu'elle respectait beaucoup. Ily a €u,. -bien;. stir, de... légers accrochages. ainsi que des Moments moins dréles, mais, régle générale, ce furent des années paisibles et enrichissantes. Marguerite Primeau est aussi une auteure qui écrit des romans en francais mais, quand on lui demande si elle est une fervente partisane de la cause francopho- ne au Canada, elle répond qu'elle n'est pas du tout politisée et que malgré son attachement a sa langue maternelle, elle a toujours continué a parler, elle ne tient pas a revendiquer des droits pour les Francophones. Elle est en accord avec le bilinguisme et le biculturalisme et, si elle écrit en francais, c’est qu'elle se sent plus a l’aise avec cette langue. Marguerite A. Primeau a écrit trois romans: Dans le muskeg, écrit en 1960 et édité par les éditions Fides 4 Montréal, ce livre raconte l’histoire de la colonisa- tion d’un village nord-albertain qui aura été, entre la fin de la premiére guerre mondiale et la fin de la deuxiéme, une forteresse de la culture canadienne-francai- se dans l’ouest canadien, Maurice Dufault, sous-direc- teur. Environ 20 ans plus tard, en 1983, Marguerite Primeau refait surface avec son dernier roman, publié aux éditions des Plaines a St-Boniface, qui est une réflexion sur l’existentialisme; l'histoire d'un étre indifférent a la vie qui, quand il apprend qu'il ne lui reste que peu de temps a vivre, se pose la question “Quelle est la signification d’une vie d’hom- me?” Sauvage-Sauvegeon. Margueri- te Primeau a recu le prix Champlain en 1986 pour ce roman, publié aux éditions des Plaines a St-Boniface en 1984 et qui raconte l’histoire d’une jeune femme qui, pensant se suicider, revoit sa vie passée a la recherche du pére-magicien de son enfance. Maxine, que son pére appelait Sauvageon, la comparant a cette plante qui pousse sans qu'on la cultive, était en adoration devant son pére jusqu’a ce qu'une suite d’événements (l’annonce de la naissance d’un autre enfant, la mort de sa mére en fausse- couche, le remariage de son pére et l’envoi de Maxine dans un couvent) viennent créer un vide dans sa vie. Tout ce que Maxine fera par la suite sera dirigé par la haine pour son pére. Mais 1a, au bord du suicide, Maxine se rend compte que son pére fut seulement une des victimes. De Marcel 4 Angela, De Johnny a Shaun, pour finir par elle-méme, Maxine, la victime-bourreau. “Dans le muskeg” n'est plus disponible sur le marché. “Maurice Dufault,. sous-direc- teur” et “Sauvage-Sauvageon” sont disponibles a la Librairie Francaise du Centre culturel colombien, 795, 16e Avenue Ouest @ Vancouver. Musique . Récital d’alto Le récital d’Isabelle Roland, alto, accompagnée par Ingrid Pfuetzner au piano et par Mark Ferris au violon, a eu lieu le vendredi 20 février a l’église Réformée de Coquitlam. Ona pu découvrir le talent de ces jeunes artistes dans un cadre dont Yacoustique se prétait a cette performance de qualité. De par leur choix judicieux d'un programme __hétéroclite allant de Bach a Brahms et a Mozart, affirmant ainsi leur technique et interprétation, ils ont su charmer le public par leur enthousiasme. Isabelle Roland, éléve'de Jaroslav Karlovsky, nous a donné une palette de couleurs et d’harmonies, sachant concilier allant et lyrisme dans la sonate de Brahms avec son amie pianiste a Coquitlam Ingrid Pfuetzner, qui tantét la soutenait, tantét renforcait le cété passionné de Brahms par son jeu et son superbe legato. Et, méme humour, dans la sympho- nie de Mozart avec ses chants et contrechants accompagnée du jeune violoniste Mark Ferris, trés a l’aise avec son instrument qu’il maniait avec beaucoup. de sensibilité et de doigté. Duos de sonorités de velours et de contrastes du premier violon et premier alto de l’orchestre de l'Université de Victoria, o& tous les trois maitrise et se consacrent a des carriéres de solistes. Avec, peut-étre, au fond du coeur, le souhait inavoué d’un stage de perfectionnement en Europe. Alice Antrantkian Comité sénatorial permanent des banques et du commerce Président : L'honorable tan Sinclair, s¢nateur e Conformément 4 son mandat d’étudier la teneur du Projet de loi C-37, Loi concernant l'imposition d'un droit a !'exportation sur certains produits de bois d'oeuvre, le comité tiendra les audiences publiques suivantes: Vancouver (Colombie-Britannique) Les mercredi 4 mars et jeudi 5 mars 1987 Thunder Bay (Ontario) Le jeudi 12 mars 1987 Montréal (Québec) Le mardi 17 mars 1987 Ottawa (Ontario) - conclusion des séances publiques Le mercredi 25 mars 1987 Les organismes et individus intéressés 4 soumettre des mémoires ou a faire des présentations sont priés de communiquer le plus t6t possible avec le greffier. En plus d'étudier tous les mémoires qui lui auront été soumis, le comité entendra des témoins dans la mesure ou son calendrier le lui permettra. Greffier Comité sénatorial permanent des banques et du commerce Sénat du Canada Ottawa (Ontario) K1A 0A4 (613) 990-0088 poursuivent _ leur aac rertin gpa ea emer me ng ma nn tp tt tO LEE AT DEL TEA LL NR TE CP cE OE EME ST A TE A REN RO TT aE ITT SNE I PETE RE TET LE, LEAT I OTL TEIN OND sis BR a ea ae]