Pe nee ee a ie Er ne ee Pe ei - . a ee 4, TELF-SOJ.EIL. Vendredi 11 Février 1977 DOCUMENT: a at Carcajou et le péril blanc Carcajou et le péril blanc, sé- rie documentaire réalisée par Arthur Lamothe et produite par les Ateliers Audio-Visuels, pren- dra l'affiche 4 compter du lundi 14 février-a 23 h 05, a la chaine francaise de Radio-Canada. Tournées sur la Basse Céte Nord, ces émissions relatent comment I’arrivée des Blancs et l'industrialisation ont ‘gravement affecté le mode de vie tradition- nel des Indiens. Privés en gran- de partie de leurs territoires de chasse et de péche, casés dans des réserves, ils mesurent de- vant nous |'étendue de leurs pertes et s'interrogent sur leur avenir. ‘Le premier épisode, intitulé Mistashibou, constitue une sor- te d'introduction générale al'u- nivers bien particulier qu’est ce- lui des Montagnais. Mistashibou (qui veut dire Grande Riviére, le nom monta- gnais de la riviere Moisie) don- ne la parole a ses habitants, qui a leur tour désignent leur patri- moine. Ils font preuve de fierté et de joie d'une fagon presque incompréhensible de la part d'un peuple qui a subi tous les _ outrages des Blancs. lls le disent d’ailleurs dans leurs chansons: «Nos péres é- taient des hommes libres. Ils habitaient un immense pays sans frontiére. Nos péres ont laissé l'homme blanc y péné- trer. Ils en ont méme montré les chemins a l'homme blanc. Nos péres ont partagé avec lui leur nourriture.. Mais I‘homme blanc a trouvé des. richesses. ll a volé a I'Indien ses riviéres, ses foréts, ses poissons, ses animaux. L’homme blanc nous a enfermés dans des réserves. IL nous a enlevé nos réves, no- tre langue, nos enfants»(1). Mistashibou a été tourne prin- cipalement au bord de la riviere Moisie avec la collaboration des habitants de Maliotenam, dont se Les Coqueluches ~ Wh Une scéne du Carnaval de Chicoutimi C'est directement du Carna- val-souvenir dit aussi Carnaval- du-bout-du-monde, 4 Chicoutimi, que les Coqueluches parvien- dront aux téléspectateurs de la chaine francaise de Radio-Cana- » da, du mardi 15 au vendredi 18 février a midi trente. On sait que depuis 1960, cha- que année durant la semaine qui précéde le Mardi gras, le Carna- val-souvenir de Chicoutimi per- met a plus de 50,000 personnes de vivre comme il y a cent ans. Durant cette grande féte popu-_ laire, les gens de Chicoutimi SERIE mengent, boivent ‘et oe s’amusent a la maniére de leurs ancétres. "eS Tous les ans, le pariavabeou: venir illustre un theme. Cette année, les organisateurs ont cholsi comme théme: 1877, nos traditions. Ce sera d'autant plus dans la note, dans l’esprit de la féte, que le Carnaval-souvenir a déja lui-méme ses traditions. En effet, les habitués du Carna- val en connaissent les person- nages permanents: le personna- ge-chef, le shérif, la Mére Picot- te, Pépére Joyeux et -le Pere Alex. ' ~"“tls savent également que chaque année, ‘la foule se rend PSP Fh nchainianeparara rice Na Ne hea ar SEVERE RY Ee Christine Vollant, Mathieu An- dré et Jean-Marie McKenzie. Ce film a remporté le Sester- ce d'or, premier prix du Festival cinématographique international de Nyon, en Suisse, en octobre 1975. Le prix a aussi été attri- bué a l'auteur pour Etranger dans son propre pays, deuxié- me partie, que les téléspecta- teurs. verront dans quelques se- maines. Arthur Lamothe a réalisé et écrit le scénario de cette série avec la collaboration de Rémy Savard. Tous les participants sont des.Indiens Montagnais de la Céte Nord du Québec. Ima- ges: Guy Borremans; musique: Jean Sauvageau; montagne: Ni- cole Rodrigue et Francine Saia; Son: Serge Beauchemin. = ac cL Pe (1) Le Jour, le ‘mardi 2 juillet 1974, p.12 nombreuse aux grandes mani- festations du Carnaval-souvenir: le Thé des grosses madames; - l'Aprés-midi des rentiers; les Activités masculines, et la Jeune Génération. Tout comme on va. au chantier du Pére Alex, au _ Vieux marché. ou a la Bonne mé- nagére... c'est devenu la tradi- tion. 4 Les téléspectateurs ne seront ~ donc ‘pas surpris de voir Guy Boucher et Gaston L'Heureux avec leurs invités: Lucille Du- mont et Aimé Major, au Thé des grosses madames, le mardi 15 février a 12 h 30. Réal.: Paul Leclerc. Jean- Le mercredi 16, les Coquelu- ches, avec France Castel et - Raymond Berthiaume, célébre- ront /’Aprés-midi des rentiers. Réal.: Lise Chayer. _ Pour Jes Activités