2 Le Soleil de Colombie. vendredi 7 pevombre 1980 eT Oe nae en ne LE he L DE COLOMBIE LE MINI-QUOTIDIEN DE LANGUE FRANCAISE DE LA COLOMBIE BRITANNIQUE PUBLIE PAR LE SOLEIL DE COLOMBIE LTEE $213, rue Cambie, vancouver, C.B. V5Z 2W3 Téléphone: 879-6924 Abonnement: 1 an: Canada $10- Etranger $15 Courrier de deuxiéme classe -Sous le numéro d'enregistrement 0046 Association de la Presse Francophone Hors Québec’ Réduisez vos impéts avec un don 4 la Fondation Le Soleil de Colombie SES BUTS: La Fondation a été créée pour promouvoir l'étude et l’enseignement de la langue francaise en de bourses, prix, etc.. “a - La Fondation est administrée par un conseil composé de huit membres: Président: M. André Piclat. Vice-Président: Me Bruce Howard, Juge en Chef, Cour de la Citoyenneté, Trésorier: M. Jean Aussant, Directeur-Gérant de la Caisse Populaire de Maillardville, renee cere Ane , ex-présidente de la Commission Scolaire de. /ancouver. recmapamncns tog M. W.A. Herring, directeur du département des langues, Eric Hamber. pe mer Se ate caes Skee arse Censeillers: Dr. Charles Paris, Paris, Secrétaire du Conseil des Chrétiens et Juifs, M. Remain neat ets erreerers See Ries, reste aoeret Liannée fiscale est terminée, au cours de laquelle $3,439.70 ont été recueillis $ 50.00 : - Vancouver $ 30.00 Club - Matsqui $ 20.00 Hurrard, Léon - Kelowna $ 5.00 Librairie Le Soleil - Vancouver $500.00 Auerbach, Julie $ 10.00 Girard, Giséle $ 35.00 Christian Caméra Communication $ 10.00 Morrison, Arthur 10.00 Picard, Joseph - Vancouver $ 5.00 Howard, Bruce - Juge $ 40.00 Boileau, Brigitte $ 20.00 Le Soleil de Colombie $500.00 a Jean-L., Shawinigan $100.00 Ross, henie. Coquitlam $50.00 Dr. Schulzer, Vancouver $ 5.00 Y.H. Lefebvre Ingénierie Ltée, Calgary — $30.00 TOTAL: 2,020.00 Fondation Le Soleil de Colombie 3213, rue Cambie Vancouver, C.B. V5Z 2W3 Oui, je crois lavenir d francais tear ee ee lus —e e oa NOM ADRESSE. VILLE CODE POSTAL PROV Ecole Churchill de Vancouver Un regard sur la presse |suite de la page 1] Ces éléves suivent une - session sur les communica- tions et c’est dans ce cadre que je les ai rencontrés. Ce qui les préocupait le plus, c’est comment fait-on pour devenir journaliste? Combien d’années d'études faut-il faire? Quelles sont les écoles qui préparent a la profession? Comment est’ fait un journal? Combien gagne un journaliste? Autant de questions qui préoccupent de nombreux adolescents. La semaine prochaine nous publierons un reportage sur les différentes écoles qui forment a la profession de journaliste. EDITORIAL ge ee Ala taxe!!! Bon ou mauvais, le nouveau budget fédéral présenté par le ministre des finances, M. Allan MacEachen n’a pas fini de faire couler beaucoup d’encre. Bon pour qui? Mauvais pour qui? Si l’on en juge d’aprés les remarques des contribuables, la grande majorité des payeurs de taxe sont tout de méme assez satisfaits du budget présenté par les libéraux. Par contre, le premier ministre del’Alberta, Peter Lougheed est loin d’étre heureux. On sait que si le nouveau budget ne touche pas al’indexation des impdts et n’impose pas de taxe a l’exportation sur le gaz et l’électricité, par contre une hausse du prix de essence est annoncée. Les commentaires pleuvent. Au Québec, le ministre des finances Jacques Parizeau estime que le budget Crosbie qui a entrainé la chute du gouvernement conservateur I’an dernier, aurait moins écrasé les personnes 4 revenu faible. L’opposition prétend que les taxes sur I’énergie prévues dans ce budget, sont _ plus régressives que la taxe d’assises de $0.18 proposée l’an dernier. En Colombie Britannique, il semblerait que le gouvernement de M. Bennett est un peu confus en ce qui concerne ses vues sur le budget MacEKachen. Pourtant comme le faisait remarquer le ministre de l'immigration, M. Lloyd Axworthy lors de son récent passage 4 Vancouver, le nouveau budget fédéral offre aux gens de l'Ouest beaucoup plus d’avantages qu’ils ont eus depuis longtemps. La C.B. recevra $550 millions d'ici quatre ans pour des recherches dans le domaine énergétique. Quoiqu’il en soit, M. MacEachen a su agir en politicien habile qu'il est. La hausse du prix de l’essence n’est pas outranciére. Bien sir que nous devrons débourser quelques sous de plus pour le tabac, l’alcool etc... mais vous pouvez toujours trouver une solution a cette hausse des prix... demandez une augmentation a votre patron! Aprés tout, le nouveau budget viendra ask a peu prés $138.00 de plus dans vos poches chaque année. Huguette DECARIE-DESJARDINS a date Courrier des lecteurs...Courrier des lecteurs...Cc - Les francophones de Vernon s'éveillent! C’est wie chose bien enthousiasmante que d’écri- re dans un journal qui s’appelle “le Soleil” , qui de plus, est francophone... ceci, tout spécialement lorsque l'on est, comme moi, nouvel- lement arrivée en Colombie britannique et que l’on a des difficultés 4 s’exprimer en anglais. Alors si “Le Soleil” m’ouvre ses portes, cela m’est une joie de pouvoir m’y exprimer en francais, et par. son intermédiaire, atteindre tous les francophones de cette province. Le fait est que j'ai le grand bonheur d’annoncer lV'éveil de Vernon. C’est peut- étre exagéré, présomptueux, hatif... quoiqu’il en soit, il se passe quelque chose a Ver- non et je voudrais que chacun en soit informé. Etait-on assoupi? Je n’en sais rien. Par ailleurs, c’est déja du passé. Aujourd’ hui, il faut ~ tout faire repartir a zéro, puisqu’il n'y a méme pas de local. Alors il faudra stre- ment beaucoup d’ardeur et beaucoup d’enthousiasme pour tisser ce qui sera, nous Vespérons, la toile unificatri- ce des francophones de Ver- non. C'est Janine Fisher qui, la premiére, a conimencé ce travail méticuleux. D’origine suisse, et au Canada depuis 3 ans, Janine travaille a “Alexis Elementary School”, elle voudrait que “ca reparte’ qu'il y ait de l’activité a Vernon, enfin que les franco- phones se manifestent. Si une partie de sa vie se déroule en anglais, Janine, comme elle me |’a exprimé, ne se sent vraiment elle- méme qu’en francais et met un point d’honneur a ne parler a sa petite fille que dans cette langue. Si je m’attarde sur Janine, ce n’est pas seulement parce qu'elle est linstigatrice du remue-ménage actuel, c’est aussi parce que je considére qu'elle est tout a fait repré- sentative. En parlant d’elle, je parle de moi et d’autres encore, de beaucoup d’autres il me semble que je parle un peu de tous les francophones- vivant en milieu anglophone. Je sais que ce fut un plaisir immense pour moi de rencon- trer des francophones, lors de mon arrivée a Vernon.: Mon anglais est trop pauvre pour que jem’ 'y sente a l’aise. Quand je m’exprime dans cette langue, je me sens limitée, a l’étroit. Cela va s’arranger, je l’espére a mesure que mon anglais s’améliorera: Mais je sais que, de toutes facons, une partie de moi-méme ne peut s’exprimer qu’en frangais. Ma enlist différente de celle des gens qui m’entou- rent, et si j'ai hate de me familiariser avec mon envi- ronnement, je n’ai aucune- ment le désir d’abandonner ma culture d'origine. J’ai envie de rester en contact avec la littérature, le théatre la poésie, la musique etc. francophones. Pouvoir m’a- bonner 4 un journal franco- phone, je trouve cela mer- veilleux, déja, mais il est possible d’avoir plus, alors, jespére que nous allons faire ce qu'il faut pour cela. Le samedi 18 octobre, nous nous sommes réunis chez Janine. Dans sa chaleureuse maison, et autour d’un déjeu- ner délicieux, nous avons posé les premiers jalons de notre entreprise. Monsieur Roland Poirier, coordonna- teur-animateur (FFC) pour la région de l'Okanagan était avec nous et c’était un plaisir que d’entendre de sa bouche a quel point nous pouvions étre aidés par lui-méme d’abord, par la CCFC ensuite enfin par la FFC La réunion fut des plus fructueuse par ailleurs puis- _ que, depuis, Vernon compte officiellement deux membres au conseil régional... et puis ce n’est pas tout, puisqu’il faut de l’organisation en toute chose, nous avons créé un comité culturel dont le président est Roland Vignola. Ce gargon sympa- thique, au large sourire tient en outre une boutique d’ali- ments de santé des plus accueillante. Nous avons éga- lement un comité social dont Janine est la présidente. Je m’occupe moi-méme du mini- comité de rédaction.. Comme vous pouvez le constater, nous n’avons pas chomé. Pour un début, c’est un bon début. Nous prévoyons notre ren- trée officielle pour le début décembre, avec la projection d'un film et une réunion d'information. A cette occa- sion, nous inviterons tous les francophones de Vernon a se faire connaitre, as "exprimer, a agir enfin, afin que vive le francais 4 Vernon. Débuts enthousiasmants donc. Je vous tiendrai au courant, c’est promis. Djida Galeuzzi Vernon Box 1736 Vernon, BC Un mal nécessaire Je partage entiérement Vopinion de madame Huguet- te Décarie-Desjardins, a pro- pos des syndicats, dans son éditorial du 24 octobre. La lettre de monsieur Jim Green, parue dans votre ‘dernier numéro (“Se battre encore’) est ou naive ou intéressée. S Il faudrait que monsieur Green, par exemple, nous explique “la raison d’étre du syndicat des ouvriers brasseurs de Colombie Britannique. Lors du dernier long “locked out”, il permet- tait l’entrée de la biére américaine dans cette pro- vince... biére fabriquée par des ouvriers affiliés au méme syndicat international. Non, Monsieur! Les syndicats ne sont pas. si bien que ga! Leur naissance fut glorieuse, méme héroique! Combien de morts au combat ouvrier dans les générations pas- sées? Aujourd’hui, on fait des millions et l’ouvrier se trouve entre l’encliime et le marteau (les syndicats et les patrons). Tout ga me fait penser a ce qu’écrivait Saint Augustin sur la prostitution: un mal nécessaire, les syn- dicats aussi! Bien a vous, Claude Bartoli 62 Oriole Walk Vancouver