La Télévision ‘i Th ¥ -MaltarpviLte aux Beaux DiMANCHES... Comment les Acadiens et francophones hors-Québec définissent-ils leur réalité et leur avenir? Le 29 décembre a 21h30, un intéressant Dossier leur donne la parole dans le cadre des Beaux Dimanches de la Télévision de Radio-Canada. Animé par Pierre Granger, De I'Acadie a Maillardville s’articule autour de quatre L’Acadie Dans les Maritimes, trois exemples nous feront prendre conscience de la Révolution tranquille que vit le peuple acadien depuis quelques années. Elle se traduit par une fierté collective symbolisée dans le drapeau acadien et par un engagement accru dans des secteurs aussi différents que 1’éducation, la politique, la culture ou l’économie. _ En Ile-du-Prince-Edouard, on visitera une coopérative fort dynamique qui produit des croustilles et ot 1’on travaille en frangais. En Nouvelle-Ecosse, on rencontrera un jeune avocat diplémé de 1’ Universi- té de Moncton, Rhéal Boudreau, qui représente bien 1’évolution de la communau- té depuis une génération. Au Nouveau-Brunswick, on entendra madame Iréne Guérette, vice-prési- dente du Conseil d’administration de la compagnie Assomption qui lutte sans relache pour la promotion économique et politique des francophones de sa province depuis 25 ans. Sur la Cote du Pacifique En Colombie-Britannique, le centenaire du petit village francophone de Maillard- ville, fété récemment, est l’occasion d’une réflexion sur la vie du francais sur la Cété du Pacifique. Ainsi, deux personnes 4gées qui ont passé toute leur vie 4 Maillardville témoignent de ]’évolution survenud au fil des ans. D’autre part, 4 Vancouver on découvrira d’autres aspects de la francophonie, une francophonie qui parle avec un accent européen. Ces témoignages nous seront présentés par Pierre Granger qui apportera diver- ses données et statistiques situant le contexte actuelle de la francophonie canadienne a ’extérieur du Québec; les menaces d’assimilation, le bilan des politiques de bilin- guisme, les conséquences du multiculturalisme, etc. De Il’ Acadie a Maillardville - Les Acadiens et francophones hors-Québec se racontent, un Dossier vivant et riche a l’image d’une réalité aux multiples visages, a voir aux Beaux Dimanches du 29 décembre a 21h30. ye , hy reportages tournés dans les Maritimes, en Ontario, dans l'Ouest et en Colombie-Bri- tannique, dans lesquels les francophones nous font part, avec chaleur et passion, de leurs priorités, de leurs appréhensions, de leurs luttes quotidiennes et de leurs aspirations. Quatre portraits aussi vivants que diversifiés. Dans l’Ouest Dans 1’Ouest les descendants des Fortiers, trois Beaucerons venus, au tournant du siécle, pour défricher les terres des Prairies, illustreront bien les voies diverses de l’évolution des francophones dans cette région. Henri-Paul Fortier, 65 ans, a passé toute sa vie en francais dans un petit village du nord de la Saskatchewan. A l’occasion d’une réunion de sa famille, on constatera qu’en trois générations, bien des choses ont changé. En Alberta, Danielle Fortier, 40 ans, est la petite fille du premier Fortier a s’installer dans cette province. Elle enseigne a la seule cole secondaire frangaise qu’on y retrouve. Elle a épousé un anglophone, tout comme son frére, mais leurs enfants ne parlent pas la méme langue... Au Manitoba, Jacqueline Fortier, 24 ans, est coordonnatrice du programme d’éducation permanente au Collége de Saint-Boniface, la seule université; franco- phone de ]’Ouest qui a joué un réle capital pour l’évolution du francais dans cette partie du Canada. Jacqueline est figre d’étre francophone et méne une lutte quotidienne pour mener la plus grande part de ses activités en frangais. L’Ontario C’est a partir d’une émission réalisée il y a plus de dix ans qu’on pourra mesurer l’évolution.de la réalité franco-ontarienne. En novembre 1977, une édition de l’émissions Tel Quel, animée par Louis Martin et réalisée par Pierre Castonguay, sous-titrée Vivre en francais a Sudbury, avait fait entendre quatre jeunes étudiants de 1’Université Lau- rentienne: Robert Houle, Guy Desmarais, Normand Renaud et Michel Depuis. Prés de quinze ans plus tard, ceux-ci sont 4 nouveau réunis. Ils nous diront