masculines, le jeudi 17, Guy et Gaston ac- cueilleront Julie Arel. Réal.: Martin Gaudreau. “Le vendredi 18, derpier jour ‘du voyage a Chicoutimi de nos Coqueluches, Guy et Gaston, avec Claude Gauthier et le duo Breton et Cyr, féteront la Jeune Génération. Réal.:. Renault Ga- riépy. os Au cours de leur séjour au Carnaval-souvenir, les anima- teurs des Coqueluches accueil- leront, outre les artistes de l’ex- térieur, plusieurs personnalités artistiques du Saguenay-Lac- Saint-Jean et des environs. Tous ~ les enregistrements auront lieu dans. les locaux de l'Université du Québec a Chicoutimi, sous la supervision de Marcel Brisson. ADE A ASOD B.C. Mp ar eryavegees Fe] 4 ee Se eR Saeaeae sistas ees See Concert populaire Le vendredi 18 février, de 20 h 30 & 21h 30, le Service des émissions musicales -de Radio- Canada invite les mélomanes a un Concert populaire. Le chef d’orchestre Jean Des- lauriers dirige un ensemble de 51 musiciens qui accompagne- ront les solistes invités: le pia- niste Armas Maiste, le soprano ‘Nicole Lorange et l’harmoniste Claude Garden. Au programme: des oeuvres trés connues et ai- . mées, de compositeurs comme Weber, Morton’ Gould, Tchai- kovski, Gounod, Franz Lehar, Pierre-Max Dubois, Diniou et Kabalevsky. Le rideau se léve sur la célé- bre ouverture Oberon de Carl- Maria Von Weber, interprétée par l’orchestre sous la direction de Jean Deslauriers. Le pianiste Armas Maiste joue ensuite le 3e mouvément intitulé Blues et le 4e mouvement, Concertette, du Concerto américain /nterplay de Morton Gould. L’orchestre présente un des extraits les plus -universellement appréciés de la suite Casse-noisettes de Tchaikovski: /a Valse des fleurs. Le soprano Nicole Lorange en- tre en scéne pour chanter l'un des arias les plus fameux du Faust de Gounod: /'Air des bi- joux. Nicole Lorange chante aus- si la mélodie sans doute la plus connue de l|'opérette /a Veuve ‘joyeuse de Franz Lehar: /’Air ~~ de Vilia. Le virtuose de l’harmonica Claude Garden joue Entrée, Sa- rabande, Divertissement et Fi- nate de la Suite concertante pour harmonica et orchestre a cordes de Pierre-Max Dubois. Et Jean Deslauriers revient diri- — ger les musiciens dans la der- “niére Geuvre au programme, Pro- logue, Valse, Intermezzo, Scher- zo et Galop, extraits de la fa- meuse suite Jes Comédiens du compositeur Kabalevsky. Il n'y.a pas si longtemps on par- lait de Programme choisi pour rejoin- dre le plus grand nombre; artis- tes invités connus et aimés, chef d’orchestre dont la réputa- tion n'est plus 4 faire caracté- risent la série Concert populaire. «musique semi-classi- que». L’expression a été plus ou moins. abandonnée en faveur de «musique classique populaire. C'est sans doute plus juste car c'est un fait que la plupart des oeuvres inscrites aux divers ‘programmes de Concert popu- laire sont tirées des grands ré- pertoires lyriques ou orches- traux; elles ont été «populari- sées» par des interprétes célé- bres, par le cinéma, la radio et la télévision. Ce sont des oeu- vres qui plaisent aux méloma- nes de tout age et de toute formation qui composent |’audi- toire de la télévision. Le Concert populaire du 18 février a été enregistré par Jean-Yves Landry au CEGEP du Vieux-Montréal. F.C, Claude Garden 2a 2K KK La fausse représentation Le 11 février a 2th 30, les télé- spectateurs de la chaine fran- caise de Radio-Canada verront Gilles Renaud la Fausse Représentation de Jacques Senécal, -Comédie satirique, fa Fausse pa a ela de Jacques Se- Per ca ogee Grits s . nécal met en scéne un psychia- tre classique, normal, tout ce qu'il y a de plus psychiatre, fa- ce a un malade au comporte- ment plus étrange que les ma- lades classiques auxquels font face les psychiatres classiques._ Le patient du psychiatre s’ap- pelle Jean Passe, a la grande surprise du médecin qui ap- prend que M. Jean Passe a choi- si délibérément de s'appeler ainsi aprés avoir fait changer son nom d'origine et celui de ses parents en suivant toutes les directives des ministéres fé- déraux et provinciaux pour ob- tenir satisfaction. La Fausse Représentation met en vedette Gaétan Labréche (le patient), Jean Besré (le psy- chiatre) (la secrétaire). Michel Vincent et Vincent Roberge jouent deux policiers. C’est une réalisation ls ple de Désorcy. ¥ r CP NG? WIG 24h et Jacinthe Chaussé —" \ ores o oe a et ee ee 96 1