ce qu’ils sont deve- nus, comment leurs opinions d’alors ont évolué, en quoi la situation des Franco-onta- riens s’est améliorée, les difficultés qu’ils rencontrent et les défis qui restent a relever. a EL RUSOF Le 22 décembre 1991, Mozart et les enfants prodiges dés 20h et Portrait d’un studio d’ animation 4 21h. Le 29 décembre 1991, la premiére partie sera consacrée aux francofolies de Montréal: la féte 4 Claude Dubois dés 20h. Les MEsseEs Les MATINEES DU DIMANCHE ‘Messe du jour de Noél a Lausanne Cosi fan tutte Cendrillon Le 22 décembre a 14h Le 29 décembre a 14h Brillante conclusion des La célébre production du célébrations Mozart a la Télé- vision de Radio-Canada, le di- manche 22 novembre. Aux Matinées du di- manche a 14h, on verra un autre de ses chefs-d’oeuvre lyriques, Cosi fan tutte avec les solistes, le choeur et l’orches- tre du Théatre de Drotningholm sous Is direction d’ Arnold Ost- man. Cet opéra, comédie douce amére qui montre le génie de Mozart dans la description des sentiments, peut se résumer ainsi: deux jeunes officiers se plaisent a crier sur les toits la fidélité de leurs amantes. Un vieux cynique parie qu’il peut leur prouvér qu’elles sont in- constantes comme toutes les femmes, selon lui. Il les enjoint a annoncer leur départ aux armées et a revenir déguisés en étrangers. Chacun essaiera alors de séduire l’amie de |’autre. Ballet de l’Opéra de Lyon, Cen- drillon de Prokofiev, est faite sur mesure pour charmer toute la famille. Les plus jeunes auront plaisir 4 suivre le conte de fée qui fut transcrit tant par Perrault que les fréres Grimm, d’autant plus que la chorégraphie Maguy Mar- lin a situé l’histoire au royaume des jouets et que tous les person- nages portent des masques évo- cateurs. Les plus agés, quant a eux, pourront admirer le grand talent des danseurs et en particu- lier de Francoise Joullié dans le réle-titre. Un spectacle pour tous qui a été acclamé de par lemonde. Grand-Pére . Le 29 décembre a 15h30: Quand on aeu une vie bien remplie comme Grand-Pére, on ala téte pleine de beaux-souve- nirs. Emilie, la petite-fille de ce vieil homme solitaire, en sait quelque chose. Coulant des jours paisibles dans son do- maine, il adore recevoir les visites quotidiennes de sa pe- tite-fille car elles sont prétex- tes a des histoires, des jeux et de folles aventures. Grace a leur imagina- tion, la maison de Grand-Pére se transforme en mille et une fantaisies. Ensemble, ils re- créent 1’Arche de Noé ou en- core une jungle, entrainés dans une course folle, suspendus au bout d’une liane! Mais |’acti- vité préférée d’Emilie, c’est de jouer avec les personnages que la mémoire de Grand-Pére fait apparaitre a l’aide de ses sou- venirs... Ce film d’animation, d’une grande qualité techni- que, a été entigrement dessiné a la main, totalisant plus de 45 000 images, chacune se révé- lant étre un petit chef-d’ oeuvre en Soi. eae rns aera eae Le Soleil de Colombie Le 25 décembre a 10h Radio-Canada poursuit une tradition trés appréciée en diffu- sant, le matin de Noél, une messe enregistrée dans l’une des églises les plus pittoresques du vieux continent. C’est la Messe de l’église Notre-Dame a Lausanne, célébrée par Claude Ducarroz, que nous vous offrons cette année. L’animateur a Montréal sera Roland Leclerc. Messe du Jour de I'An Le ier janvier a 10h C’est de l’Outaouais, plus précisément de la Cathédrale Saint- Jean-Vianney de Gatineau, que sera diffusée la Messe du Jour de 1’ An. Le célébrant sera Monseigneur Roger Erbacher. —L’HOMME QUI PLANTAIT DES ARBRES—= Le mercredi ler janvier 4 21h30 Les téléspectateurs auront 4 nouveau |’occasion d’apprécier le génie cinématographique de Frédéric Back en plongeant dans le merveilleux univers de cet homme, simple et bon, qui consacre sa vie 4 faire naitre une forét dans une région désertique des Alpes. Ce court métrage d’animation, qui a valu 4 son auteur une quinzaine de prix a travers le monde dont un prestigieux Oscar, est un véritable hommage ala patience et a la générosité d’un homme que n’arrétent ni les obs- - tacles, ni les guerres, ni les échecs. Un touchant récit de Jean Giono auquel le grand comédien Philippe Noiret a prété sa voix. Vendredi 20 décembre 1991